On connaît tous Doisneau pour son sens de l’humour en plus d’être un peintre de son temps, oui je dis peintre comme photographie qui signifie « Peindre avec la lumière ». Doisneau est un photographe irremplaçable tant il a su dépeindre son époque. Joueur aussi : là il s’est caché dans une galerie de peinture pour prendre les expressions des passants et on se régale !
Allez c’est parti ou plutôt on continue
Hé hé content le monsieur
Quels coquins
Ohhhhh :
Je la trouve excellente celle là !
Restons caché :
On dira que les fleurs sont pour sa mère hein
Et lui il en pense quoi ?
C’est pas bien de faire ça :
Vous regardez quoi ? :
Et la dernière de la série :
S’entrainerait-elle à prendre la pose ?
Allez encore une petite dernière, qui n’a rien à voir avec le tableau de Wagner, mais puisque c’est l’été, et que les quais de Paris vont être transformés comme chaque année en « Paris-Plages * » une petite photo du temps ou cela n’existait pas encore mais où les parisiens en profitaient tout de même :
Je la trouve géniale cette photo, à notre époque on imagine immédiatement la même scène avec un téléphone portable ou une tablette, rien n’a changé sauf le progrès.
Ahhh « la photo de rue » comme on l’appelle, pas facile à réaliser mais Doisneau avait un don incroyable pour saisir les expressions et les scènes de vie et pourtant il n’avait pas à son époque les moyens technologiques que nous avons. Il faisait partie du mouvement « Photographie humaniste » que l’on appelle maintenant « Photo de rue ».
Robert Doisneau est né le 14 avril 1912 à Gentilly (92) et est mort le 1er avril 1994 à Montrouge (92).
Il étudie les Arts graphiques à l’École Estienne et obtient son diplôme de graveur et lithographe en 1929.
Un an plus tard, il intègre l’Atelier Ullmann en tant que photographe publicitaire. En 1931, Robert Doisneau rencontre Pierrette Chaumaison avec qui il se marie trois ans plus tard ; il devient cette même année l’opérateur d’André Vigneau avec lequel il découvre la « Nouvelle Objectivité » photographique.
En 1932, il vend son premier reportage photographique, qui est diffusé dans l’ Excelsior.
En 1934, le constructeur automobile Renault de Boulogne Billancourt (92), l’embauche comme photographe industriel, mais, du fait de ses retards successifs, il se fait renvoyer cinq ans plus tard, en 1939.
Désormais sans emploi, Robert Doisneau tente de devenir photographe illustrateur indépendant. Il rencontre, peu avant le début de la seconde guerre mondiale, Charles Rado, fondateur de l’agence Rapho. Son premier reportage, sur le canoë en Dordogne, est interrompu par la déclaration de guerre et la mobilisation générale.
Après la Seconde Guerre mondiale, Robert Doisneau devient photographe indépendant en intégrant officiellement, dès 1946, l’agence de photographie Rapho.
Il se met alors à produire et à réaliser de nombreux reportages photographiques sur des sujets très divers : l’actualité parisienne, le Paris populaire, des sujets sur la province ou l’étranger.
Certains de ses reportages paraîtront dans des magazines comme Life, Paris Match, Réalités, Point de vue, Regards, etc.
Il travaillera un temps pour « Vogue », de 1948 à 1953 en qualité de collaborateur permanent.
Doisneau est « un passant patient » qui conserve toujours une certaine distance vis-à-vis de ses sujets. Il guette l’anecdote, la petite histoire. Ses photos sont souvent empreintes d’humour mais également de nostalgie, d’ironie et de tendresse.
Robert Doisneau travaillait sur Paris, ses faubourgs et ses habitants en saisissant chaque instant de leur vie : artisans, bistrots, clochards, gamins des rues, amoureux, bateleurs, etc. Il enregistra pendant près d’un demi-siècle des milliers de portraits du petit peuple de Paris.
Rappelons qu’une bonne photo est d’abord, un bon sujet, un bon cadrage, une bonne lumière, qu’importe le pinceau du peintre, c’est avant tout l’oeil du photographe qui fera une photo qui parle et nous interpelle.
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Voir aussi d’autres photos de Doisneau (cliquez sur le lien) :
► Doisneau
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* Note à propos de Paris Plages :
Paris Plages (créé en 2002) fait peau neuve pour sa 16e édition et revient avec un nouveau concept : des plages qui ne compteront pas un seul grain de sable.
«Paris Plages demeure mais Paris Plages change», a prévenu Bruno Julliard, 1er adjoint à la Mairie de Paris chargé de la culture et du patrimoine, ce mercredi matin. Et c’est en effet sous un autre jour que l’événement estival emblématique de la capitale débutera, le 8 juillet prochain.
Si les bords de Seine seront habillés, comme les années précédentes, de différentes plages, de centaines transats et d’une cinquantaine de palmiers, il n’y aura en revanche pas un seul grain de sable à l’horizon du fleuve parisien. Paris Plages fait ainsi peau neuve pour sa 16e édition et revient avec un nouveau concept : celui des plages sans sable.
Fini donc les 3 500 tonnes de sable acheminées sur les bords de Seine, chaque été. Cette année, les rives droite et gauche du fleuve parisien seront jonchées de plages d’herbe, de bois et de pavés
La durée de Paris Plages augmente, elle aussi : l’événement ne durera plus 6 semaines mais 8 semaines, et se terminera ainsi le 3 septembre.
De quoi prendre des photos sympa et peut-être originales si vous habitez Paris (attention quand même aux vols sur Paris, les pickpockets guettent !).