J’étais partie hier matin avec un soleil magnifique qui faisait de cette nature d’automne un spectacle rare. Toutes les couleurs de l’automne étaient sublimées. Je m’étais dis qu’au retour j’aurai le temps de fixer toutes ces couleurs et ces lumières sur le capteur de l’appareil photo.
Quelques heures plus tard dans l’après-midi lorsque je remets le nez dehors… quelle déception ! La pluie et la grisaille sont de retour ! Quel choc après les belles lumières que j’avais toujours en mémoire. Quelle tristesse aussi.
Néanmoins je décidais de ne pas me laisser abattre, pour une fois que j’ai le temps de faire des photos et bien je vais en faire ! Même si l’été indien nous a lâchement quitté. Non mais
Sur la route du retour je m’arrête donc dans cette si belle forêt rambolitaine que j’aime tant. Je n’ai même pas de quoi me couvrir chaudement ni me protéger de la pluie, tant pis, au pire j’en serai bonne pour un bon rhume.
Je saisis le G1 que j’ai à portée de main et je décide d’aller me balader en forêt.
La pluie n’est pas une grosse pluie battante mais une petite pluie fine et persistante qui ne s’arrêtera pas un instant tout le long de ma promenade.
J’ai laissé le sac photo dans la voiture pour être plus libre de mes mouvements et je n’ai que le 14-45 équivalent 28-90 sur l’appareil. J’ai tout de même pensé à emporter les feuilles de sopalin qui sont toujours au fond de mon sac photo pour les cas où… il pleuvrait. Je me félicite de cette initiative car le G1 reçoit nombre de perles de pluie. Je m’applique donc régulièrement à l’essuyer.
Je croise sur la route ces promeneurs, qui eux, avaient prévus le temps humide
Bien sûr les couleurs de cette photo n’ont rien à voir avec la magnificence de ce matin, mais j’aime aussi ces couleurs atténuées par la pluie, par la brume lointaine qui donne une ambiance certes toute autre mais qui me parle malgé tout.
Impossible de rester à 100 iso par ce temps peu clément, il m’a fallu monter à 400 iso pour cette photo avec une ouverture que j’avais réglée sur f/5.6 (mode priorité ouverture), et une vitesse d’1/125e de seconde en compensant légèrement l’exposition. pour garder un peu de vitesse. La focale est de 60 mm en équivalent argentique. J’avais choisi le format 16/9ème que j’aime bien pour les photos de paysage.
J’aurai pu post-traiter la photo pour faire chanter les couleurs ou au moins les rendre moins fades, mais alors toute l’ambiance de cette image aurait changée et la photo n’aurait plus eu aucun intérêt.
Celle qui suit j’ai hésité à la mettre car en si petit on ne voit pas bien les détails et le cheval est minuscule, mais je vous la mets tout de même parce que j’aime l’ambiance qui se dégage de cette photo :
Je l’ai post-traitée car elle était vraiment trop fade, je l’ai aussi recadrée pour l’allonger encore parce que j’avais un affreux bout de poteau en bas que je ne pouvais pas éviter sauf à me mettre sur la route de la cavalière. Mais finalement je la trouve trop criarde et trop claire en regard du temps qu’il faisait. 400 iso, f/5.6 1/60ème de seconde, focale 90 en équivalent argentique. Imaginez quelle jolie photo cela aurait pu faire sur le massif de droite avec un temps clément, un beau ciel bleu et le clin d’oeil du soleil.
Ici en format classique avec un autre cadrage et où l’on voit l’affreux poteau et la barrière qui font que la photo est complètement ratée, je vous rassure je l’avais vu dans le viseur.
640 iso f/5.6 1/80ème de seconde même compensation d’exposition et même focale.
Le fait de pouvoir monter en iso entre 400 et 800 est réellement un atout pour gagner un peu en vitesse sans devoir avoir un bruit dans l’image trop prononcé, mais 640 iso c’est quand même vraiment limite pour le G1.
Une petite dernière qui n’a rien non plus d’extraordinaire.
400 iso f/5.6 1/30ème de seconde (vive le stabilisateur), focale 28 mm en équivalent argentique.
Finalement ce week-end s’est avéré bien maussade et aujourd’hui je n’avais pas envie de faire grand chose, le moral était un peu semblable au temps mais je me suis occupée de vous en complètant l’article sur les droits de photographier et en vous écrivant un article sur les cessions de droit d’auteur.