• Mode d’emploi du réglage en mode manuel des Sony Nex

    NEX_5N


    En plus des modes tout auto, mode programme ou priorité ouverture ou priorité vitesse les boitiers NEX offrent un mode manuel permettant de régler à la fois la vitesse d’obturation et l’ouverture, donc un « vrai » mode entièrement manuel.

    Ce mode d’emploi est compatible avec les Sony : Nex3, Nex 5, Nex C3, Nex 5N.

    Il faut aller dans le menu (bouton menu en haut au dos du boitier) –> mode de prise de vue et choisir M (je l’ai entouré en rouge sur la photo de l’écran du Nex).


    auto

    Ensuite c’est simple :

    auto

    Un appui sur la partie basse du gros bouton principal au dos du boitier permet de régler l’ouverture, ensuite pour régler l’ouverture il suffit de faire tourner la couronne. Une fois celle-ci réglée, un second appui sur la partie basse du bouton principal permet de régler la vitesse, puis en faisant tourner la couronne on règle le niveau de vitesse d’obturation.

    Chaque appui sur la partie basse de la roue permet de basculer du réglage de la vitesse à celui d’ouverture et inversement. Le réglage de la vitesse ou de l’ouverture se fait ensuite en faisant tourner la couronne, c’est très rapide et très pratique. On peut donc régler ET l’ouverture ET la vitesse soit même, indépendamment l’une de l’autre. il n’y a pas d’erreur possible entre vitesse et ouverture, si c’est le réglage de la vitesse, celle-ci s’affiche en orange sur l’écran et change au fur et à mesure que l’on fait touner le couronne,

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    A noter l’intelligence du boitier qui m’indique qu’avec ces réglages de 1/50ème de seconde à f/7.1 je suis en sous exposition de 2 IL (il fait nuit). Il serait donc bon si je voulais prendre une photo que j’ouvre plus l’ouverture par exemple à f/4 ou/et que je monte en sensibilité.

    Si c’est le réglage de l’ouverture qui est actionné, la vitesse passe en blanc et c’est le réglage de l’ouverture qui passe en orange, le réglage de l’ouverture change au fur et à mesure que l’on tourne la couronne et s’affiche en bas de l’écran.

    Le mode manuel est compatible avec le mode panorama.
    Il suffit de se mettre en Mode M en premier, régler l’ouverture et la vitesse telles qu’on les désire puis de choisir le mode panoramique dans le menu, le boitier prendra alors le panoramique en gardant les réglages que vous avez attribués.

    Bien pratique si le panoramique montre des zones de luminosité très différentes et que l’on veut garder une mesure de la lumière égale d’un bout à l’autre du panorama et éviter de se retrouver avec des zones de l’image qui soient grillées.



  • Ca butine sec !

    _IGP5980_abeille


    (la tête est à droite et ce sont ses antennes qui ressemble à des pattes qui sont au premier plan). Il fait un temps splendide et les asters d’automne attirent les abeilles qui en profitent. Elles sont comme folles et ennivrées, n’arrêtent pas de bouger et j’ai du mal à les cadrer tellement elles changent vite de position et de fleurs.

    Je suis allée chercher mon réflex Pentax K-x, réglage priorité ouverture comme la plupart du temps, sur F/8 en macro car quand on est très près la profondeur de champ est très réduite. J’ai hésité avec F/10 mais je voulais garder le fond flou pour faire ressortir l’abeille et avoir des nuances douces, onctueuses et dégradées pour l’arrière plan. Je monte la sensibilité à 400 iso malgré le beau temps pour avoir la vitesse nécessaire pour figer le mouvement, au 1/320ème de seconde, ça passe. Objectif 100 macro WR Pentax.


    Et hop un petit coup dans l’autre sens ;-) :


    _IGP5982_abeille



    Sacrément poilue mon abeille, mais parfaitement coiffée, c’est sûr elle a du se brosser les cheveux ce matin, impecc’, et je ris de mes bêtises.

    J’ai toujours aimé les fonds flous et ces couleurs qui se nuancent entre elles, même si j’aurai préféré une plus jolie pose pour ces abeilles j’aime bien ces deux photos. Le bokeh du 100 macro WR pentax est vraiment superbe, il donne des flous exactement comme je les aime, onctueux à souhait et bien fondus.

    Je n’ai pas pu m’empêcher d’y retourner, les papillons dansaient dans le soleil, image magique mais impossible à figer sur une photo, j’ai attendu que quelques uns se posent, en voici un :


    _IGP5989_papillon


    Vu qu’un papillon est plus grand qu’une abeille cette fois j’ai poussé l’ouverture à f/9 pour avoir un peu plus de profondeur de champ.

    Un petit crop sur la tête du papillon et ses yeux à taches :


    papillon_crop

    1/640ème de seconde et compensation d’exposition de moins 1/3 IL pour ne pas griller les hautes lumières sur ce papillon aux couleurs claires. 400 iso.

    En photo macro il faut vraiment peaufiner la mise au point, choisir un seul collimateur d’autofocus, et le plus petit possible si sa taille est réglable, ensuite faire la mise au point sur l’oeil du sujet (ou sa tête si le collimateur d’autofocus est un peu grand), vu la faible profondeur de champ quand on est très proche du sujet c’est important, sinon l’insecte risque d’être flou, surtout avec un réflex. Il faut aussi bien surveiller la vitesse d’obturation avec les insectes rapides. Le tout en 1/4 de seconde parce que ces animaux bougent en général très vite. C’est une question d’habitude.

    Une erreur à ne jamais faire : approcher puis quand on est près se mettre lever le bras qui tient l’appareil pour le porter à la hauteur de l’insecte, l’insecte a peur de tout ce qui va vers le haut, dans ce cas c’est certain il va fuir ! Il faut l’approcher l’oeil déjà dans le viseur ou l’écran (en cas d’un compact ou d’un hybride), déjà à la hauteur de l’insecte.

    Au début quand je débutais en macro, je shootais à tour de bras en me disant que sur le lot j’en aurai au moins une bonne ! Résultat je rentrais avec 300 photos bonnes pour la poubelle. Maintenant j’ai au moins une photo macro de bonne sur 5 et parfois avec de la chance 5 sur 5 de bonnes. Ce matin j’ai pris une douzaine de photos. Il me reste alors à virer celle où l’insecte s’est malencontreusement envolé quand j’ai déclenché, et à choisir la photo avec la meilleure pose. Il faut éviter aussi de prendre les insectes de dos, ce n’est pas joli, il faut tourner doucement autour pour trouver le bon cadrage. La macro est une histoire de patience mais au moins on rentre avec de bonnes photos.

    Il faut savoir aussi qu’un papillon qui s’envole revient souvent à la même place peu de temps après si on ne lui a pas fait vraiment très peur.


    Bon c’est pas tout ça mais j’ai plein de choses à faire, il faut que j’arrête de m’amuser ;-)



  • Nikon annonce ses hybrides V1 et J1

    Je vous en parlais il y a quelques jours, cette fois c’est officiel.

     


    Nikon_V1


    Nikon V1 ici avec le zoom 10-30mm équivalent 27-81mm


     

     

     

    Nikon a annoncé les hybrides Nikon 1 baptisés V1 et J1.


    Les deux modèles se partagent l’emploi d’un nouveau capteur « CX »  High Speed AF Cmos de 10 Millions de pixels  (13.2 x 8.8 mm) plus petit qu’un capteur Micro 4/3 et le processeur Expeed 3 à double cœur. La sensibilité est réglable de 100 à 3200 iso en natif extensible à 6400 iso.

     

    Le V1 est conçu comme le modèle haut de gamme dans la gamme avec une construction en alliage de magnésium et un viseur 1.4M électronique. Il a également un port d’accessoires permettant la connexion des flash SB-N5 mini ou GP-N100 GPS.
    Comme le J1, on profite de la vidéo est Full HD en 1080i/60 et la mise au point du V1 combine à la fois la détection de phase et de l’autofocus par détection de contraste.

    Le capteur de « type 1″ (13.2mm x 8.8mm) donne un coefficient de 2.7x.

    Le kit V1 comprend un zoom 10-30mm (27-81mm en équivalent 24 x 36.) et sera disponible autour du 20 Octobre.
    Un adaptateur permettant l’utilisation d’objectif en  monture Nikon F va suivre.
    Le V1 offre en plus par rapport au V1 un viseur avec capteur d’oeil, c’est à dire qu’il passe automatiquement en mode viseur dès que le photographe approche son oeil de celui-ci.


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  • Dernières roses

    Finalement je ne suis pas allée me balader, le temps était trop instable, le soleil jouant à cache cache.

    _IGP5941_rose_le_rouge_et_le_noir

    La pluie fine annonciatrice de l’automne alternait avec une ambiance qui faisait sentir que bientôt le chauffage allait être le bienvenu, je regardais dehors à travers les gouttes de pluie parsemées sur la vitre et repensais à mes souvenirs d’enfance, je ne sais pas pourquoi, quand nous allions en vacances à la campagne. Je revoyais la grande pièce avec le piano à queue, les immenses bibliothèques remplies de livres anciens, je m’étais isolée dans cette pièce que j’aimais particulièrement,  je sentais la douce chaleur et l’ambiance de ces maisons anciennes et je me hissais sur la pointe des pieds pour regarder dehors ces superbes paysages de campagne. Comme c’était agréable d’être bien au chaud à l’intérieur quand dehors tout devient un peu triste. Je voyais les vaches qui étaient dans les champs et je les plaignais, je me disais « Les pauvres, elles sont sous la pluie pendant que moi je suis au sec. »

    Le maison n’existe plus, il me reste juste ces souvenirs mais ils me font sourire, je me souviens avoir cet été là, adopté un petit lapin à la ferme d’à côté, lui avoir appris à marcher en laisse et lui confier tous mes soucis d’enfant.
    En partant après un mois de vacances quand mes parents m’ont dit qu’il était hors de question de ramener le lapin chez nous, j’avais pleuré toutes les larmes de mon petit corps et j’avais fait promettre à la fermière que jamais ils ne mangeraient mon lapin. Je rêvais déjà d’une vie à la campagne, quand j’étais là-bas je passsais mon temps à la ferme, je montais dans les meules de foin chercher les oeufs que les poules avaient pondus et la fermière m’appelait son « petit écureuil ». Je m’y sentais bien entourée d’animaux. Je pouvais courir, rire, chanter, grimper partout, babiller à mon aise, c’était magique.

    Souvenirs, souvenirs…

    Je suis sortie dans le jardin, j’ai vu mon rosier « Le Rouge et le Noir », rosier fragile et qui fait peu de fleurs, mais d’une superbe délicatesse, qui tente une dernière fleur avant l’automne, très velouté, discret, au parfum léger, il s’orne de quelques perles de pluies qui n’ont pas encore totalement abimées sa fleur. Chaque fois que je le vois je pense à son nom et évidemment tout de suite aussi à Stendhal. Alors comme pour faire honneur à ce rosier aux fleurs superbes  quand elles ne sont pas abimées je suis allée chercher mon appareil photo. Elle a déjà un peu souffert mais tant pis. N’est-ce pas l’intention qui compte ?

    Puis je ne sais pas pourquoi aussi j’ai ce poème qui me revient « Migonne, allons voir si la rose… « 

    Alors les images s’enchainent, j’imagine une petite chaumière, un bon feu de cheminée, le chat qui dort sur une chaise près du feu qui crépite, une jolie musique égrenne ses sons, un joli jardin rempli de fleurs, un pré où un cheval broute tranquilement, et un petit chemin qui emmène dans une belle forêt… je rêve…

    Romantique aujourd’hui Pépite ! ;-)

    Revenons sur terre ;-) Finalement je n’ai pas commencé à déraciner les derniers abres morts cet hiver pfuuu pourtant je m’étais dit que j’allais commencer ceux là aujourd’hui. C’est nettement moins romantique ! Et là j’ai intérêt à mettre une musique qui bouge pour me donner du coeur à l’ouvrage.

    Pour la photo :
    Réflex Pentax K-x en mode priorité ouverture réglée sur F/2.8 (pour flouter le fond), avec le 100 macro WR de la marque à 200 iso au 1/320ème de seconde.