
Canon restait le seul à ne pas avoir intégré d’hybride dans son cheptel d’appareils photos et on attendait désespérément qu’il s’y mette, voilà chose faite !
Le capteur Cmos APS-C de 18 Mpxl (du réflex 650D) est de type hybride, la visée se fait sur l’écran de 3 pouces (7,7 cm) tactile, d’une définition de 1 040 000 points protégé d’un verre endurci, une première mise au point se faisant par détection de phase et un réglage fin par détection de contraste. Dommage que Canon n’est pas jugé bon d’intégrer un écran orientable à la place de l’écran fixe.
Il n’y a pas non plus de connecteur pour y ajouter un viseur externe.
Le boîtier est en polycarbonate armé de fibre de verre pour la partie externe, à l’intérieur, c’est de l’acier et de l’alliage de magnésium. Le capot avant est fait de magnésium, celui de l’arrière en acier.
Bien que l’appareil puisse travailler entièrement en manuel, si les menus sont complets et propose les modes experts PASM le boitier n’est doté que d’un commutateur à trois positions : auto intelligent, modes Photo et Vidéo. Il faut donc passer par les menus ou l’écran tactile pour accèder aux modes PASM et Scènes. Une fois la touche Q activée, on entre dans l’ affichage des réglages opérationnels.

La sensibilité s’étend de 100 iso jusqu’à une sensibilité maximale de 12 800 ISO en natif (25 600 ISO en mode étendu).
L’appareil dispose de traitement interne pour la correction du vignetage et des aberrations chromatiques.

Au dos on trouve en haut le bouton de démarrage de la vidéo, puis le bouton d’accès aux menus et le bouton pressoir pour lire les photos, plus bas on retrouve le trèfle à 4 feuilles permettant d’accéder directement au modes rafales ou retardateur, à la compensation d’exposition, à la poubelle pour jeter les photos ratées.
Pour le traitement d’image, le compact à objectif interchangeable de Canon s’appuie sur le Digic 5. Un processeur sur 14 bits qui équipe également le 650D. Le mode rafale peut atteindre les 4,3 images par seconde.
La vidéo est Full HD 1080p à 24, 25 ou 30 i/s, bénéficiant d’une entrée micro stéréo et d’une paire de vumètres, non visualisables en temps réel pendant le filmage.
L’EOS-M est doté d’une entrée micro au format 3,5 mm, doublée d’un micro stéréo intégré au boîtier, voilà qui intéressera les vidéastes expérimentés.
On retrouve le mode HDR et la photo de nuit par empilement de plusieurs vues prises en séquence du 650D.
La mode étant aux effets photos on les retrouve aussi sur ce compact à capteur APS-C comme l’effet Toy Camera, granuleuse B & W ou même un filtre qui imite la distorsion d’un objectif fish-eye. Les filtres peuvent être visualisés sur l’écran avant de capturer l’image, ce qui vous permet d’expérimenter des effets différents avant de choisir le traitement idéal pour votre image finale.
Il sera disponible en plusieurs couleurs : noir, blanc, rouge et argent.
Objectifs : avec un simple adaptateur, même les optiques EOS (montures EF et EF-S) fonctionneront directement sur l’EOS M mais canon incite à acheter plutôt des optiques STM EF-M comme pour le 650D qui seraient plus fiables sur ce boitier que les objectifs traditionnels. Pour le moment l’EOS-M sort avec un pancake 22 mm f/2 STM équivalent 35 mm (intéressant cet objectif à grande ouverture), et un zoom stabilisé 18-55 mm f/3,5-5,6 STM équivalent à un 29-82,5 mm, tous les deux dotés de la nouvelle et silencieuse motorisation STM.
Le flash SpeedLite 90EX amovible est fourni avec le boitier. Une fonction de maître sans fil permet également le contrôle multi-flashes sans fil, permettant aux utilisateurs plus avancés d’expérimenter une gamme d’effets d’éclairage.
Carte mémoire : carte mémoire SDHC ou SDXC.
Dimensions : 10.86 x 6.65 x 3.23 cm
Poids sans objectif : 298 grammes
Disponibilité : Octobre 2012
Voilà un boitier intéressant pour les possesseurs de réflex Canon et ceux qui souhaitaient garder un capteur de réflex dans un appareil de taille réduite et d’un poids plus léger, on aurait tout de même souhaiter en avoir plus surtout pour le prix où il est proposé, comme un écran orientable par exemple et un mode panorama par balayage.
C’est donc le second hybride doté d’un capteur de réflex, je suppose que Sony va nous concocter une surprise pour marcher encore plus sur les plates bandes de son concurrent, un Nex 8 en préparation ?
Et à quand un Canon EOS M « Pro » ?
Le prix est hallucinant ! : près de 900 euros en kit de base avec le 18-55mm STM ! et en bi-kit à 1100 euros avec en plus le 22mm pancake (extra-plat) et l’adaptateur pour monter des optiques classiques sur le boitier.
Quand on voit le prix des Nex 5N ou F3 (environ 600 euros) avec en plus un écran inclinable, la possiblité de greffer un viseur, le mode panorama par balayage, etc on se demande pourquoi le Canon EOS-M est annoncé à un prix aussi élevé d’autant que le réflex 650D est aussi bien moins cher que cet hybride. Toujours est-il que pouvoir avoir en permanence dans sa poche (avec le 22mm équivalent 35mm) un petit boitier avec un tel capteur est très alléchant.
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