
Je continue mon isolation au grenier, j’avais donc plein de vieilles planches à brûler, j’en ai profité.
J’ai juste pris les volutes, j’aime bien le rendu, j’ai compensé l’exposition pour avoir un fond foncé alors qu’il fait plein jour (-0.70), je suis montée un peu en sensibilité pour bien figer les flammes.
Pour une fois les photos ne sont pas prises avec le Nex 5N mais avec mon réflex Pentax équipé du superbe objectif 77mm f/1.8 « limited »
Une seconde photo :

Boitier en mode priorité ouverture, réglé sur f/5.6, sensibilité 200 iso, vitesse 1/800ème de seconde, compensation d’exposition : moins 2/3 IL.
Si vous désirez bien figer les volutes il vous faut une vitesse très rapide, au minimum 1/800ème de seconde, donc si votre boitier le permet et gère bien les hautes sensibilités, n’hésitez pas à monter en iso.
J’en profite tout de même pour vous en mettre 3 autres prises pas du tout dans le même style :


Ouverture f/6.3, 1600 iso, 1/320ème de seconde, prise avec le 100mm macro f/2.8 WR, compensation d’exposition moins 1/3 IL. Il ne manque pas grand chose à celle-ci mais les flammes sont montées trop haut au moment où j’ai déclenché, du coup elles sont coupées. Le bas de la photo est sympa, dommage.

Ouverture f/6.3, 1600 iso, 1/50ème de seconde, prise avec le 100mm macro f/2.8 WR, compensation d’exposition moins 1/3 IL.
J’aime bien la première, et celle-ci pour son ambiance.
Allez encore une, dans un style encore différent
Plus dans un style graphique. En fait il y a mille façons d’exploiter le feu, la seule chose qu’on ne peut pas gérer ce sont les flammes, leur direction et leur hauteur varie en permanence, il y a donc forcément du déchet.
Parfois on est déçu car la photo est superbe mais il manque un bout de flamme en haut, ou au contraire on a déclenché trop tard même si on guettait, l’oeil dans le viseur, la mise au point déjà faite, prêts à déclencher.
Ouverture f/8, 200 iso, vitesse : 0.5, prise avec le 100mm macro f/2.8 WR, compensation d’exposition moins 1/3 IL.

Avec la vitesse lente au lieu de fixer les volutes comme sur la première, les flammes se retrouvent ici lissées, le résultat est donc totalement différent. Elles prennent alors sur la photo une idée de puissance.
On a l’impression que les flammes sont immenses et qu’elles sortent d’un paysage, alors que ce n’est que mon petit feu de jardin.
Toutes ces photos ont été prises en extérieur mais si vous avez la chance d’avoir une cheminée, ça peut être une source de jolies images pendant l’hiver où on a moins de sujets à exploiter.