Aubade-Photos

Olympus a dévoilé l’OM-D E-M10, un boitier micro 4/3 à objectifs interchangeables avec de nombreuses caractéristiques empruntées à l’E-M5, dont son capteur de 16 mégapixels. Il comporte également quelques caractéristiques de l’ E-M1, y compris le processeur TruePic VII et le Wi-Fi pour le transfert de l’image.

Parallèlement à l’OM-D E-M10, Olympus a également annoncé trois nouveaux objectifs que je vous présente en fin d’article.

L’E-M10 abandonne la construction tropicalisée et la stabilisation 5 axes de son grand frère pour redescendre à 3 axes, il récupère par contre l’écran tactile inclinable de 3 pouces mieux défini (1 440 000 points), le flash pop-up intégré, toujours pratique et le Wi-Fi du Stylus 1.

Le viseur est le même que celui de l’EM-5 avec 1,44 Mpx. Olympus a beaucoup travaillé pour améliorer la réactivité du boitier, désormais presque instantanée avec un temps de latence de l’ordre de 7 à 10 millisecondes.

Olympus a intégré un petit flash pop-up qui permet de pouvoir déboucher les ombres sur des sujets contrastés et de synchroniser sans fil des flashs cobra.

Format d’image : 1:1, 4:3, 3:2, 16:9

Format de fichiers : Super fin, fin, normal, de base, en jpeg + Raw.

Sensibilité : Auto, et de 200 à 25 600 iso.

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Le Nex 3N

Non, vous n’avez pas rêvé il est actuellement vendu aux environs de ce prix et avec l’objectif 16-50mm !

Je lui avais dédié un article mais je voulais vous signaler sa baisse de prix, assez incroyable puisqu’il est actuellement vendu pratiquement au prix de l’objectif seul (300 euros pour le 16-50mm seul) !

Il y a bien sûr une raison à cela : la sortie de l’Alpha 5000 son successeur (Sony pour je ne sais quelle raison à décidé de ne plus appeler ses hybrides à capteurs APS-C des « nex »). Chaque fois qu’un boitier un peu plus sophistiqué sort, le précédent baisse de prix, mais là c’est carrément donné sachant que la majorité des compacts un peu experts (munis de tous petits capteurs) sont largement plus chers.

Rappelons que les NEX font appel à des capteurs de réflex APS-C, y compris le nouveau Alpha A5000 qui remplace le Nex 3N sorti en mars 2013. Sony réussit à faire entrer de grands capteurs dans des appareils très compacts.

Le Sony Nex 3N mesure 10.99 x 6.2 x 3.46 cm et pèse 210 grammes.

On trouve dans le boitier un capteur de réflex APS-C HD Exmor de 16 millions de pixels qui, associé à une puce de traitement BIONZ (de la même technologie de réduction du bruit numérique que le reflex professionnel plein format alpha 99), il photographie avec des sensibilités de 200 à 16 000 ISO et filme en Full HD 1080i.

L’écran non tactile de 3 pouces affiche 460 000 points et pivote sur 180 degrés, pouvant monter jusqu’en position autoportrait. Un nouveau mode facilite d’ailleurs ce type de photo en activant automatiquement un retardateur de quelques secondes (retardateur qui peut être désactivé). Un petit flash est intégré au boitier.

Le zoom (interchangeable) ultra compact, est un vrai pancake qui démarre à un équivalent 24mm et monte en focale jusqu’à l’équivalent d’un 75mm.

Le compartiment pour la carte mémoire est sur le côté gauche, avec les prises USB et HDMI, indépendant du compartiment pour la batterie. Ce positionnement est bien étudié et pratique : lorsque le boitier est monté sur trépied l’accès à la carte mémoire reste donc accessible pour la remplacer en cas de besoin lors par exemple de tournages vidéos qui s’avèrent longs.

La commande du zoom peut se faire directement sur le boîtier (autour du déclencheur comme sur un compact) mais il est toujours possible de zoomer à partir de l’objectif. Options très juducieuses qui satisferont tous types de photographes.

Avec le zoom électrique 16-50 il faudra attendre 2,24 secondes nécessaires à l’allumage car l’objectif doit se déployer mais avec une autre optique on retrouvera la rapidité d’allumage du reste de la gamme.

Pour plus de détails sur ses caractéristiques rendez-vous sur la page que je lui avais dédié lors de sa sortie (lien en bas de page).

Quelles différences avec le nouveau Alpha 5000 ?

L’Alpha 5000

L’Alpha 5000 est un subtil mélange de Nex 5T (il reçoit le système de transmission sans fil WiFi/NFC et les applications PlayMemories), d’Alpha 3000 (capteur Cmos de 20 Mpxl, vidéo en 1080i à 50 trames par seconde), d’Alpha 7 (processeur Bionz X). L’écran de l’Alpha 5000 reste identique à celui du Nex 3N : écran non tactile, monté sur charnière orientable uniquement vers le haut. La visée se fait à l’aide de l’écran, ces deux boitiers n’ayant pas de viseur. Avec un prix aussi serré cela se comprend. L’Alpha 5000 sera vendu avec le même objectif 16-50mm équivalent 24-75mm.

Il y a donc peu de différence entre l’Alpha 5000 et le Nex 3N à part le wifi et le capteur des 20 millions de pixels au lieu de 16. Sauf le prix puisque l’Alpha 5000 sera proposé à 500 euros.

Ce prix pour un hybride, c’est exceptionnel, comparé à un compact il offre un capteur nettement plus grand, une bien meilleure image, la possibilité de changer d’objectifs, etc. Le Nex 3N accepte tous les objectifs de la gamme Nex en monture E.

C’est l’affaire du moment, il sera surement retiré de la vente peu après la mise sur le marché de l’Alpha 5000.

Dimensions :

Nex 3N : 10.99 x 6.2 x 3.46 cm
Alpha 5000 :  10.96 x 6.28 x 3.57 cm

Poids :

Nex 3N : 210 grammes
Alpha 5000 : 269 grammes

Comparaison de taille avec par exemple un compact Sony RX100 : Dimensions : 10.2 x 5.8 x 3.8 cm

P.S Je l’ai vu autour de 350 euros ce qui est déjà exceptionnel mais on le trouve en neuf à 305 euros en cherchant un tout petit peu.

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Voir aussi (cliquez sur le lien) :

Article complet sur le Nex 3 N :

Sony Nex 3N que reste-t-il aux compacts ?

Les objectifs disponibles pour Sony Nex et hybrides Alpha xxxx APS-C en monture E

On avait entendu parlé de ce capteur 50 millions de pixels mais on ne le voyait pas vraiment sortir aussi vite. En fait il n’est finalement pas pour le moment inclu dans un boitier mais l’est dans un dos numérique.

Phase One a annoncé un dos moyen format équipé du premier capteur CMOS au monde doté de 50 millions de pixels, fabriqué par Sony, appelé le IQ250.

Le nouvel IQ250 est le premier à avoir un capteur CMOS.

Il a un facteur 1,3 X et une taille physique de 4.4 x 3.3cm.

La gamme dynamique est de 16 bits, limitée uniquement par le boiter qui y sera attaché.
Les temps d’exposition peuvent aller jusqu’à un 60 minutes. C’est une caractéristique importante pour certains, en particulier ceux qui sont spécialisés dans les œuvres architecturales.

Avec un réel Live View il est possible d’avoir une vue en direct sur la haute résolution de ​​l’écran LCD arrière tactile.

Dans le passé, avec les dos numériques CCD il était à peu près impossible d’utiliser du 400 ISO et avoir une qualité d’image correcte à cette sensibilité. Le Phase One peut être utilisé à 6400iso, et les résultats sont très impressionnants par rapport à ce qui a été vu avec des dos plus âgés.

Evidemment cet objet est hors de portée pour le commun des mortels au niveau du prix puisqu’il coûte…
24 990 €. Néanmoins si cela vous intéresse il sera disponible début février.

(source : luminous-landscape).

Ce ne sera pas le seul :

Le 21 Janvier, quelques jours avant que le phase One soit annoncé, Hasselblad a annoncé également son propre dos CMOS, le H5D-50C avec le même capteur Sony. Il semblerait que le H5D-50C d’Hasselblad ne permettra pas la vue en direct sur ​​l’écran arrière LCD et soit beaucoup plus cher.

Pour en savoir plus et voir des échantillons d’images rendez-vous sur le site de luminous landscape (cliquez sur le lien)  :

—–> luminous-landscape_iq250

C’est juste pour info car bien sûr peu d’entre nous aurait l’utilité (et les moyens) de ce dos numérique.

Ce n’est plus une rumeur, Fuji a annoncé officiellement le X-T1. Le boitier solide présente un corps en alliage de magnésium. C’est tout de même un appareil photo qui est imposant il est loin de rentrer dans une poche !

Fuji semble donc abandonner ses boîtiers style pavés rectangulaires pour se rapprocher du style des Sony A7 et A7R ou d’un reflex, avec un viseur au centre et une poignée proéminente qui permettra une meilleure prise en main.

La ressemblance s’arrête là et le boitier est plus encombrant que les pleins formats en monture E de Sony.

Le capteur est toujours un X-Trans APS-C de 16 millions de pixels qui équipe déjà l’X-E2. Sur le dessus de l’appareil comme sur l’X-E2 on retrouve les molettes de réglage de la compensation d’exposition, le réglage de la vitesse et sur l’autre épaule le réglage de la sensibilité iso.

A noter le déclencheur perd le pas de vis pour déclencheur souple qui équipait l’X-E2.

L’autofocus devrait être amélioré par rapport à l’X-E2 et l’appareil gagne enfin un écran de 3 pouces inclinable.

De dos avec le grip optionnel sous le boitier :

La photo du dos montre le viseur avec son oeilleton rond de grand diamètre, (j’aurai préféré un oeilleton rectangulaire qui aurait fait moins disproportionné), et les molettes supérieures à doubles fonctions.

Le X-T1 partage le même capteur 16MP X-Trans II que l’X100S et l’X-E2 dans un boitier tropicalisé et dispose de l’EVF de l’X-E2 mais il bénéficie d’un grossissement 0.77x.

L’appareil gagne maintenant la capture à distance avec le Wi-Fi (mais pas de NFC) grâce à l’application Fujifilm Camera Remote, une fonction time-lapse et une sensibilité qui monte jusqu’à 51 200 iso en mode étendu, mais uniquement en jpeg,  le raw se cantonne à la plage 200-6400 ISO.

Le logement pour carte mémoire accepte des cartes SDHC ou SDXC. Contrairement aux rumeurs il n’y a qu’un slot pour carte mémoire.

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