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Leica annonce un hybride à capteur Sony APS-C de 16 millions de pixels (même capteur que celui qui équipe le Nex 6 de Sony) avec un très grand écran fixe tactile de 3.7 pouces mais sans viseur (optionnel), qui coûtera avec son zoom 18-56 mm… 3 000 euros ! Vous voilà prévenus. Plus cher que les hybrides full frame Sony équipés d’un objectif Zeiss !

Le boitier est en aluminium, on regrette d’ailleurs qu’il soit aussi lisse qu’une savonnette.
Les boutons d’accès sont minimalistes, il faudra donc passer par l’écran tactile (854 x 480 points) pour la plupart des réglages. Ne comptez pas monter vos objectifs pour Leica M dessus directement, le boitier sort avec une nouvelle monture. Cela sera cependant possible via une bague d’adaptation optionnelle… au prix Leica.

Le dos très dépouillé du Leica T :

Sur le dessus de l’appareil on trouve quand même deux molettes qui accompagnent le déclencheur et le bouton vidéo.

En fait au départ je ne voulais même pas en parler, vu le prix et l’ergonomie mais il est impossible de ne pas parler d’un Leica.

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Il est enfin là ce 55mm Zeiss f/1.8 FE donné par tous comme le meilleur objectif fixe standard du monde toutes marques confondues (après l’Otus de Zeiss). J’ai donc pu prendre quelques photos pour vérifier si sa qualité correspondait aux qualificatifs qu’on lui donne.

Le temps et la lumière n’étaient vraiment pas idéaux mais vous savez ce que c’est, dès que l’on reçoit un nouveau jouet on est impatients de le découvrir. Voilà donc quelques clichés sans prétention, quelques premiers tests que je vous laisse découvrir.

Les images sont cliquables pour les voir en plus grand, en dessous je vous ai ajouté aussi des crops 100% pour la majorité d’entre elles et les exifs, cliquez sur les photos :

Le piqué est vraiment remarquable sur le coeur du pissenlit.

Pour le pissenlit en fait il s’agit d’un crop directement, le 50mm F/1.8 n’étant pas macro.

Pour la dernière photo, je marchais dans la rue, j’ai pris la photo à la volée de dehors, j’adore le rendu de cette photo qui me rappelle l’argentique et sa richesse de nuances. Avec les derniers hybrides Sony on a vraiment ce rendu particulier que j’aime vraiment énormément. je n’ai fait aucune correction et la colorimétrie est exactement ce que j’ai vu en passant devant la boutique. Les couleurs n’ont pas viré ce qui se produit souvent sur les photos prises avec ce type d’éclairage. Une fois encore chapeau Sony et Zeiss.

A noter aussi la précision de l’autofocus comme on le voit sur le crop du pissenlit, le boitier est bien sûr réglé sur un seul collimateur d’autofocus en mode flexible spot. Aucun décalage de la mise au point, elle est pile poil là où je l’ai faite.

Aujourd’hui le temps est à la pluie avec un temps vraiment très gris et une luminosité vraiment très faible mais dès que l’on aura un rayon de soleil je complèterai avec d’autres images.

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Voir aussi (cliquez sur le lien) :

Objectifs pour les hybrides Sony Full frame 24×36 en monture FE

Hybrides Sony Full frame 24×36 A7 et A7R

Hybride 24×36 Sony A7s 4K et 409 600 iso, un Nyctalope.

Hybride full frame Sony A7 test avec le 18-200mm pour Nex

Je ne sais pas si vous vous souvenez mais je vous avais présenté en 2012 le Lytro première génération, un petit appareil tout à fait étonnant qui permettait de faire la mise au point… là où vous voulez… après la prise de vue !

Depuis la création de ce système révolutionnaire par un jeune chercheur de l’université de Stanford, Ren Ng, inventeur de ce système, le boitier a progressé et Ren Ng propose un nouvel appareil plus évolué.
Le système plénotique capte non seulement les rayons lumineux, mais aussi l’angle d’incidence des rayons.

Il suffit de viser et de photographier, il n’est nul besoin de faire la mise au point. C’est après lors du visionnage sur l’ordinateur que l’on pourra décider de la zone à rendre nette, que ce soit un visage au premier plan, un monument en second plan ou un petit arbre en arrière-plan. Le but est de jouer sur la profondeur de champ pour faire ressortir un sujet net sur un univers plus flou pour le mettre en valeur et ce ci sans se prendre la tête au moment de la photo puisque vous le ferez après.

Toujours avec une ouverture de f/2 contant sur toute la plage du zoom, le boitier en alliage de magnésium est doté d’un capteur plus grand cette fois et d’un zoom équivalent 30-250mm. L’obturateur permet des prises de vues jusqu’à 1/4000 de seconde. S’y ajoute également un mode macro.

Au dos on trouve un très grand écran articulé et tactile de 4 pouces permettant d’ajuster les réglages, le plus grand écran actuellement sur un appareil photo.

Programme, priorité de l’ISO, priorité à la vitesse, et modes de prise de vue manuelle complets sont pris en charge. L’interface a également été remanié pour fonctionner sur Android, et comprend des outils de prise de vue comme un nouveau calque de profondeur pour aider les photographes de visualiser la tridimensionnalité d’une scène alors qu’ils encadrent la prise de vue.

Le boîtier est doté de deux bagues, une pour le zoom et une pour la mise au point, deux molettes, pour les modes d’exposition manuels sont présentes ainsi que deux boutons personnalisables, et des boutons permettant de prévisualiser la plage de remise au point et de changement de perspective. 
Un bouton Lytro affiche également en temps réel les divers plans de mise au point qui seront disponibles avec un testeur de profondeur de champ.

Le procédé plenoptique consiste pour rappel à capter le rayon d’incidence des rayons de lumière (leur direction), en plus de leur intensité et de leur couleur, ce qui permet de modifier la mise au point à volonté après la prise de vue, mais aussi le point de vue.

le Lytro Illum passe d’un petit capteur light field de 11 megarays à un capteur au format 1 pouce de 40 megarays, c’est-à-dire de 40 millions de rayons lumineux (ça ne veut pas dire 40 millions de pixels).

Le Wi-fi intégré permet le partage avec les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Pinterest, et Google+.

Le logiciel de travail en post-traitement est compatible avec ceux d’Adobe (Photoshop et Lightroom) et le logiciel Aperture d’Apple.

Ces changements signifient aussi que l’appareil photo est devenu beaucoup plus grand et (aussi) plus cher.

L’Illum sera disponible en Juillet pour $ 1599 (soit environ 1200 euros HT), ou à un prix pré-commande de $ 1499 en le commandant sur le site du constructeur à cette adresse : —–> site Lytro.

Le fondateur et président exécutif Dr Ren Ng a remporté le prix de l’Université de Stanford pour la meilleure thèse en informatique en 2006 ainsi que le prix ACM Mémory, internationalement reconnu, il a fondé l’entreprise en 2006.

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Galerie d’images issues du Lytro, cliquez sur différents endroits des photos pour voir la mise au point changer de place :

—–> galerie d’images Lytro Illum

Voir aussi l’article sur le premier Lytro qui explique bien le système avec des exemples (cliquez sur les liens) :

—–> Lytro fait le buzz

Pour bien comprendre le côté technique lisez ce commentaire qui vous explique le procédé plénoptique utilisé sur le premier modèle :

—–> Lytro procédé plenoptique

Présentation du nouveau modèle lytro Illum par son inventeur (en anglais) :

—–> Lytro Illum vidéo de présentation

Tout le monde n’a pas les moyens de s’acheter un appareil haut de gamme à plus de 1000 euros, on trouve des hybrides sous les 500 euros et il ne faut pas croire pour autant que ce sont des boitiers qui ne méritent pas le détour. De plus les hybrides ont plusieurs avantages (quelque soit leur prix) :

- L’encombrement réduit par rapport à un reflex
– Le poids
– La faculté de pouvoir changer d’objectif ce qui est impossible avec un compact.
– Une qualité d’image bien supérieure aux compacts et égale au supérieure aux reflex d’entrée de gamme (encore plus quand on manque de lumière).
– Le choix de la taille du capteur.
– Le fait de pouvoir opter ou non pour un viseur.

J’ai donc décidé de faire un peu le tour des boitier hybrides à moins de 500 euros.

Capteurs micro 4/3

Olympus E-PL5

Un modèle déjà assez ancien mais qui reste au catalogue et en a profité pour baisser de prix, c’est le petit frère du célèbre O-MD E-M5 dont il partage le même capteur et le même autofocus, un excellent appareil à l’autofocus très rapide. Le gros reproche : des menus très fouillis et pas toujours bien traduits. Le plus : un parc optique bien garni.

Capteur Live MOS 16.1 Mégapixels
Ecran 3 pouces inclinable tactile.
Pas de viseur  mais il existe un viseur optionnel que l’on peut acheter à part)
Vitesse d’obturation de 30 seconde à 1/4000^ème de seconde. Bulb. Mode pose Jusqu’à 30 minutes (sélection du temps dans le menu)
Sensibilité maximale de 25 600 ISO
Pas de WI-Fi
Video Full HD
Monture d’objectif micro 4/3 accepte sans bague d’adaptation tous les objectif Olympus et Panasonic micro 4/3.
Dimensions 11.1 x 6.4 x 3.8 cm
Poids :  325 grammes.
Prix environ 480 €.

PANASONIC LUMIX DMC-GF6 + 14-42MM F/3.5-5.6 OIS (équivalent 28-84mm)

Capteur Live MOS 16 Mpix 
Hyper-réactif, ultra-mobile
Pas de viseur
Vitesse d’obturation : 60 secondes à 1/4000ème de seconde
Sensibilité maximale de 25 600 ISO 
Wi-Fi et NFC
Autoportrait grâce à l’écran inclinable à 180°
Mode panorama
Video Full HD
Monture d’objectif micro 4/3 accepte sans bague d’adaptation tous les objectif Olympus et Panasonic micro 4/3.
Dimensions : 11.12 x 6.48 x 3.84 cm
Poids : 280 grammes
Prix environ 420 euros.

PANASONIC LUMIX DMC-G6 + 14-42MM F/3.5-5.6 OIS (équivalent 28-84mm)

Si vous préférez le look petit reflex et surtout désirez un viseur.

Capteur Live MOS 16 Mpix Haute Sensibilité
Ecran de 3 pouces orientable en tous sens (un vrai plus !) tactile
Viseur. 
Vitesse d’obturation : 60 secondes à 1/4000ème de seconde
Sensibilité maximale de 25 600 ISO
Wi-Fi NFC
Mode panorama
Niveau
Video Full HD
Monture d’objectif micro 4/3 accepte sans bague d’adaptation tous les objectif Olympus et Panasonic micro 4/3.
Dimensions : 12,2 x 8,4 x 7,1 cm
Poids avec batterie : 390 grammes.
Prix : en cherchant bien on doit pouvoir le trouver autour des 500 euros. Le fait d’avoir un viseur est un avantage incontestable.

Capteur APS-C de reflex :

SONY ALPHA 5000 + 16-50MM PZ f/3.5-5.6 (équivalent 24-75mm)

Un capteur de reflex mais le prix d’un compact !
Une très belle qualité d’image avec une colorimétrie très fidèle, Sony a réussi à mettre dans un boitier de la taille d’un compact un capteur de reflex. Un appareil a avoir tout le temps avec soi.

Capteur CMOS HD Exmor® APS 20,1 mégapixels
Ecran 3 pouces inclinable non tactile angle réglable jusqu’à env. 180 degrés. 
Pas de viseur
Vitesse d’obturation : 30 secondes à 1/4000 sec.
Sensibilité maximale de 16 000 ISO
Wi-Fi® et NFC
Monture d’objectif : sans bague d’adaptation accepte tous les objectifs Sony en monture E et les objectifs pour full frame Sony en monture E. Avec bague d’adaptation presque tous les objectifs du marché quelque soit leur marque.
Mode panorama par balayage et montage automatique.
Vidéo Full HD
Dimensions : 10.96 x 6.2 x 3.57 cm Le plus petit des hybrides !
Poids : 269 g
Prix 428 euros, non seulement c’est le plus petit mais c’est aussi le moins cher.

FUJI X-A1 + 16-50MM F/3.5-5.6 OIS (équivalent 24-75mm)

Capteur APS-C, CMOS 16,3 millions de pixels
Ecran 3 pouces inclinable non tactile, 920 K points
Pas de viseur.
Vitesse d’obturation : 1/4 sec. à 1/4000 sec.
Sensibilité maximale de 25 600 ISO
Wi-Fi
Monture d’objectif : Fuji X
Dimensions 11.69 x 6.65 x 3.9 cm.
Poids sans objectif : 330 grammes avec batterie.
Moins de 410 € avec l’objectif.

Et pourquoi pas un bridge ?

Vous aurez remarqué que pour les reflex la plage focale avec l’objectif fourni est assez étroite, pour avoir une plage focale plus étendue par exemple égale à 28-200mm il vous faudra investir dans un second objectif ou choisir ce boitier en boitier nu et commander une optique à part à plus large plage focale, l’autre solution pour rester dans cette gamme de prix est de choisir un bridge à large plage focale allant du grand angle pour les paysages au télé pour les portraits et les photos de loin. Cela dit les Hybrides auront toujours une meilleure qualité d’image qu’un bridge qui est toujours doté d’un capteur plus petit, il faut donc faire un choix.

J’ai quand même sélectionné deux bridges à large plage focale pour leur qualité d’image et pous les modes qu’ils vous proposent. Comme tous les hybrides que j’ai sélectionné ils conviennent aussi bien aux photographes débutants avec un mode auto intelligent qu’aux plus experts exigeant qui veulent pouvoir tout régler eux mêmes (modes PASM, etc). Néanmoins il y en a un que j’ai dû éliminer (l’Olympus stylus 1 avec un zoom 28-300mm) car il dépasse les 500 euros. Il reste donc un seul bridge :

Nikon P7800 28-200mm f/2-4

Malgré sont tout petit capteur de compact cet appareil délivre une superbe qualité d’image quand on reste dans les basses sensibilités. A 100 iso il approche la qualité des hybrides expert ou les reflex d’entrée de gamme.

Capteur CMOS 12 millions de pixels
Ecran 3 pouces orientable en tous sens (un vrai plus), non tactile, 920 K points
Viseur (franchement le viseur est un trou de serrure, vraiment pas top mais il permet quand même au moins de voir quelque chose quand les écrans sont éblouis par le soleil).
Vitesse d’obturation : de 60 secondes à 1/4000.
Sensibilité 80-3200 (Il faut bien reconnaître que ce n’est pas un oiseau de nuit).
Vidéo Full HD
Pas de Wi-Fi
Dimensions 11.9 x 7.7 x 5 cm.
Poids : 399 grammes avec batterie.
Prix : environ 430 €.

Ce petit boitier expert délivre vraiment une superbe qualité d’image quand on reste dans les basses sensibilité, dommage que Nikon n’ait pas poussé plus loin en lui ajoutant le Wi-Fi et un capteur plus performant en hautes sensibilités. Le viseur quand à lui est une honte ! Il existait le même sans viseur (le P7700) mais Nikon l’a retiré du catalogue. Malgré cela j’aime beaucoup les images que délivre cet appareil et le zoom à plage focale étendue. Un bon appareil pour le voyage quand on ne veut pas s’encombrer de plusieurs objectifs.