
Dimanche 10 août, une lune impressionante a pu être aperçue dans le ciel : en passant à seulement 357 000 kilomètres de la Terre, au lieu de 384 400 km en moyenne, notre satellite est apparu 14 % plus grand et 30 % plus lumineux que d’ordinaire. Cette proximité, couplée à l’alignement de la lune, de la Terre et du soleil (et donc à une nuit de pleine lune), a abouti au phénomène de lune « périgée-syzigie », ou « super lune ». Il s’est produit déjà deux fois en 2014 : le 12 juillet et le 10 août. Pour la suivante, il faudra attendre le 9 septembre.
Nous sommes le 12 août mais je ne pouvais pas la prendre avant à cause des nuages qui la cachaient le 10 et le 11.
Photo prise à 5 heure 53 avec l’hybride Sony Nex 5N et l’objectif 18-200mm première version. Mode priorité ouverture, mesure de la lumière réglée sur « spot » sinon la lune aurait été grillée, compensation d’exposition moins 2/3 IL, ouverture réglée sur f/8, vitesse 1/400ème de seconde à 100 iso. Mise au point sur un seul collimateur. A 200mm équivalent 300mm. Photo prise à main levée.
J’ai fait à la suite plusieurs photos avec le reflex Canon 40D avec le zoom 100-400mm L et l’hybride Sony a6000 avec le 18-200mm première version, donc le même objectif employé sur le Nex 5N et le A6000. C’est le Nex 5N qui m’a donné le meilleur résultat. La photo est malheureusement fortement recadrée 200mm étant tout de même très juste pour photographier la lune même avec un capteur de reflex APS-C.
Trajet de la lune autour de la terre :

On se demande pourquoi parfois la lune parait bien plus grosse, l’explication est là, à certains moment la lune est beaucoup plus près de nous qu’à d’autres.
La lune voyage sur un parcours elliptique autour de la terre. Une ellipse possède deux foyers, et celui qui n’est pas occupé par la terre est appelé la Lune Noire ou Lilith. Ceci constitue une définition légèrement simplifiée car en réalité, la lune et la terre se déplacent toutes les deux autour de leur centre de gravité commun, et le parcours de la lune ne représente pas une ellipse au tracé net, mais plutôt une courbe tremblotante. C’est pourquoi nous devons faire la différence entre l’orbite moyenne de la lune qui constitue une ellipse légèrement allongée et l’orbite réelle qui vacille autour de l’orbite moyenne à cause de sources variées d’interférence. À l’instar des nœuds lunaires « moyens » et « réels », il existe un parcours « moyen » et « réel » de la lune, de même qu’une Lilith « moyenne » et « réelle ». Le mot « réelle » est écrit entre guillemets puisque les nœuds lunaires ne sont réels qu’environ deux fois par mois, quand la lune est réellement dessus. Le reste du temps, elle est « théorique » comme le nœud moyen.
La Terre et le soleil :
Notons aussi que la Terre ne décrit pas un cercle autour du Soleil mais une ellipse dont le Soleil occupe l’un des foyers. Cette ellipse est très proche du cercle puisque la périhélie (point le plus proche du Soleil) est de 147 092 900 km alors que l’aphélie (point le plus éloigné du Soleil) est de 152 102 900 km. La terre parcourt cette ellipse dans le sens inverse des aiguilles d’une montre à une vitesse moyenne d’environ 29 000 m/sec.
Il s’agit bien d’une vitesse moyenne puisque, selon les lois de Kepler, une planète se déplace plus rapidement à son périhélie qu’à son aphélie (ce qui explique en partie la durée variable des jours solaires).

Si on combine la révolution de la Terre autour du Soleil et le fait que son axe est incliné sur le plan de l’écliptique, on peut expliquer les saisons.
Aux moments des équinoxes, le Soleil se tient exactement au-dessus de l’équateur. Ses rayons ( et donc la ligne des équinoxes) forment un angle droit avec l’axe terrestre et se répartissent uniformément sur les deux hémisphères de notre planète, ce qui a pour conséquence que la longueur du jour est égale à celle de la nuit. L’équinoxe de printemps se produit vers le 21 mars et l’équinoxe d’automne vers le 22 septembre.
Au solstice d’été le Soleil se trouve au zénith à midi pour les points situés sur le tropique du Cancer. C’est le moment où les jours sont les plus longs dans l’hémisphère Nord et où les régions proches du pôle nord sont éclairées en permanence. Le Solstice d’été se produit aux environs du 21 juin.
La Terre est une des neuf planètes qui tournent autour du Soleil. Par ordre d’éloignement du Soleil, elle est en troisième position. Chaque planète tourne à sa propre vitesse autour du Soleil et possède ses propres caractéristiques. Par exemple, Vénus est enveloppée de nuages d’acides et Mars a le plus grand des volcans connus.
Le Soleil mesure d’un bout à l’autre en passant par le centre (diamètre) 1 400 000 kilomètres. Dans son cœur la température est voisine de 15 000 000° (quinze millions de degrés). En surface elle est d’environ 5 700° (cinq mille sept cent degrés). Comme pour toutes les étoiles de l’Univers, c’est l’énergie nucléaire qui produit sa lumière et sa chaleur.
La lune a un diamètre de 3 476 km. Si l’on compare le diamètre de la Lune à celui de la Terre (diamètre 12 756 km), on constate qu’il est environ quatre fois plus petit.
Les planètes qui tournent autour du soleil par ordre d’éloignement :
1. Mercure
2. Vénus
3. la Terre, notre planète
4. Mars
5. Jupiter
6. Saturne
7. Uranus
8. Neptune
9. Pluton
A noter que Pluton a été déclassé en 2013 et est aujourd’hui dénommée « planète naine ».
Pour porter le nom de « planète » celle-ci doit avoir une certaine taille.
Pour l’UAI (Union Astronomique Internationale), les huit planètes répondent aux conditions suivantes :
- elles orbitent autour du Soleil ;
– ont une masse suffisante pour que sa gravité l’emporte sur les forces de cohésion du corps solide et le maintienne en équilibre hydrostatique, sous une forme presque sphérique ;
– ont éliminé tout corps susceptible de se déplacer sur une orbite proche.
Pourquoi la Lune n’est-elle pas une planète ?
Une planète tourne autour d’un soleil et un satellite autour d’une planète. La Lune est donc un satellite.