• Olympus E-P3

    olympus-e-p3-face


    L’olympus E-P3 se démarque du prédécesseur particulièrement par un autofocus beaucoup plus rapide à tel point que ça en fait l’autofocus les plus rapide des hybrides (mais il n’arrive pas au niveau des Sony Nex en basse luminosité). Un énorme bond en avant pour Olympus qui avait la réputation d’avoir un autofocus plutôt lent ! En bonne lumière la rapidité de l’autofocus est bluffante pour ce type de boitier.
    Le capteur micro 4/3 reste un 12 millions de pixels mais le nouveau processeur plus poussé permet l’enregistrement de vidéo en Full HD 1080 en AVCHD. La stabilisation est intégrée au boitier.

    olympus-e-p3_dos

    L’écran arrière est aussi différent, nous passons à un écran tactile Oled de 610 000 pixels de 3 pouces. Un gros changement par rapport à l’écran médiocre de l’E-P2 qui se contentait de maigres 210 000 points. Je ne comprends pas qu’Olympus n’ait pas conservé l’écran basculable de l’E-PL3 sur son modèle haut de gamme ?!

    Un flash escamotable fait son apparition et permet de piloter des flashes distants sans fil.

    La touche Fn2 sur le dessus du boitier peut être personnalisée, (je l’ai entourée en rouge), correction d’exposition,  mesure de la balance des blancs, mise au point manuelle, passage en Raw, etc.

    e-p3_boutons_fn2

    La griffe porte-accessoires permet de fixer un des deux viseurs externes inclinables disponibles, un flash externe, des lampes led pour la macro ou encore le module qui permet de transférer les images par Bluetooth. Il n’y a malheureusement pas de prise pour micro externe stéréo, ni pour une télécommande.

    J’ai trouvé très pratique l’écran tactile pour le choix de la taille du collimateur d’autofocus et de pouvoir soit le déplacer où l’on veut sur l’écran, soit pointer du doigt la zone que l’on désire nette ceci tout en restant dans les modes experts.

    Je trouve dommage qu’un des viseurs externes ne soit pas intégré au kit, le viseur haut de gamme Olympus apporte réellement un plus pour la gestion des fins détails. Il faudra donc compter au moins 200 euros de plus pour le viseur VF-2.

    La gestion du bruit en haute sensibilité : c’est encore un point à améliorer même si la gestion du bruit a progressé nettement. Le Panasonic G3 lui est supérieur sur ce point, lui même distancé par les Nex de Sony. Il y a cependant une amélioration bien visible par rapport à l’E-P2.

    A noter et c’est important l’excellent rendu colorimétrique de l’E-P3. Les couleurs sont très fidèles en bonne lumière ce qui évitera de nombreux post-traitements. Elle sera par contre moins bonne en faible luminosité si vous restez en balance des blancs auto et meilleure mais un peu froide en balance des blancs tungstène.

    Prix : avec le 14-42mm on trouve actuellement ce boitier pour 840 euros et en boitier nu pour 750 euros.


    Principales caractéristiques :

    - Capteur 12 millions de pixels micro 4/3
    - Stabiliasation sur le boitier
    - Ecran : Oled tactile 610 000 pixels, couverture 100%, affichage possible d’une grille d’aide au cadrage, de l’histogramme.
    - Format d’images : 4/3  3/2  16/9ème, carré, 3/4
    - Format de fichier : Jpeg ou Raw, Raw + Jpeg pour la photo. MPO pour la 3D, AVCHD et AVI motion JPEG pour la vidéo.
    - Autofocus 35 points à détection de contraste, sélection auto ou manuelle, mise au point auto, en autofocus continu, en mode suivi. Choix possible d’un seul collimateur et de régler sa taille facilement, déplacement possible dans ce cas de collimateur pour le placer sur la zone de mise au point voulue.
    - Mode de mesure de la lumière : multizones, pondérée centrale, spot. Spot basée sur les hautes lumières, Spot basée sur le ombres.
    - Compensation d’exposition sur -/+ 3 IL
     par pas de 1/3, 1/2 ou 1 IL.
    - Bracketing possible sur 3 images
    - Balance des Blancs : Auto, soleil, nuageux, ombre, incandescent, fluorescent, flash, degrés Kelvin. Personnalisation possible sur les axes rouge-bleu et vert-magenta.
    - Espace couleur : sRVB ou Adobe RVB.
    - Style d’image : corrections sur le boitier de la saturation de la netteté, du contraste sur 5 niveaux.
    - mode rafale : 3 images seconde environ sur 17 raws maximum et illimitée en JPEG.
    - Syncro flash 1/30 et 1/180ème
    - Modes : Auto intelligent (l’appareil choisi pour vous le mode scène adapté), PASM (programme, priorité ouverture, priorité vitesse, manuel) Modes scènes et filtres artistiques (10).
    - Vitesse de 60 secondes à 1/4000ème. Pose longue jusqu’à 30 minutes.
    - Carte mémoire : SDHC SDXC UHS-I Eye-Fi
    - Energie : batterie Li-Ion BLS-5

    Dimensions : 12.2 x 6.9 x 3.4 cm
    Poids : 369 grammes (avec batterie et carte mémoire).

    Prix : avec le 14-42mm on trouve actuellement ce boitier pour 840 euros et en boitier nu pour 750 euros.

    Mise à jour : tarifs observés en janvier 2012 :
    avec le 14-42mm : 780 €

     


    Options :

    Viseur VF-2

    viseur_VF-2

    Viseur VF-2 : environ 199 euros. Excellent, j’ai pu mettre l’oeil devant pour le tester, on distingue très bien les détails très fins comme par exemple les cheveux. Il comporte un correcteur dioptrique pour le régler à sa vue. Il suffit de faire tourner la couronne qui l’entoure. Un bouton à la base du viseur permet de basculer de la vue écran à la vue par le viseur. Il existe un autre viseur mais de piètre qualité (VF-1).
    Sa résolution est meilleure que le VF-3 puisqu’il offre une résolution de 1 440 000 points.



    Viseur VF-3 (sorti en août 2011)

    Le viseur Olympus VF-3 bascule jusqu’à 90°, ce qui facilite la réalisation de photos et vidéos sous des angles difficiles, et même lorsque les conditions de lumière sont pénibles. Sa résolution est de 922 000 points.

    Caractéristiques du viseur Olympus VF-3
    • Haute résolution de 920 000 points à contraste élevé, pour mise au point claire, même par faible luminosité
    • Champ de vision équivalent à 100% de l’image
    • Grossissement d’approximativement 1x pour cadrage aisé
    • Point d’œil de 17,4 mm pour soulager la pression sur vos yeux
    • Large plage de réglage dioptrique allant de -3 à +1 pour les personnes portant des lunettes
    • Poids-plume de seulement 28g
    • Sabot de verrouillage pour arrimer le viseur à l’appareil
    • Etui souple inclus

    Il est légèrement plus petit que le VF-2.

    Le viseur Olympus VF-3 est disponible en coloris argent depuis la mi-août 2011 au prix d’environ 199 euros donc au même prix que le VF-2.

    Ces viseurs peuvent-être montés aussi bien que l’E-P3 que sur l’E-PL3.

    Mise à jour janvier 2012 :
    tarif observé du viseur VF-3 : 159 €
    tarif observé du viseur VF-2 : environ 180 €



    Différences entre l’E-PL3 et l’E-P3 :

    Pour un prix inférieur l’E-PL3 offre une bonne alternative d’autant qu’il possède le même capteur, le même autofocus, la même qualité d’image, une taille plus réduite et un écran orientable. Le flash n’est pas intégré mais est livré avec, venant se greffer sur la griffe porte accessoires.

    La principale différence vient de l’écran en 16/9ème sur l’E-PL3 et 460 000 pixels contre 610 000 pour l’écran de l’E-P3 qui est lui en format 4/3. Le format 16/9ème est plus pratique pour la vidéo mais moins pour ceux qui ont l’habitude de prendre des photos au format 4/3. Il faut noter que l’écran de l’E-PL3 n’est pas tactile. L’E-PL3 a un mode rafale plus rapide que l’E-P3 passant à 5 images par seconde contre 3 pour l’E-P3. L’E-PL3 ne possède pas de niveau électronique.

    Lien : Olympus E-PM1 mini et E-PL3

    Olympus a vraiment fait un gros bond en avant avec ces derniers boitiers (E-P3, E-PL3 et E-Pmini).



    13 responses to “Olympus E-P3”


    • pepite

      Scandale chez Olympus dont le cours de bourse s’effondre :

      Une affaire de malversation financière vient entacher la marque, quel dommage, pour en savoir plus je vous invite à lire cet article :

      Parfum_de_scandale_chez_Olympus

      Cela ne change rien à la qualité de leurs boitiers mais c’est tout de même navrant ce genre de nouvelles.


    • pepite

      J’avais vraiment apprécié la prise en main de l’E-P3 et son écran tactile, il m’a tout de suite fait bonne impression, il est très agrable à tenir en main, la construction est meilleure que celle du Panasonic G3, l’écran est d’excellente qualité, les réglages intuitifs et faciles, le viseur externe de qualité est très agréable aussi. La rapidité de mise au point m’a bleuffée (en bonne lumière) par rapport aux anciens modèles. Il ne lui manque pas grand chose pour battre Panasonic sur le terrain des micro 4/3.

      Le regret : un prix tout de même très élevé ! Surtout quand on doit ajouter le prix du viseur. L’E-PL3 avec son écran inclinable mais non tactile est plus abordable : environ 590 euros en kit avec le 14-42 au lieu de 890 pour l’E-P3.

      Le meilleur rapport qualité/prix pour un hybride micro 4/3 revient tout de même au Panasonic G3 avec viseur intégré et écran orientable en tout sens ainsi qu’une meilleure gestion des hautes sensibilités en kit avec le 14-42 pour 580 euros environ.


    • pepite

      Mauvaise nouvelle :

      Le groupe japonais d’appareils photo Olympus, embourbé dans un scandale financier, s’est avoué jeudi incapable de publier ses comptes avant la date butoir de lundi, un aléa qui a entraîné la mise sous surveillance immédiate de son action en pleine déroute à la Bourse de Tokyo. « Nous pensons que nous ne pourrons pas annoncer nos résultats avant le 14 novembre, limite fixée par la législation financière », a écrit le groupe dans un avis aux actionnaires.

      Olympus a précisé qu’il ne parviendrait pas à remettre d’équerre à temps ses états financiers des précédentes annnées, faussés par des dissimulations de pertes récemment reconnues. Prenant acte de ce communiqué, la Bourse de Tokyo a immédiatement placé le titre « sous surveillance », procédure préalable à une éventuelle expulsion de la liste des entreprises cotées.

      « Nous ferons tout notre possible pour éviter la radiation », avait assuré mercredi le patron du groupe, Shuichi Takayama, conscient du danger au moment où l’entreprise est montrée du doigt de toutes parts. Alors que chaque jour apporte son lot de mauvaises révélations, le titre n’en finit plus de s’effondrer. Il est resté collé toute la séance de jeudi à son niveau le plus bas autorisé pour la journée, en l’absence d’acheteurs, perdant encore 100 yens (- 17,1 %) pour terminer à 484 yens.

      Sa valeur a diminué de quelque 80 % depuis le 14 octobre, date du début d’une sale affaire dans laquelle la firme s’enfonce au rythme des découvertes de malversations qui ont duré des années. Un panel de cinq juristes et un contrôleur financier (mis en place récemment pour élucider les zones d’ombre liées à des commissions et au prix d’entreprises acquises) a décelé des irrégularités comptables et ouvert une boîte de Pandore.

      Les comptes d’Olympus sont désormais passés au crible par les autorités nippones. Le Parti démocrate du Japon (PDJ) pense également mettre en place une commission spéciale sur ce cas très embarrassant qui pourrait en faire surgir d’autres. La société, dont les dirigeants ont répété pendant des semaines « qu’ils n’avaient rien fait d’incorrect », a totalement perdu la confiance des investisseurs. Son image, de même que celle de l’industrie nippone, en souffre, bien que ses produits, ses technologies, ses usines ou ses salariés, qui ont fait la réputation de la maison, gardent leur valeur intrinsèque.

      Les détenteurs de titres Olympus s’en débarrassent à tour de bras, de peur d’être plumés. Le placement sous surveillance du titre donne un mois de délai supplémentaire à Olympus pour annoncer ses comptes rectifiés et validés par des experts. « Si Olympus ne publie pas ses résultats avant la nouvelle date limite du 14 décembre, son action sera radiée », a prévenu Tokyo Stock Exchange, la société qui gère la place financière tokyoïte.

      Olympus a admis mardi avoir masqué à partir des années 1990 des pertes liées à des investissements financiers et avoir ensuite essayé de nettoyer ses livres de comptes en utilisant divers subterfuges.

      Source : Le Monde.


    • pepite

      Suite du feuilleton Olympus :

      Olympus_fait_scandale

      Heureusement que toutes les marques ne sont pas aussi corrompues.

      C’est tout de même très triste car les derniers boitiers sont une vraie réussite mais comme on ignore l’avenir de la boite il vaut mieux attendre de voir si toute cette affaire s’éclaircie avant d’acheter un boitier Olympus.

      Mercredi prochain, le 14 décembre est le dernier jour qu’a Olympus pour présenter ses résultats financiers pour éviter la radiation du Tokyo Exchange.


    • pepite

      Olympus a réussi à présenter ses comptes à la date butoir, on attend la suite.

      « Olympus a remis a plat ses comptes mercredi, révélant un trou de 1,1 milliard de dollars dans son bilan et laissant ainsi penser que le fabricant japonais d’appareils photo et de matériel médical devra fusionner ou vendre des actifs pour rétablir ses finances. Olympus a déposé cinq années de comptes corrigés, ainsi que ses résultats semestriels, quelques heures avant la fin du délai fixé par la Bourse de Tokyo, qui aurait radié la firme de la cote si elle ne s’était pas exécutée ».

      Les comptes les plus récents, à fin juin 2011, montrent une réduction de l’actif net de 84 milliards de yens (1,08 milliard de dollars) et Olympus a précisé qu’à fin septembre, son actif net n’était que de 46 milliards de yens, au lieu de 225 milliards de yens fin mars 2007.

      Il a également révélé une perte nette de 32,33 milliards de yens sur une période de six mois au 30 septembre.

      « Olympus devra très vraisemblablement augmenter son capital. Il vaut mieux pour l’entreprise fusionner avec d’autres plutôt que se reconstruire par elle-même », explique Ryosuke Okazaki (ITC Investment Partners).

      La Bourse de Tokyo a fait savoir qu’elle maintenait Olympus sous surveillance en vue d’une éventuelle radiation.

      Certains des comptes publiés sont assortis de commentaires des commissaires aux comptes ; KPMG AZSA dit ainsi qu’il n’a pu certifier tous les flux financiers liés à la fraude comptable. « Nous n’avons pu rassembler suffisamment d’éléments probants pour auditer certains actifs et montants particuliers », écrit-il.

      La crise chez Olympus a éclaté le 14 octobre lorsque le groupe a remercié son directeur général britannique Michael Woodford. Ce dernier a alors fait part de ses doutes concernant la comptabilité de la firme. Il mène campagne actuellement auprès des actionnaires pour être rétabli dans ses fonctions.

      Le conseil d’administration d’Olympus s’est engagé à démissionner mais veut choisir la nouvelle équipe, ce qui promet un affrontement en assemblée générale entre ses candidats et ceux de Michael Woodford.

      Dans une interview à Reuters, Michael Woodford affirme qu’il recapitalisera Olympus en l’espace de quelques mois s’il revient aux commandes. Il dit privilégier des fonds d’investissement ou un appel au marché pour lever des fonds et préférerait éviter de nouer une alliance stratégique avec une autre firme.


    • pepite

      Suite du feuilleton Olympus :

      Rappel des faits : C’est le plus grand scandale impliquant une entreprise japonaise depuis la faillite de Yamaichi Securities, en 1997. Il éclabousse Olympus, l’un des fleurons industriels de l’archipel, qui emploie plus de 35 000 salariés. Fondée en 1919, cette entreprise est l’un des leaders mondiaux de l’industrie optique, de l’imagerie médicale et de la photo numérique. Mais sa santé est aujourd’hui très affaiblie par les coups de griffe vengeurs de son ex-PDG, le Britannique Michael Woodford, resté quinze jours à peine à sa tête à l’automne dernier.

      «L’affaire Olympus» a éclaté le 13 octobre sur un coup de tonnerre. Devant son conseil d’administration, Michael Woodford, adoubé quinze jours plus tôt en héros à la tête du groupe – comme en leur temps Carlos Ghosn chez Nissan ou Howard Stringer chez Sony -, s’étonne de l’évaporation mystérieuse, ces dernières années, de quelque 1,5 milliard de dollars (environ 1,15 milliard d’euros) des comptes du groupe.

      Parmi les administrateurs, c’est la stupéfaction. Comment ce gaïjin (étranger), tout juste décoré du titre suprême de PDG, au fait de la règle d’or qu’est, au Japon, l’impératif d’harmonie au sein du groupe, ose-t-il désavouer les siens et douter de bilans validés il y a des années ? La sanction tombe, brutale. Le Britannique prodige, nommé directeur Europe d’Olympus à 29 ans, est désavoué par un vote collectif. Limogé sur le champ. Viré pour «méthode de travail inappropriée».

      Le lendemain, le 14 octobre, Woodford est mis dans l’avion pour Londres. Meurtri, il n’en est pas moins confiant. Car l’état-major d’Olympus – il le sait- a commis une grossière erreur : même désavoué, le vétéran Woodford, présent dans la maison depuis trente ans, reste lié à l’entreprise et il se doit de défendre les intérêts d’Olympus.

      Depuis Londres, il prévient qu’il va faire un malheur. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il déballe tout au Financial Times. Des révélations fracassantes. Ses accusations sont si graves que le cours boursier du groupe dévisse : le titre va perdre 70% de sa valeur en un mois.

      Que dit-il ? Woodford accuse son entreprise de truquer ses résultats. Olympus, assure-t-il, a racheté des sociétés à des montants surévalués, et versé en parallèle des commissions extravagantes et injustifiables lors d’acquisitions douteuses en série. Ainsi, en 2007 et 2008, le groupe nippon a-t-il déboursé pas moins de 2,2 milliards de dollars (environ 1,5 milliard d’euros) pour le rachat de Gyrus, un fabricant anglais d’instruments chirurgicaux. Mais d’autres fusions-acquisitions menées par Olympus entre 2006 et 2008 étonnent. Comme celles de trois PME japonaises, sans intérêt stratégique, reprises moyennant des centaines de millions d’euros !

      ________________

      Olympus a échappé au pire. Le groupe d’optique japonais était menacé d’être retiré de la Bourse de Tokyo s’il ne présentait pas ses comptes en bon ordre avant le 15 décembre. Surtout, Olympus devait à cette occasion corriger cinq années d’exercices frauduleux et réintégrer l’équivalent d’1,8 milliard d’euros de pertes cachées.

      Un panel indépendant (mais nommé par Olympus) a mis au jour un réseau de rétrocommissions issues d’acquisitions réalisées à prix d’or pendant vingt ans. Ce schéma semble avoir été mis en place uniquement pour éviter de reconnaître les erreurs de gestion passées, pas pour de l’enrichissement personnel.

      L’ancien directeur général d’Olympus Michael Woodford renonce à tenter de reprendre le contrôle de l’entreprise, secouée par un scandale comptable qu’il a révélé, faute de soutien d’investisseurs institutionnels japonais, rapporte le Wall Street Journal. Michael Woodford annoncera cette décision demain, poursuit le quotidien.

      Limogé de la tête du groupe japonais en octobre, ce Britannique a révélé peu après les premiers éléments d’un scandale comptable portant sur un montant de 1,7 milliard de dollars. Il a depuis tenté en vain d’obtenir le remplacement de la direction actuelle et de retrouver son ancien poste.

      Pour en savoir plus : Olympus_news


    • pepite

      De bonnes nouvelles du côté d’Olympus :

      Samsung n’envisage pas de racheter Olympus après les scandales mais compte bien travailler en partenariat avec Olympus. Cela permettrait à Olympus de continuer à travailler en indépendant de Samsung mais d’y gagner beaucoup au niveau technologique et de profiter par exemple des écrans OLED et de la fabrication des capteurs. Samsung rejoindrait donc la catégorie des micro 4/3 et en profiterait pour sortir des boitiers dans ce format.

      A suivre ;-)

      A part ce partenarait Olympus serait prêt d’annoncer (en février) un nouveau boitier plus pro (mais toujours en micro 4/3) et une nouvelle ligne de produits pour essayer de concurrencer Sony et ses Nex.
      Le boitier serait tropicalisé (ça fait un moment qu’on en parle), avec un viseur intégré.


    • Cyan

      A près l’EP3… à voir aussi sur le forum chasseur d’images l’arrivée d’un « OM-D »…

      reprenant le look des ancien OM argentiques de la marque qui étaient réputés pour leur qualité de fabrication et leur compacité ! J’ai toujours un OM2 et OM4ti… nostalgie…


    • Cyan

      Une photo d’un « détail » seulement de ce nouveau boitier micro 4:3 d’Olympus sur 43rumors.com

      il serait « classic OM design »
      « a magnesium body »
      « weathers sealed »

      E
      « Built-in electronic viewfinder 1.44 million dots (positioned in the center of the body liek the old OM optical viewfinders and same resolution as the external VF-2 viewfinder (Click here to see on Amazon). »


    • pepite

      J’en parlais juste au-dessus de tes deux commentaires ;-)

      L’Olympus OM D sera annoncé aux environs du 8 février, la construction du boitier qui sera tropicalisé semble d’excellente qualité avec un corps en magnésium. Il sera doté d’un capteur de 16 millions de pixels et pèsera nu environ 380 grammes et 425 gramme avec la batterie et la carte mémoire. Il comprendra un viseur, un écran orientable de 3 pouces et 610 000 pixels et sera stabilisé. En Kit il devrait être accompagné du nouvel objectif 12-50mm tropicalisé.

      Maintenant il va falloir voir comment la boîte va se réorganier après les scandales dont elle a été l’objet, elle aura du mal à survivre seule, il faut donc soit qu’elle soit reprise soit qu’elle trouve des partenaires, Samsung est prêt à aider Olympus et est très intéressé par un partenariat.

      Pour blaguer un journaliste a traduit OM-D par : Oh Mon Dieu ! ;-)


    • pepite

      A noter qu’Olympus vient de sortir une mise à jour du firmware pour les Pen E-P3, E-PL3 et E-PM1

      La mise à jour peut être téléchargée depuis le logiciel d’Olympus ou en vous rendant sur le site d’Olympus.

      Mise_à_jour_du_Firmware

      Attendez quelques jours car le site Olympus France ne semble pas encore à jour.


    • Cyan

      L’OM D sera si j’ai bien compris un micro 4:3… si il a un viseur intégré + un écran orientable… Panasonic va avoir du souci à se faire avec le GX1 non ?


    • pepite

      Je pense que l’OM-D sera plus cher !
      … selon les rumeurs il serait à plus de 1100 euros en kit, l’autofocus serait encore plus rapide que celui de l’E-P3.


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