Le D5000 vient s’intercaler entre le D60, en entrée de gamme, et le D90 sans toutefois les remplacer.
Le D5000 doté d’un capteur 12 Mpix (DX) reprend en grande partie les lignes du D60 avec la même prise en main.
Comme le D60 le D5000 n’est compatible qu’avec les objectifs AF-S à motorisation interne supersonique SWM. (Le système antipoussière empêche donc la motorisation de l’objectif par le boîtier). Ce boitier est compatible avec les objectifs Nikkor AF-S et AF-I.
Si l’extérieur ressemble à celui du D60 l’intérieur se rapproche du D90.
On trouve donc un un capteur CMOS 12 Mpix largement suffisant pour des tirages jusqu’au 40 x 60 cm.
L’autofocus comprend un mode avec suivi du sujet, l’appareil recommence même à suivre le sujet lorsque celui-ci quitte le champ puis y revient. L’autofocus sur 11 collimateurs et suivi 3D comprend un collimateur en croix. Le viseur reste malheureusement assez étroit avec un grossissement 0,78x et pas très lumineux, la couverture de l’image du viseur est d’environ 95%.
Ecran LCD de 2,7 pouces 230 000 pixels orientable sur 180° sur l’axe horizontal et -90° / +180° sur l’axe vertical, rotatif à inclinaison variable. Couverture 100%.
Le live view bénéficie d’un nouveau système AF par détection de contraste avec 4 nouveaux modes : zone large, zone normale, détection de visages et nouveau suivi du sujet. Le mode live View comme avec tous les réflex est très lent et ne conviendra que pour les sujets fixes. On est loin du live view du Panasonic G1.
On retrouve le D-Lighting actif du D90, le système Picture Control (paramétrage d’images), la visée directe sur écran, la correction d’exposition sur +/-5 IL et un mode vidéo.
Modes d’exposition :
• Programme Auto [P]
• Priorité vitesse [S]
• Priorité ouverture [A]
• Manuel [M]
• Auto
• Modes scènes.
Mesure de la lumière :
• Evaluative
• Pondérée centrale
• Spot
Vitesse :
• 30 to 1/4000 sec
• Bulb
• Synchro X au Flash : 1/200 sec
Balance des blancs :
• Auto
• 12 présélections
• Réglage manuel
• Bracketing sur 3 images
Bracketing de l’exposition sur 3 images e +2 à moins 2 par pas de 1/3.
Réglages Pictures styles :
• Netteté : Auto, 10 niveaux
• Contraste: Auto, 7 niveaux
• Luminosité: 3 niveaux
• Saturation: Auto, 7 niveaux
• Teinte: 7 niveaux
• Quick Adjust, 5 niveaux
• Réduction du bruit ISO élevé (High, Normal, Low, Off)
• Sensibilité réglable de 200 à 3200 iso (que l’on peut étendre de 100 à 6400 par menu ).
Mode de prises de vues :
• One shot (une seule image)
• Continu 4 images / secondes (à vitesse d’obturation supérieure à 1/250. 67 images en JPEG Fin ou 11 RAW)
• Retardateur 2, 5, 10 et 20 secondes.
• Tardive à distance, réponse rapide à distance (télécommande sans fil ML-L3 en option requise pour le shoot à distance)
• Silencieux
Correction du flash :
• -3 à +1 EV par pas de 1/3 ou 1/2 EV
Correction automatique de l’aberration chromatique latérale.
La vidéo est donc identique à celle proposée par le D90, pas de HD et limitée au 1280 x 720 pixels, 24 i/s pendant 5 minutes. Toujours pas d’autofocus, ni de son stéréo ou d’entrée pour un micro. Le codec reste identique (Motion JPeg) et la vidéo est encapsulée dans un fichier AVI. Une sortie HDMI pour brancher l’appareil en toute simplicité sur un téléviseur.
Nouveautés : nouveaux modes scènes comme le High Key, Low Key, bougie, floraison. De nouveaux filtres comme flou, coloriage ou des fonctions de retouche comme perspective (pour redresser des bâtiments) ou correction des distorsions sont présents.
Autre nouveauté, le boitier dispose d’un intéressant mode de déclenchement silencieux. En réduisant la vitesse de rotation du moteur lors du mouvement du miroir, l’appareil minimise le bruit de la collision du miroir. Tant que l’utilisateur a le doigt sur le déclencheur, l’obturateur ne se réarme pas, ce qui permet de cacher l’appareil pour amoindrir le bruit occasionné.
Rafale : 4 images/seconde sur 7 RAW, ou 25 image en JPEG fin, ou 100 en JPEG Normal. Même c’est insuffisant pour de la photographie sportive elle a le mérite d’être là.
Possibilités de retouches internes au boitier :
• D-Lighting
• Réduction des yeux rouges
• Découper
• Monochromes et d’effets de filtre
• balance des couleurs
• Petite image
• Superposition d’image
• retouche rapide
• Redresser
• Contrôle de la distorsion
• Fisheye
• Contrôle de Perspective
Format de fichier : Raw (nef), Jpeg, Raw+jpeg et Avi Motion jpeg pour la vidéo et en 1280×720 maximum 5 minutes.
Un nouvelle batterie garantie plus d’autonomie.
Le D5000 est compatible avec le système GPS-GP1 de Nikon qui se fixe alors sur la griffe portr accessoires.
Stockage : Cartes SD et SDHC.
Energie : Batterie • Lithium-Ion EN-EL9a (environ 510 photos).
Dimensions : 127 x 104 x 80 mm mm
Poids avec batterie : 611 grammes.
Prix (mars 2010) :
Nikon D5000 avec objectif 18-55mm F3.5-5.6 G VR : environ 590 €
Nikon D5000 avec objectif 18-105mm F3.5-5.6 G VR : environ 700 €
Il existe aussi avec le même objectif non stabilisé mais il vaut mieux opter pour une optique stabilisée.
Un réflex d’entrée de gamme au prix d’un compact évolué qui permettra au photographe exigeant abordant le réflex de mieux controler la profondeur de champ, de régler finement sa focale lors de l’emploi d’un zoom grace aux bagues manuelles, d’avoir de meilleurs images en hautes sensibilités qu’avec un compact et surtout une réactivité bien meilleure. Au niveau de la concurrence on trouvera le 1000D de canon assez similaire.
Pablo85
mars 6th, 2010 à 18:23
Merci Pépite !
)
Pour étrenner cette page, quelques photos issues du D 5000
85Pablog85/NikonD5000
pepite
mars 6th, 2010 à 18:36
Avec tous les commentaires je me demandais si tu trouverais la page.
Je vois que tu as pu la lire.
Tu dois pouvoir bien t’amuser avec le réflex et on retrouve la profondeur de champ plus réduite qu’avec le bridge qui donne un charme supplémentaire aux photos. Maintenant il faut que tu fasses bien attention à tes cadrages, avec un viseur optique c’est plus facile, fais attention aussi aux brindilles qui parfois viennent couper la photo. L’idéal est de ne pas avoir à trop recouper les photos en post-traitement.
Pablo85
mars 6th, 2010 à 21:24
C’est vrai que ça me change beaucoup le viseur optique, c’est beaucoup plus agréable. L’ennui c’est que maintenant je n’ai plus d’excuses !
)
pepite
mars 6th, 2010 à 21:34
Exact
Pablo85
mars 14th, 2010 à 02:26
Un manque surprenant pour un réflex : le bouton testeur de profondeur de champ. Là, obligé de faire des essais. Bon à vrai dire j’arrive à m’en passer (surtout que je n’en ai jamais disposé depuis que je suis passé de l’argentique au numérique et qu’aucun de mes compacts ou bridges n’avaient ni le bouton, ni même… la possibilité de jouer significativement sur la profondeur de champ !
))
Donc quand je veux du flou dans l’arrière plan, j’ouvre le diaphragme à fond, et quand je veux tout net, je ferme au maximum, et c’est marre, non mais. Au bas de l’écran, une petite échelle me signale si l’exposition est correcte, et un message m’écrit en toutes lettres : « sujet trop sombre » (ça c’est quand j’ai oublié d’enlever le cache) ou « sujet trop clair ». Par menu l’appareil peut même nous signaler un « sujet trop moche », ou un « sujet trop beau ». (Là ce n’est pas vrai, c’est juste de l’anticipation
) Il existe bien maintenant des appareils qui détectent les sourires…)
Dans des critiques comparatives du D5000 et du D90 j’ai lu que l’écran horizontal d’infos manquait sur le 5000. Eh bien non, il suffit de baisser l’écran orientable du D5000 et on voit toutes les infos s’afficher à l’horizontale ! Donc on peut les lire du dessus
). Sur le D 90 je ne sais pas, mais sur le D5000 les infos sont bien présentées : il y a même un dessin qui simule en temps réel l’ouverture du diaphragme (un cercle qui s’agrandit ou s’étrécit quand on tourne la molette) et la vitesse d’obturation est représentée sur le pourtour de ce cercle, comme sur un tachymètre.
Une autre fonction intéressante est le télémètre électronique. Quand on l’active, il nous indique si la mise au point est bonne, alors qu’on est en mode de mise au point manuelle. Quand la mise au point sur le collimateur sélectionné n’est pas bonne cela affiche qch comme : <<<<<<>>, les chevrons indiquant dans quel sens tourner la bague de réglage . Et quand elle est bonne, cela affiche : I ° I . D’après mes essais, c’ est efficace. Mais j’attends de le tester sur l’oeil d’une abeille, donc j’attends une abeille
)
Pour le Live view je ne le trouve plus aussi lent depuis que je l’ai réglé sur mode Normal, qui permet de cadrer sur un point particulier du cadre. Par défaut il était réglé en « Priorité visage ». Ce n’est pas de l’instantané comme avec le bridge Canon S5 is ou le Panasonic FZ28, mais si on n’est pas à 3 secondes près, cela ne fonctionne pas mal. Les autres possibilités sont « zone large » pour prendre des paysages avec possibilité de choisir le point AF, et « suivi du sujet », que je n’ai pas encore testé.
Une fonction que j’utilise souvent (et que je retrouve facilement grâce au menu « Réglages récents »), c’est l’intervallomètre. Le week-end je retape une vieille maison. Je pose le Nikon D5000 dans un coin de pièce sur un pied, intervallomètre réglé pour 600 photos toutes les minutes ou toutes les 40 secondes, ça dépend du boulot, et je laisse faire l’appareil. Quand je m’arrête longtemps, j’éteins l’appareil. Quand je reviens, je le rallume, je remets l’intervallomètre qui a gardé les réglages précédents, et hop ! Le soir venu, je visionne sur l’écran le résumé de ma journée. C’est moins long qu’un film, et plus parlant que des photos prises quand on y pense. Une autre fois j’ai photographié le ciel avec l’intervallomètre, cela donne des séquences comme on voit à la télé, où les nuages défilent en accéléré et où toutes les variations de lumière nous apparaissent soudain avec beaucoup de poésie.
Je l’aime bien cet appareil, même si je sais sans doute qu’il y a mieux. J’ai beaucoup de mal à m’en séparer, je l’emmène partout avec moi. Il n’est pas compact, mais j’ai trouvé chez D***thlon un gilet porte-cartouches en résille et toile dont les poches accueillent parfaitement mon D5000 d’un côté, et sa notice de l’autre. Cela n’améliore pas ma ligne, mais quand on aime…
)
pepite
mars 14th, 2010 à 08:20
Coucou Pablo,
Super ton compte rendu
On sent le lien qui t’uni à ton nouvel appareil photo, je me reconnais un peu aussi dans ta description de l’appareil qui te suit partout, je ne peux pas m’empêcher d’avoir toujours un boitier avec moi.
Pour le testeur de profondeur de champ et oui Nikon joue les vilains, comme le D40 le D5000 n’a pas de bouton test pour celle-ci. Je trouve ça un peu mesquin de leur part mais bon.
A ce propos tu dis : « Donc quand je veux du flou dans l’arrière plan, j’ouvre le diaphragme à fond, et quand je veux tout net, je ferme au maximum ».
Fais attention quand tu fermes à fond, à partir de f/11 les appareils photos numériques sont sensibles à la diffraction, c’est à dire que la qualité du fichier va baisser.
Par contre pour l’intevallomètre c’est un plus intéressant. Continue de nous tenir au courant de tes aventures avec ton D5000, Tu racontes bien et c’est un vrai plaisir de te lire
Jacques Gana
mars 14th, 2010 à 11:16
C’est vrai, super compte rendu, mais ca manque quand même un peu d’images ! Pépite, tu es sûre qu’on ne peut pas mettre d’images dans les commentaires ?
(en wiki, en bbcode ou mieux en html, avec des liens externes ?)
pepite
mars 14th, 2010 à 13:01
Oui je suis sûre, d’un côté c’est dommage et d’un autre ça m’évite que l’on me balance des images de 5 ou 10 Mo ou des virus.
Même moi je suis obligée de les rentrer en code quand je veux les mettre dans un commentaire.
pepite
mars 14th, 2010 à 13:01
Mais rien n’empêche de me poster des photos en me demandant de les mettre dans un commentaire en spécifant l’article et le commentaire où doit apparaitre la ou les photos sans oublier de me donner votre pseudo.
J’essairai de vous rajouter un barre wiki quand je peaufinerai un peu plus le design
Pablo85
mars 17th, 2010 à 00:56
Tant mieux si mes petits commentaires sur le Nikon D5000 ne vous paraissent pas trop ennuyeux, car ce n’est certes pas par mes connaissances techniques que je pourrais vous intéresser, moi qui viens ici pour apprendre et comprendre, et qui ne repars jamais bredouille de la lecture de ce blog. La photographie me semble avoir un point commun avec la musique : on peut l’aimer et la pratiquer même sans en être un génie, on peut l’apprendre toute sa vie, et se faire plaisir à chaque étape de notre chemin vers la maîtrise. Avec ce blog de Pépite, je trouve que la photo acquiert en outre une dimension chorale qu’on ne trouve pas ailleurs, un partage de passion ou chaque participant joue sa partition dans une sorte d’œuvre commune. Et il y a même des couacs !
)
Pour accéder au souhait d’images du D5000 formulée par Jacques, je vous joins le lien vers l’album Picasa où je verse quelques photos de ce boîtier, équipé du grand angle-zoom AF S 18-105 mm f 3.5-5.6. Ce ne sont que des photos d’apprenti, et je vois moi-même plein de choses à améliorer, d’erreurs à ne pas refaire : j’avais réglé le boîtier pour les photos de ce matin avec un peu de saturation (menu Prise de vue/Régler l’optimisation d’image/Saturée/Accentuation +1/Saturation +1/Teinte +1) et ça a affecté les couleurs des photos ! (pfff si on peut même plus jouer !
) )Dans ce menu Optimisation d’image on a le choix entre Standard / Neutre / Saturée / Monochrome / Portrait / Paysage, et dans chaque rubrique un sous-menu Accentuation / Contraste / Luminosité / Saturation / Teinte. Il y a de quoi faire et si on veut chaque photo peut devenir une pièce unique !
Autre erreur commise ce matin : celle de ne pas sous-exposer les clichés pour photographier des oiseaux blancs par une matinée de grand soleil. Ce n’est pas la faute de mon D5000, non non, c’est la mienne. Lui il peut baisser (ou augmenter) l’exposition jusqu’à -5 IL par pas de 1/3, mais moi je ne l’ai pas fait. A cause de ma négligence, deux beaux cygnes et plein d’autres volatiles ont fini, cramés, à la poubelle aujourd’hui ! quel gâchis !
) Ceux qui ont survécu sur les photos mises en ligne sont quand même un peu atteints par les hautes lumières, tout ça sur fond d’herbes roussies par ma faute et ma sotte envie de saturer les couleurs « pour voir » !
Autre idée de génie : puisque je photographiais des oiseaux je me suis dit que ça serait bien de choisir le mode vitesse, et tant qu’à faire prendre le maximum, le 1/4000ème pour figer la volaille, que l’ouverture suivrait. Oui, super, toutes les photos étaient sombres, on aurait dit du poulet carbonisé. Tout ça parce que je n’ai pas voulu lire l’écran qui m’indiquait désespérément « LOW ! » Finalement il me semble qu’il vaut mieux choisir Priorité ouverture, ouvrir à fond comme ça l’appareil choisit la plus rapide vitesse qu’il peut et la photo est OK.
Bon, l’écran du D5000 n’est pas son point fort, il ne fait pas mieux par exemple que le bridge Panasonic FZ28, avec une résolution de 230.000 pixels. Le G1 avec son million et demi de pixels semble un OVNI, par comparaison. Au quotidien, cela veut dire qu’il est malaisé de juger d’une photo qu’on vient de prendre au seul vu de l’écran. C’est une fois sur l’ordinateur qu’on voit s’il y a quelque chose à sauver (et souvent il y a quelque chose à sauver !) Par contrecoup, il m’arrive de croire qu’une photo sera meilleure que ce que je vois, vu que l’écran n’est pas terrible et que je le sais. Et par contrecoup du contrecoup, je m’abstiens de corriger des défauts que j’attribue à l’écran. (Ça va, vous suivez ?:o) )
J’ai comparé la photo à la musique, mais je me demande si je n’aurais pas dû la comparer à la cuisine : on peut adorer la faire… du moment qu’on ne la mange pas soi-même !
)
Car le pire dans tout ça c’est que je me régale à louper des photos avec ce D5000 ! Il est très agréable à utiliser, j’adore son bruit,sa prise en main, je sais que je peux compter sur son mode intelligent quand je suis, moi, sur le mode semi-abruti. J’étais content d’avoir pu prendre la photo du chien debout et appuyé sur son portail, je l’ai prise très vite, depuis la voiture, m’arrêtant juste un instant devant chez les gens, vite fait avant d’attirer leur attention. Je n’aurais pas fait mieux avec un compact…
)
Maurice Albray
mars 17th, 2010 à 08:47
Joli texte d’un amoureux de son appareil, à la fois un peu musicien, un peu cuisinier (peut-être) mais surtout poète dans son approche de cette partition entre le photographe et son matériel.
C’est avec plaisir que nous découvrons les photos de Pablo au fur et à mesure de ses balades.
Leicam
mars 17th, 2010 à 09:26
Joli texte de noctembule,Pablo85, trés poetico-technique et à mon gout….mais il n’ est pas ¨honteux¨d’ expérimenter toutes les possibilités d’ un boitier…cela permet aussi d’ aprendre les limites du matériel.
Même les plus grand photographes ( Jean-Loup SIEFF ) ont p
Leicam
mars 17th, 2010 à 10:08
Joli texte de noctembule,Pablo85, trés poetico-Musico-Culino-technique et trés à mon gout…
Ta série sur le vol des oiseaux n’ est pas si mal pour un violant contre-jour…le boitier me semble plutôt bien calé dans ces vues là…! et puis un petit traitement pour paufiner l’ exposition n’ est pas interdite il me semble.
En tout cas il n’ est pas ¨honteux¨d’ expérimenter toutes les possibilités d’ un boitier…cela permet aussi d’ apprendre les limites du matériel et qui sait de découvrir ses propres affinités.
Même les plus grand photographes ( Jean-Loup SIEFF par exemple) ont passé leur jeunesse à expérimenter les différentes optiques dont ils disposaient et les couples pellicules / produits chimiques / papiers photos avant de s’ arrêter un jour sur une technique et ne plus l’ abandonner ( Le Leica M et le 21 mm, la TriX Kodak 400 iso, développée dans le D76 et les papiers Ilford barytés dans la majorité des cas pour Jean-Loup SIEFF ).
Nul doute que jeune photographe aujourd’hui, Jean-Loup SIEFF aurait fait un large tour des possibilités de la technique numérique.
Aprés toutes ces années passées dans ces expérimentations il vient un temps ou la lassitude gagne, ou l’ on choisi de se simplifier la vie à
l’ extrème et on se surprend à utiliser les automatismes dans la majorité des cas…le le sais car c’ est de moi dont je parle…!!!!
Exit le Zone système du ¨révérent père Ansel ADAMS¨ et autre YOB systémes trés largement développé en 1987 par Thibeau Saint-James dans sa superbe Thése en trois tomes édité chez CIL ( Les films photographiques / la prise de vue et le développement / boitiers et objectifs )
Au musée la cellules à main Profisix de Gossen et son additif Télé ( mesure spot ).Elle fonctionne toujours mais aurait bien besoin d’ un ré-étallonnage…mais quoi faire…????
Aujourd’hui,en plus des superbes cours mis en ligne par pepite on trouve des ouvrages trés bien fait sur le numérique comme la dernière série de Micheal Freeman que j’ ai feuilleté la semaine dernière à la FNAC….
J’ai sous les yeux son ouvrage ¨Photographier toute la nature¨ édité chez BORDAS en ……1984….!!!!
Les pros n’ ont pas le choix…s’ adapter ou disparaître….!!!
Continue comme cela Pablo85…c’ est gage de progrés.
Sauf erreur, je n’ ai pas vue ton site dans la rubrique ¨photos des lecteurs¨..?
pepite
mars 17th, 2010 à 11:14
En tout cas une chose est certaine Pablo tu as des dons de conteur, on commence à te lire puis on ne lâche plus, tant tu racontes bien
J’ai ajouté tes deux liens dans la galerie des lecteurs (pour le FZ28 et le D5000).
En ce qui concerne la saturation, il faut savoir que lorsque l’on la pousse on détruit aussi des détails. Il vaut donc mieux la régler en post-traitement sauf si les photos sont vraiment ternes au départ.
Ce qui a affecté la couleur de tes photos c’est le réglage de la « teinte », ce réglage ayant pour but de rendre les photos plus chaudes ou plus froides.
Ces réglages (Standard / Neutre / Saturée / Monochrome / Portrait / Paysage, et dans chaque rubrique un sous-menu Accentuation / Contraste / Luminosité / Saturation / Teinte) tu les retrouveras sur tous les réflex de toutes les marques. En règle générale on se met sur neutre ou standard, on pousse un peu l’accentuation (mais pas trop si un jour tu veux faire de grands tirages) et on joue sur le contraste.
Jouer sur le contraste en le poussant a un défaut : il a tendance à pousser les hautes lumières et les ombres vers les extrêmes, donc à griller les teintes claires et boucher les ombres, en cas de scènes très contrastées il m’arrive de baisser le contraste de 2 crans, très rarement de l’augmenter sauf parfois en hiver lors de scènes vraiment très plates. Suivant les appareils photos et leurs tendances à griller les hautes lumières je le baisse d’un ou deux crans mais toujours d’au moins 1 cran par défaut (sauf sur le Pentax K-x). Je joue ensuite sur les courbes en post-traitement si la photo manque de peps ce qui me permet de régler finement le contraste sans griller les hautes lumières.
Pour les oiseaux blancs, je compense toujours l’exposition, cela peut aller de moins 2/3 de IL à carrément moins 1 IL complet. Si les oiseaux sont sur une surface comme de l’eau, l’eau renvoyant la lumière du ciel il m’est même arrivé de compenser de 1.5 IL.
Tu as un histogramme sur ton appareil, il faut le vérifier dans les cas où tu as des doutes pour les hautes lumières. Je ne sais pas si tu as un mode zébra sur le D5000, si oui règle le dans les menus afin qu’il fasse clignoter les hautes lumières grillées à la lecture de la photo.
Une fois que l’on connait bien son appareil c’est un peu comme une voiture, au fur et à mesure qu’on la connait mieux les réglages deviennent instinstifs, sans y penser. Connaissant les réactions de l’appareil en telle ou telle circonstance on ajuste automatiquement les réglages en fonction. Mieux on connait sa voiture mieux on conduit, pour l’appareil photo c’est pareil, mieux on connait ses réactions suivant les sujets mieux on adapte les bons réglages.
Pour le moment tu es en phase de découverte
Je suis toujours en mode priorité ouverture sur mes boitiers, tout en surveillant la vitesse dans le viseur. Si tu manques de vitesse sur un réflex tu peux soit ouvrir plus le diaphragme, soit monter un peu en iso, (ou même les deux) tu gagneras en vitesse.
Pour des sujets précis (oiseaux, autres animaux, portraits) j’ouvre le diaphragme ce qui me permet d’une part de monter en vitesse et d’autre part de flouter le fond tout en ayant un sujet net. (avec un seul collimateur de mise au point sélectionné, pour que ce soit mon sujet qui soit net).
Pour les oiseaux en vol par contre la mise au point étant plus difficile et l’arrière plan n’ayant pas besoin d’être flouté tu peux te mettre à f/5.6 ou f/8 et en mise au point multi-collimateurs.
Pour la lecture de tes photos il est certain que l’écran du D5000 n’est pas meilleur que ceux d’un compact, donc fies toi plutôt à l’histogramme.
Je vais te rassurer l’écran du 5D 24×36 de Canon n’est pas bien meilleur et n’est pas fidèle en couleur. Je ne me fie donc pas vraiment à l’affichage écran des appareils.
La photo a ceci de passionnant c’est que l’on a jamais fini d’apprendre, aucune lassitude, toujours quelque chose à découvrir suivant les lumières, le sujet, le cadrage…
Un réflex est un appareil différent des autres, il est fait pour donner des photos plutôt neutres (si on ne pousse pas les réglages netteté, saturation, contraste), pour laisser au photographe le soin de tirer la quintessence des fichiers en post-traitement.
Plus les réglages sont neutres à laprise de vue plus le photographe aura de latitude en post-traitement.
Les photographes venant du compact et du bridge sont déroutés au début parce qu’ils voudraient avoir des photos prêtes au tirage dès la prise de vue. Seulement les réglages poussés donnent des photos claquantes mais avec plein de défauts (manque de détails, couleurs souvent trop saturées, photos difficiles à post-traitées). Les constructeurs ayant bien compris le désir des photographes venant des compacts poussent le mode auto, qui donne de très bon résultats… tant que la prise de vue ne pose pas de problème particulier.
Il est toujours facile de rajouter de la saturation en post-traitement, du contraste aussi, et au moins les réglages effectués en post-traitement correspondent à chaque photo alors que le réglage boitier va s’appliquer souvent à une série de photos à moins que l’on ne les règle soit même à chaque fois pour chaque photo, (et en vérifiant l’histogramme à chaque photo). Je mets mes boiters Canon sur neutre ou fidèle, jamais sur des réglages à fort contraste qui tuent la dynamique. Je soigne mes réglages ouverture/vitesse/iso et compensation d’exposition si il le faut en fonction des photos à prendre. Le reste se fait en post-traitement.
Le post-traitement lorsque l’on en a l’habitude demande très peu de temps si on a fait attention à la prise de vue, environ 1 minute par photo.
C’est une philosophie différente. Avec un réflex on essaie de tirer la quintessence du boitier.
Plus tu vas connaitre ton boitier plus tu vas le « comprendre », cet ami qui fixe ces images qui t’interpellent et comme tu le dis si bien, c’est aussi en faisant des erreurs que l’on apprend
Quand tu as le temps, essaie de prendre tes photos avec divers réglages, par exemple : pour la même photo, en mode priorité ouverture, avec exactement le même cadrage et même focale, et mise au point faite sur un seul collimateur et exactement au même endroit : compensation à 0, compensation -1/3, compensation moins 2/3.
Ensuite tu refais la même photo avec la compensation à 0 mais tu modifies le contraste boitier : -2 puis -1 puis 0 puis +1 puis +2 (par exemple).
Ensuite sur ton PC tu regarderas ce qui donne le meilleur résultat.
Il y a de quoi s’amuser
Pablo85
mars 22nd, 2010 à 23:33
Bonjour à vous que je lis régulièrement avec plaisir. Comme le dit si bien Maurice, la lecture de ce blog devient vite indispensable, comme le café du matin (quand on aime le café). Je regrette de n’avoir pas beaucoup de temps pour participer davantage (quand je ne suis pas au boulot, je travaille à ma vieille maison) , il y a même des jours où je ne parviens pas à lire tous les commentaires, et ça me navre. Je vous remercie, Pépite, Maurice, Leicam pour vos instructifs, érudits et bienveillants commentaires. Je suis confus et ravi de tous les conseils et éclairages que vos paroles m’apportent, ils consolident ma passion de la photo en me permettant d’apprendre plus vite et mieux, car comme le chantait Brassens « Une passion sans technique n’est qu’une sale manie ». C’est peut-être un peu exagéré, mais il y a un fond de vrai.
Dans votre expérience et vos expériences, j’entrevois tant de potentiel, d’horizons à explorer ! C’est vraiment stimulant.
pepite
mars 22nd, 2010 à 23:49
Merci Pablo
C’est grace à vous tous aussi que j’ai envie de continuer à entretenir mon blog, continuer les cours, donner les principales nouveautés, essayé d’aider et de partager cette passion de la photo
Quand j’avais construit mon premier site photo, je voulais absolument qu’il soit convivial et que chaque personne qui vient s’y sente à l’aise et bien accueillie. Que tout le monde y trouve sa place, les jeunes, les moins jeunes, les débutants, les passionnés, les experts… et que tout le monde trouve sa place.
C’est aussi grace à vos encouragments que par vents et marées j’ai toujours continué, même quand mes blogs rendaient l’âme. Donc moi aussi je vous dis merci pour votre bonne humeur, votre sincérité et votre participation aux discussions.
Pablo85
avril 1st, 2010 à 22:38
Bonjour Pépite, j’ai bien peur de poser une question idiote, mais est-ce qu’on peut utiliser une bonnette macro de marque Canon sur un appareil Nikon ?
Pablo85
avril 1st, 2010 à 23:25
Oups, j’ai modifié le nom de mon album Picasa web, pour rajouter les caractéristiques de mon objectif, et je crois que ça a faussé le lien… Je recopie ici le bon lien : http://picasaweb.google.fr/Pablo85
pepite
avril 1st, 2010 à 23:35
Bien sûr
Une bonnette macro de n’importe quelle marque peut-être utilisée sur n’importe quel appareil, et n’importe quel objectif. La seule chose importante est le diamètre de la bonnette que tu vas choisir, et le diamètre de ton objectif pour le filtre.
Il n’y a pas de question idiote et d’ailleurs d’autres personnes seront peut-être très contentes que tu ais posé cette question.
Les bonnettes Canon sont les meilleures donc tu fais un bon choix.
je ne sais pas quel est le diamètre de filtre pour tes objectif mais ça doit être marqué dessus, il doit être inférieur ou égal à celle de la bonnette que tu dois acheter.
Si tu prends par exemple la bonnette Canon en 58 mm, il faut que le diamètre de filtre pour tes objectifs soient soit de 58 mm soit plus petits. Si le diamètre de ton objectif est plus petit il faut commander un fine bague d’adaptation pour monter ta bonnette, par exemple en admettant que le diamètre de filtre pour l’objo soit de 55, il te faudra une bague d’adaptation 55/58.
pepite
avril 2nd, 2010 à 08:19
J’ai mis ton lien à jour dans la galerie des lecteurs
Pablo85
avril 2nd, 2010 à 12:27
oh merci Pépite pour tes réponses, et désolé de t’avoir donné du travail en plus avec le lien ! bonne journée
pepite
avril 2nd, 2010 à 12:28
Pas de souci, bonne après midi à toi aussi
Pablo85
mai 13th, 2010 à 23:44
Après deux mois d’utilisation du Nikon D5000, je ne regrette pas d’être passé au reflex, après plusieurs bridges. La qualité du viseur est un « plus » énorme, comme de voir « Avatar » au cinéma en 3 D par rapport à une copie en 2D et en Divx sur un écran télé poussiéreux.
Ce qui me frappe aussi, c’est la gestion du bruit quand on monte dans les ISO. Pépite a souvent souligné ce point, mais c’est vraiment étonnant de voir les photos qui sortent à 400, 800 ou 1600 ISO. Au début j’hésitais, je pensais qu’un petit coup de flash rendrait service pour une photo d’intérieur un peu sombre. Je me suis rendu compte que les photos d’intérieur sombres sont meilleures à 1600 ISO sans flash (plus de contraste, meilleures couleurs, plus de profondeur, détails préservés) qu’à 200 ISO avec flash. C’est le mode automatique qui m’a appris cela. Le D5000 a deux positions auto sur sa molette de réglages : une toute auto, l’autre toute auto mais flash interdit. Bien pratique pour aller dans les musées et dans les lieux où les photos sont autorisées mais pas les flash.
Un autre avantage marquant est la possibilité d’agrandir les photos sans perdre trop de qualité. Je ne sais pas à quoi c’est dû, aux 12 M de pixels ou au capteur…, mais on peut recadrer une photo de façon très étroite en gardant un résultat acceptable, avec un bon niveau de détails.
Au début je trouvais le Live view un peu lent, surtout avec un écran de seulement 230.000 pixels (pareil que sur mon bridge Panasonic) mais j’ai fini par lui trouver une belle utilité pour la macro, surtout quand j’utilise un pied. En effet, outre qu’il est orientable, l’écran permet d’agrandir progressivement la visualisation de la zone de mise au point. Pour faire la mise au point sur l’œil d’un insecte on peut grossir le rectangle central jusqu’à ce qu’il remplisse presque tout l’écran et soit laisser faire l’autofocus soit utiliser la mise au point manuelle. Une fois la photo prise, c’est cette zone là qui sera nette sur la photo. C’est très confortable à l’usage et compense un peu le manque de définition de l’écran. (Rappel : le live view est plus rapide pour la mise au point en mode « normal », plutôt que « portrait » ou « wide » (large)).
Sur DigitalToyShop j’ai trouvé la télécommande pour le D5000 (pour moins de 30 euros) et j’ai été surpris de sa petite taille : elle a des dimensions voisines d’un ticket de métro, mais en plus épaisse. Elle fonctionne aussi bien derrière que devant l’appareil, sous plusieurs angles, et il y a un réglage qui déclenche la prise de vue 2 secondes après l’activation de la télécommande, si on veut.
Mon seul regret, c’est le prix des objectifs Nikon ou Nikkor neufs. J’ai envie de faire de la macro, mais le 105 VR 2,8 micro coûte plus cher que mon boîtier actuel avec le 18-105 mm 3.5…Cela fait cher pour flouter le derrière des insectes et pour rater l’envol des abeilles !
Si vous avez de bons tuyaux, n’hésitez pas
)
pepite
mai 14th, 2010 à 09:24
Bravo pour tes explications qui donneront surement à beaucoup l’envie de passer au réflex.
C’est précis, bien expliqué.
En ce qui concerne les objectifs c’est toujours le même problème surtout depuis que le prix des boitiers a fortement baissé pour en arriver au prix d’un bon compact. J’ai eu le même souci pour le Pentax et son excellent objectif macro stabilisé, plus cher que le boitier. Si on ne m’avait pas offert l’objectif je ne l’aurai surement pas acheté au vu de son prix, bien que ce soit le prix de tous les 100 macros. Mais tu verras à l’utilisation que ces 100 macro sont étudiés pour faire ressortir les infimes détails des petites bêtes donc avec un piqué supérieur à la moyenne des objectifs. Sans oublier que ces optiques fixes « Macro » peuvent être utilisées pour bien autre chose que la macro ce qui est un gros avantage par rapport aux bonnettes.
Le 105 VR de Nikon est réellement un bon investissement et tu verras que le piqué de l’objectif est superlatif.
A propos du prix des objectifs, Nikon vient d’annoncer la sortie du Nikkor AF-S 200-400mm f / 4 ED VR II, une version révisée de son téléobjectif zoom. Les gains de la version VR II sont au niveau du mécanisme de stabilisation d’image améliorée, de l’enrobage cristal nano et le mode A / M accent qui est apparu dans les optiques Nikon récentes.
Le VR II remplace l’objectif VR original, lancé en 2003.
Il sera disponible à la vente ce mois-ci, pour un prix estimé de 7400,00 € (si, si tu as bien lu) !
Tu vois finalement le 105 VR n’est pas aussi cher que ça
Olivierdu95
mai 14th, 2010 à 17:26
merci Pablo85 pour ton retour d’expérience, on voit que tu te régales
Pablo85
mai 14th, 2010 à 21:40
Lol Pépite, vu sous cet angle effectivement le 105 VR est donné !
) Cela m’a fait grand bien de te lire car l’objectif de mes rêves existe donc bel et bien. Comme on dit « le prix s’oublie, la qualité reste », et ton avis sur le 105 VR lève mes dernières hésitations. Ce ne sera pas pour demain, mais d’ici quelques temps, ce beau caillou sera dans ma besace !
)
après avoir vu tes photos, j’ai commandé aussi le tube adaptateur de la bonnette Raynox pour le panasonic FZ28 . C’est donc de ta faute !
)
Bonjour à toi Olivier
pepite
mai 14th, 2010 à 22:21
C’est vrai que tout est relatif, mais il est certain que les optiques peuvent passer de boitier en boitier et que c’est toujours l’optique qu’il faut privilégier.
C’est comme en musique sans bonnes enceintes la meilleure chaine ne donnera que du son médiocre, sans bon objectif on ne tirera pas la quintessence du boitier.
Pablo85
mai 15th, 2010 à 22:31
C’est très vrai Pépite, et ta comparaison avec la musique me rappelle une remarque d’un musicien : » la qualité finale d’un ensemble hi-fi est celle de son élément le plus faible »… (toujours ce fameux maillon faible !)