Photographie:
1) La plus connue :
Si ta photographie n’est pas bonne, c’est que tu n’étais pas assez près.
Robert Capa
Mais je vous en ai cherché d’autres :
2) La photographie, c’est le photographe. C’est un art ; c’est mieux qu’un art, c’est un phénomène solaire où l’artiste collabore avec le soleil !
Alphonse de Lamartine
3) Jacques Prévert qui me comprenait très bien m’avait dit un jour : C’est toujours à l’imparfait de l’objectif que tu conjugues le verbe photographier.
Robert Doisneau
J’aime le jeu de mot sur l’objectif
4) Tu ne prends pas une photographie, tu la crées
Ansel Adams
5) Cela fait partie du travail du photographe de voir plus intensément que la plupart des gens. Il doit avoir et garder en lui quelque chose de la réceptivité de l’enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui pénètre dans un pays étrange.
Bill Brandt
(J’aime beaucoup aussi celle de Bill Brandt).
6) En photographie, ce n’est pas le photographe qui est important.
Yann Arthus-Bertrand
7) La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard.
John Stuart Mill
-8) Un photographie, c’est un arrêt du coeur d’ une fraction de seconde.
Pierre Movila
(joli !)
9) Je photographie ce que je ne peux pas peindre, je peins ce que je ne peux pas photographier
Man Ray
10) Il faut aimer la solitude pour être photographe.
Raymond Depardon
11) La composition doit être une de nos préoccupations constantes, mais au moment de photographier elle ne peut être qu’intuitive, car nous sommes aux prises avec des instants fugitifs où les rapports sont mouvants.
Henri Cartier Bresson
12) Tout le monde peut être beau ou médiatique… pourvu que le photographe ait du talent.
13) Une image vaut mieux que mille mots.
Confucius
14) Les touristes découvrent sur leurs photos les sites qu’ils avaient renoncé à regarder pour trouver le temps de les prendre.
Jean Delacourt
15) Photoghraphier c’est tendre un piège. Soit on met en place la trappe et on attend que la victime tombe dedans, et on appelle cela du reportage ; soit on déplace la trappe pour qu’elle tombe dedans à coup sur, et on parle d’art.
Pierre Movila
Quand William Klein parle du photographe (et de lui même) :
16) « Après les avoir prises (les photos) on les lit comme un texte, de gauche à doite.
Ce qu’il voit à travers le viseur : son hésitation, ses ratages, son choix. Il choisit un moment, un cadrage, un autre moment, un autre cadrage, il s’acharne, il s’arrête. On voit rarement toutes les photos, on ne voit que la photo choisie. On ne voit pas l’avant et l’après. (c’est lui qui parle).
Une photo prise : 1/125ème de seconde, c’est ce qu’on connait du travail d’un photographe… Un centaine de photos, peut-être 125 c’est une œuvre, ça fait en tout 1 seconde… peut-être 250 photos, ce serait déjà un œuvre conséquente et ça ferait deux secondes : La vie d’un photographe, même d’un grand photographe comme on dit… : 2 secondes. » Vous pouvez lire la suite des réflexions de William Klein dans l’article que je lui ai consacré (cliquez sur le lien) : ► William Klein
17) Le réaliste s’il ets un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante que la réalité elle-même.
Guy de Maupassant.
18) On est toujours plus vieux que sur la photo.
Anonyme.
Et oui cela nous ramène au temps qui passe
19) Et bien sûr comme le rappelle Leicam :
Le mot « photographie » provient de deux racines d’origine grecque :
- le préfixe « photo- » (φωτoς, photos : lumière, clarté) — qui procède de la lumière, qui utilise la lumière ;
- le suffixe « -graphie » (γραφειν, graphein : peindre, dessiner, écrire) — qui écrit, qui aboutit à une image.
Littéralement : « Peindre avec la lumière ». C’est vraiment très joli
20) Bien modestement, je compare souvent le photographe au pêcheur (à la ligne, bien sûr !) : il arpente inlassablement la rivière à l’affut du bon instant, du bon moment, puis il ferre. Alors, il y a quelque chose au bout…..ou rien. Il va peut-être garder un poisson sur cent, parce que celui la est exceptionnel et qu’il veut en profiter à sa guise, et il rejettera les autres à l’eau pour qu’ils continuent leur vie car, pour lui, c’est l’instant de la prise qui compte, c’est la que son coeur s’arrête une fraction de seconde.
Ainsi en est-il pour nous, photographes, nous ressentons la même extase quand nous pressons enfin le déclencheur, que le pêcheur quand il ferre (et, hélas, que le chasseur quand il tire car lui, il détruit, alors que nous créons). Et ensuite, comme le pêcheur, nous ne gardons que « LA » pièce unique et rejetons les autres.
Corbes.
L’amour et l’amitié.
Par amour pour toi,
Je t’attendrai autant qu’il faut.
Je t’aimerai, je t’accepterai,
Je te respecterai,
Je t’épaulerai.
Je pardonnerai sans oublier.
Je t’aiderai à traverser chaque moment
En t’offrant ma main, sans lâcher la tienne.
Seul on marche plus vite.
A deux on marche plus loin !
On a pas besoin d’un conte de fée, on a juste besoin de quelqu’un avec qui on est bien.
Grey’s Anatomy
Quand vous faites une confiance totale à quelqu’un, sans aucun doute, à la fin vous obtiendrez deux résultats : soit une personne à vie, soit une leçon à vie.
N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès.
Essayez de devenir un homme qui a de la valeur.
Albert Eistein
Quand vous êtes important dans les yeux ‘une personne, elle trouvera toujours du temps pour vous, pas d’excuses, pas de mensonge et pas de promesses non tenues…
Ne fais pas à autrui, ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse.
Et bien sûr ce célèbre poème de Ronsard :
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au votre pareil.
Las ! voyez comme en peu d’espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir !
O vraiment marâtre Nature,
Puisqu’une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vôtre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
La rose, fleur rapidement fanée et qu’il faut cueillir dès sa floraison, est devenue une métaphore canonique de la brièveté de l’existence humaine dans la poésie française du xvie siècle, en particulier avec les poètes de la Pléiade. Ronsard écrit ainsi : « Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie » dans ses « Sonnets pour Hélène » :
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle ! »
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre, et, fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
_________________________
Si tu t’imagines
Si tu t’imagines
si tu t’imagines
fillette fillette
si tu t’imagines
xa va xa va xa
va durer toujours
la saison des za
la saison des za
saison des amours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures
Si tu crois petite
si tu crois ah ah
que ton teint de rose
ta taille de guêpe
tes mignons biceps
tes ongles d’émail
ta cuisse de nymphe
et ton pied léger
si tu crois petite
xa va xa va xa va
va durer toujours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures
les beaux jours s’en vont
les beaux jours de fête
soleils et planètes
tournent tous en rond
mais toi ma petite
tu marches tout droit
vers sque tu vois pas
très sournois s’approchent
la ride véloce
la pesante graisse
le menton triplé
le muscle avachi
allons cueille cueille
les roses les roses
roses de la vie
et que leurs pétales
soient la mer étale
de tous les bonheurs
allons cueille cueille
si tu le fais pas
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures
Raymond Queneau
L’instant fatal
Ce poème fut remis à Juliette Gréco par Jean-Paul Sartre qui lui conseillait des poèmes à mettre en chansons. Il fut mis en musique par Joseh Kosma et interprété par Juliette Gréco en 1947.
Le sujet du poème s’inspire du carpe diem latin et fait allusion au poème de Pierre de Ronsard, «Mignonne, allons voir si la rose» sur l’impermanence de la jeunesse, reprenant l’injonction à cueillir « les roses de la vie »
Le poème se compose de 46 vers de cinq syllabes, et comporte de nombreuses répétitions et anaphores. Le quatrième vers, « Qu’ça va qu’ça va qu’ça », transcrit « Xa va xa va xa », est devenu célèbre.
Carpe diem (quam minimum credula postero)
C’est une locution latine extraite d’un poème de Horace que l’on traduit en français par :
« Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ».
Cette phrase résume le poème qui le précède et dans lequel Horace cherche à persuader Leuconoé de profiter du moment présent et d’en tirer toutes les joies, sans s’inquiéter ni du jour ni de l’heure de sa mort.
L’instant présent désigne ce qui se tient entre le passé et l’avenir : l’instant immédiat. Vivre l’instant présent garantirait une vie satisfaisante par opposition à « vivre dans le passé » ou « s’inquiéter de l’avenir ».
_________________________
« Quand le bonheur est à ta porte, ne le laisse pas filer, tu ne sais pas quand il reviendra ».
pepite
novembre 4th, 2012 à 12:48
Vous pouvez ajouter les vôtres, celles que vous connaissez ou que vous aimez
Une phrase que je cite souvent sur le blog :
« Une bonne photo… c’est une bonne lumière, un bon sujet, un bon cadrage, une émotion, un ressenti, l’appareil photo n’est que le pinceau du peintre. »
J’aime énormément cette phrase d’Alphonse de Lamartine ( né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869) au sujet de la photo : « C’est un phénomène solaire où l’artiste collabore avec le soleil ! »
Ah non ! Ne me dites pas que la photographie n’existait pas sous Lamartine
Un peu d’histoire :
À l’époque de la Renaissance, les peintres italiens commencent à découvrir les lois de la perspective. Pour simplifier le tracé de leurs paysages, ils utilisent des appareils optiques qui permettent de projeter sur une surface une image d’un paysage ou d’un objet.
(On pense pourtant toujours que la photographie est quelque chose d’assez récent.)
« La chambre noire était déjà connue par Aristote (384-322 av. J.-C.), par le savant perse Ibn Al-Haytham (965-1038) et par Léonard de Vinci (1452-1519) ; on peut la considérer comme l’ancêtre des appareils photographiques. Elle est constituée par une boîte fermée, étanche à la lumière, dont une des faces est percée d’un tout petit trou, le sténopé. L’image inversée d’un objet éclairé placé à l’extérieur devant le trou se forme sur la paroi opposée.
Elle fut employée par de nombreux artistes, dont Giambattista della Porta, Vermeer, Guardi et Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, qui l’utilisa notamment pour mettre en perspective ses célèbres paysages des canaux de Venise. » (source wikipédia).
Au XVIe siècle, la netteté de l’image s’est améliorée avec l’introduction de la lentille. De nombreux artistes ont d’ailleurs utilisé cet accessoire de façon à rendre avec plus d’exactitude la perspective de l’échelle.
Le principal inconvénient du sténopé est son manque de luminosité. En effet, la définition de l’image produite, c’est-à-dire la finesse des détails, est en fonction de la dimension du trou. Pour obtenir une image suffisamment détaillée, celui-ci doit être le plus petit possible ; mais alors il ne passe que très peu de lumière et l’image est peu visible. Une lentille de verre, qui peut focaliser les rayons lumineux, améliore les performances du sténopé : le diamètre de l’ouverture étant plus important, on admet davantage de lumière et l’image est plus claire.
Le dispositif physique permettant de créer l’image étant inventé, il restait une étape importante à franchir : comment faire en sorte que la vision fugitive créée par la lumière dans la chambre noire se transforme en une image véritable, stable et durable comme un dessin ou une peinture. Autrement dit, comment supprimer le travail du dessinateur ou du peintre, avec tout ce qu’il suppose d’interprétation personnelle, d’erreurs et d’imprécisions, et faire exécuter ce travail automatiquement par la lumière elle-même ?
La découverte de l’action des rayons lumineux sur une surface sensible est attribuée aux alchimistes du Moyen Âge, qui connaissaient les propriétés du chlorure d’argent, sensible à la lumière. Elle fut suivie durant les XVIIe et XVIIIe siècles par diverses recherches.
Si l’histoire de la photographie vous intéresse je vous invite à lire l’article sur wikipédia qui est très bien fait :
► wikipédia_histoire_de_la photographie
L’article est très intéressant et pas du tout barbant à lire
pepite
novembre 4th, 2012 à 13:19
Pour compléter l’article de wikipédia sur l’histoire de la photographie dont je vous ai donné le lien dans le commentaire précédent :
En 1888, avec son slogan « You press the button, we do the rest » (Vous appuyez sur le bouton, nous nous chargeons du reste), George Eastman met le premier appareil photo simple d’utilisation entre les mains des consommateurs. Par cette initiative, il rend un procédé auparavant encombrant et difficile à utiliser simple et accessible à tous.
Voilà à quoi ressemblait le premier boitier photographique des temps modernes
Depuis cette époque, Eastman Kodak Company n’a jamais cessé d’innover en offrant une multitude de nouveaux produits et procédés destinés à rendre la photographie plus simple, plus pratique et plus agréable.
Le « Kodak » était un appareil photo à la main, très simple, chargé d’un rouleau de négatif papier pour 100 vues. L’utilisateur devait le renvoyer au fabricant après avoir épuisé ses 100 vues, et il le recevait en retour, chargé d’un nouveau rouleau de négatifs et accompagné des tirages des photos précédentes. Le slogan resté célèbre de la Eastman Dry Plates and Film Company était alors: « You press the button, we do the rest. » (« Vous appuyez sur le bouton, nous faisons le reste »).
En 1889, Eastman commencera la fabrication de la pellicule ensemble avec George Alfred Blair en Angleterre, le film sur base transparente étant l’invention de Hannibal Goodwin (1822—1900).
Le succès de Eastman Kodak fut considérable et, en 1927, il détiendra pratiquement le monopole de l’industrie photographique aux USA.
Kodak a aussi été le premier a créé un appareil photo numérique :
Je ri en voyant l’ancêtre de nos boitiers actuels et de nos hybrides, que de chemin parcouru depuis !
Ca rappelle un peu les premiers ordinateurs (que je n’ai pas connu ou en tout cas que je n’ai jamais vu) qui demandaient une pièce entière et des systèmes de refroidissement sophistiqués de la pièce où ils étaient intégrés !
Ce prototype est le premier appareil photo qui n’utilisait pas de film photographique, il fut inventé dans un laboratoire de l’usine de Kodak à Rochester en décembre 1975.
Il était composé d’une optique de caméra Super8, un enregistreur de cassette, 16 batteries, un nouveau capteur CCD et divers composants électroniques pour relier tout ça.
L’appareil capturait une image avec une résolution de 100 lignes grâce à son capteur et envoyait les informations sur une cassette en 23 secondes.
Pour montrer les photographies ainsi réalisées l’équipe relia un lecteur de cassette à une télévision qui affichait l’image interpolée.
Kodak déposa un brevet et montra son invention lors de réunions avec des employés mais elle fut accueillie avec scepticisme, les gens se demandant quel était l’intérêt de voir des photos sur une télévision et à quoi pourrait bien ressembler un album photo « numérique ».
Dans un rapport technique les ingénieurs qui l’ont inventé notaient :
L’appareil photo décrit dans ce rapport représente la première tentative de montrer un système photographique qui pourrait, avec des améliorations de la technologie, substantiellement changer la façon dont les images seront prises dans le futur.
Visionnaire kodak ?
L’ancien géant de la photographie, Kodak, ancien leader des fabricants d’appareils photo créé en 1880, a annoncé le jeudi 19 janvier 2012 qu’il déposait le bilan pour se restructurer. La société est placée sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Son déclin a commencé lors de l’apparition des premiers boîtiers numériques. Kodak a déposé son bilan le 19 janvier pour se restructurer à l’abri des demandes de ses créanciers, victime au bout de cent trente et un ans d’existence du retard qu’il a pris dans le numérique.
Kodak a annoncé au mois de septembre son retrait du marché grand public des appareils photographiques et vidéo, et prévoit de recentrer son activité grand public sur les imprimantes photographiques et « son programme de licence de marques », c’est-à-dire des accords sur l’utilisation de ses brevets.
C’est tout de même triste de voir une entreprise qui a tant inovée sur le marché disparaître comme ça. Même si je n’ai jamais eu d’appareil photo Kodak ça me fait quelque chose, c’est une page de l’histoire de la photo qui se tourne.
En 1982, Sony dévoile le tout premier appareil photo numérique couleur.
Il s’agissait du MAVICA de Sony. Equipé d’un capteur CCD de 279 300 éléments au silicium, l’appareil enregistrait les informations sur un mini disque magnétique (le Mavipak).
Les photographies ainsi obtenues pouvaient être soit visualisées sur un écran de télévision, soit transférées via la ligne téléphonique, soit reproduites sur papier grâce à une imprimante MAVIGRAPH.
La photo numérique couleur a donc eu 30 ans cette année !
Heuuu j’aurai peut-être du faire un article sur l’histoire de la photographie non ?
Je vous invite toutefois à visiter aussi ce site, superbement bien fait sur l’histoire de la photographie :
► didio_histoire_de_la_photographie.
En cliquant sur la petite flèche grise à droite de chaque page vous passez à l’invention suivante concernant la photographie.
Bien tout cela pour expliquer que Lamartine pouvait très bien avoir pu tenir cette phrase : La photographie, c’est le photographe. C’est un art ; c’est mieux qu’un art, c’est un phénomène solaire où l’artiste collabore avec le soleil !
Stefano.G
novembre 4th, 2012 à 14:48
Génial, ce petit melting pot… et je vois que temps passant c’est peut être celle de Lamartine qui me parle le plus… Pouvoir sonder la lumière continuellement qu’elle monte ou descende durant l’année, jusqu’à se passer de montre à des moments de la journée!
Chouette, chouette article Pepite!
pepite
novembre 4th, 2012 à 14:50
Merci Steph
Tu n’as pas ajouté un petit coeur à l’article
Du coup rien qu’en créant cet article j’ai appris plein de choses ! La phrase de Lamartine m’ayant comme toi interpellée et que je trouve d’une justesse formidable en plus de bien mettre en avant l’émotion de « l’artiste », je me suis demandé quels étaient les appareils dont on pouvait bien disposer à l’époque
(J’aurai presque parié que la photographie n’existait pas du temps de Lamartine).
Alors finalement mon article s’est prolongé par des commentaires sur l’histoire de la photo.
Et ça change un peu des autres articles.
Comme on va surement trouver d’autres citations, j’ai créé une nouvelle catégorie dans les menus de droite, ainsi on retrouvera facilement la page.
Mes préférées celle de Lamartine (la 2), puis la 5 et la 11. et tout ce que William Klein décrit dans ses sensations.
pepite
novembre 4th, 2012 à 16:11
Plus je regarde la chambre qui est en photo tout en haut de mon article, plus je la trouve belle ! Je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est un magnifique objet que j’aurai bien, rien que pour l’objet. En plus ça m’amuserait d’essayer de prendre des photos avec, juste pour voir.
Didier
novembre 5th, 2012 à 04:25
Bonjour Pépite,
très sympa cette plongée dans les origines et ces réflexions sur la photo.
J’ai envie d’ajouter celle-ci d’un anonyme :
« On est toujours plus vieux que sur la photo »
J’aime bien.
leicam
novembre 5th, 2012 à 09:44
Un grand bravo pepite pour la peine que tu t’ es donné pour réunir cet ensemble de données sur la Photographie.
Je suis tenté d’ aller au plus simple en rappellant que ¨Photographie¨ est d’ origine grec et veut dire ¨peindre avec la lumière¨ ce que résument bien les citations que tu as mis à notre discrétion et que l’on retrouvera largement commenté dans l’ article excellent de Wikipedia.
Allez je retourne à la lecture….!
pepite
novembre 5th, 2012 à 10:14
Merci à tous les deux, je les ai rajouté
Stefano.G
novembre 5th, 2012 à 22:13
Je viens de découvrir l’usage des coeurs… ! Oui je sais ma vue!
Corbes
novembre 10th, 2012 à 16:41
Ouuuh ! Quelle somme, Pépite !
Et que du plaisir, que du ressenti à lire tout cela. Tout photographe dans l’âme, quelque soit sa valeur (on ne peut être tous des artites de premier plen…ça se saurait !) ne peut que vibrer à ses mots splendides et se sentir en accord avec.
Bien modestement, je compare souvent le photographe au pêcheur (à la ligne, bien sûr !) : il arpente inlassablement la rivière à l’affut du bon instant, du bon moment, puis il ferre. Alors, il y a quelque chose au bout…..ou rien. Il va peut-être garder un poisson sur cent, parce que celui la est exceptionnel et qu’il veut en profiter à sa guise, et il rejettera les autres à l’eau pour qu’ils continuent leur vie car, pour lui, c’est l’instant de la prise qui compte, c’est la que son coeur s’arrête une fraction de seconde, comme le dit Pierre Movila. Ainsi en est-il pour nous, photographes, nous ressentons la même extase quand nous pressons enfin le déclencheur, que le pêcheur quand il ferre (et, hélas, que le chasseur quand il tire car lui, il détruit, alors que nous créons). Et ensuite, comme le pêcheur, nous ne gardons que « LA » pièce unique et rejetons les autres.
Merci pour ce bon moment, Pépite
pepite
novembre 10th, 2012 à 17:02
hummmmmm toujours aussi gentil Corbes
Même si je ne pêche pas (de poissons) et que ça me ferait trop mal de mettre un hameçon dans leur bouche, je trouve ta comparaison très pertinente et je ressens bien dans tes mots ce qui nous fait vibrer dans notre passion de la photo
Du coup j’ai rajouté une partie de ton message à la suite des citations.
Stefano,
Quand je vois tes photos je ne me fais aucun souci pour ta vue… Mais peut-être devrais-je plutôt parler de ton regard qui donne à tes photos un vrai style, une personnalité, un peu (oui je sais je me répète) comme William Klein.