Aubade-Photos

J’avais décidé avec le beau temps même si c’était un peu instable d’aller à Paris. Par mesure de précaution je ne prends que l’hybride Olympus E-PL5 et mon compact Sony RX100, mieux vaut être prudente.

Je prends quelques photos avec mon compact expert dont vous ne verrez jamais les images car peu de temps après être arrivée à Paris… je me suis fait voler le compact dans ma poche de veste ! Et je ne me suis aperçue de rien !

Je me souviens qu’à un moment je l’avais mis dans ma poche de veste pour prendre des photos avec l’Olympus, rue de la Harpe et rue la Huchette près de la Sorbonne c’était bourré de monde, à un moment je me suis fait bousculée mais sur le coup vu le monde je n’y ais pas prêté attention, c’est plus tard en arrivant à Notre-dame en voulant la photographier avec le Sony que je me suis aperçue que ma poche de veste était vide !

Je suis furieuse, je l’aimais bien ce compact et quand j’additionne le prix du compact + de la carte mémoire + du porte filtre, franchement ça me fait hyper mal au coeur, surtout en plus que je ne l’avais pas depuis très longtemps. De toute façon ce n’était pas mon jour

Vous n’aurez donc que les photos prises avec l’hybride.

Je me rends au parc du Luxembourg, une photo du Palais du Luxembourg :

C’est un endroit où j’aime bien retourner chaque fois que je vais à Paris.

Je prends aussi le parc du haut des marches avec la Tour Montparnasse (dans le fond à gauche) :

A ce moment j’ai encore mes deux boitiers.

Un peu plus loin une statue, en la voyant maintenant je me dis que je dois avoir le même genre d’expression ce soir (en plus jeune)

Il est rare que l’on trouve des statues avec ce type d’expression que je trouve vraiment bien traduite, celle-ci a accroché mon regard donc je n’ai pas résisté à l’envie de la prendre en photo.

A un autre endroit je vois celle-ci que j’aime bien aussi :

Après le parc du Luxembourg je descends le boulevard Saint Michel, quelques photos de la Sorbonne et dans les rues qui sont autour avec le compact et une ou deux avec l’hybride, c’est dans une ces petites rues piétonnes que j’ai dû me faire voler mon compact.

Chaque fois j’attendais qu’il y ait moins de monde dans ces ruelles pour pouvoir prendre l’ambiance pas très bien retracée ici :

Une autre dans ces petites rues, ça me fait drôle de voir autant de monde le dimanche dans les rues. Dans ma campagne même quand je vais en ville, le dimanche il n’y a personne dans les rues.

Pour ceux qui connaissent Paris, le petit  théatre qui ne paie pas de mine de l’extérieur mais qui est bien connu (j’ai grandi à Paris avant de m’installer rapidement à la campagne) :

Le théâtre accueille « La cantatrice Chauve » et « La leçon d’Eugène Ionesco », dans leurs mises en scène d’origine, sans interruption depuis 1957. Jouées depuis plus de 50 ans, ces deux pièces battent le record mondial de longévité sans interruption dans le même théâtre. Elles ne détiennent toutefois pas le record de la pièce jouée depuis le plus longtemps sans interruption dans sa mise en scène d’origine : ce record est détenu par la pièce « La souricière »  (The Mouse Trap) d’Agatha Christie, jouée depuis 1952 mais déplacée dans différents théâtres du West End de Londres. Chaque soirée présente en plus une troisième pièce, qui peut varier au cours du temps.

Le théâtre de la Huchette a reçu un Molière d’honneur en 2000 pour sa fidélité à Ionesco.

Puis je rejoins la Fontaine Saint-michel. Elle est située située dans le 6ème arrondissement de Paris sur la place Saint Michel au croisement du boulevard Saint-michel et de la rue Danton tout près de la Seine. Vous ne la verrez pas en entier car c’est avec le compact que je l’avais prise, néanmoins j’ai pris avec l’olympus « La lutte du Bien contre le Mal » : L’archange Michel terrassant le Diable :

Je longe les quais eux aussi emplis de monde. Je prends plusieurs photos ratées quelqu’un passant sans arrêt devant l’objectif. Les bouquinistes sont toujours là, j’ai l’impression que ce qu’ils vendent n’a pas changé depuis que je suis petite. La photo n’est pas réussie à cause du ciel trop clair et de la boutique à contre jour, mais c’est la seule où il n’y a pas quelqu’un qui passe devant l’appareil au moment où je déclenche :

Je l’ai un peu post-traitée car le ciel était vraiment très très clair ainsi que Notre-Dame.

Exemple typique d’une échoppe de bouquiniste :

C’est vieillot mais ça fait partie du charme des quais

Le soleil est parti, je monte quand même jusqu’à Notre-Dame que l’on ne peut plus prendre de face en entier à cause des gradins qu’ils ont mis devant.

Je me penche par dessus le pont et je prends cette vue que j’aime bien :

Je devrais peut-être la post-traiter en otant le muret en bas et la passer en noir et blanc

Sur la place de Notre-Dame mon regard est attiré par ce trycicle, au début je pense juste à quelqu’un qui se promène mais le feu passe au vert et elle ne bouge pas, je pense qu’elle fait le vélo taxi, l’environnement est laid et je regrette de ne pas avoir mon Nex avec son capteur APS-C, avec l’Olympus impossible de flouter le fond :

Impossible aussi de ne pas avoir de voiture en arrière-plan et vous me direz qu’avec ce qu’il y a derrière ça ne changerait pas grand chose

Et voilà l’horreur que l’on découvre en arrivant devant Notre-Dame, je ne fais pas allusion à la dame qui se fait photographier par son mari mais aux horribles gradins gris emplis de pubs ! Comment peut-on faire une chose aussi horrible ! C’est bien la peine d’avoir passé des années à lui faire la toilette pour en masquer une bonne partie par ces gradins !

J’ose espéré que ce ne soit pas permanent !

Je décide de monter sur les gradins en doutant tout de même que Notre-Dame puisse entrer en entier dans le cadre de mon appareil photo.

Et voilà tout ce que j’arrive à prendre au grand angle :

Je m’en doutais !

Vu le monde j’hésite à ouvrir mon sac pour monter le 12mm sur l’Olympus, je me dis que je vais essayer avec mon Sony RX100 même si je doute énormément que Notre Dame rentrera en entier dans le cadre, je porte ma main à ma poche de veste où je l’avais remis précédemment et… plus rien ! poche vide ! Je suis effondrée ! Du coup je décide de rentrer, je suis furieuse, je n’ai absolument rien senti quand on m’a volé mon boitier ! Je n’ai même pas envie de prendre le bus pour rejoindre ma voiture, je vais rejoindre le parc Montsouris où je m’étais garée… à pieds ! grrrrrr, je ne décolère pas, dire que je l’ai mis dans ma poche en me disant « Au moins là, on ne viendra pas le chercher ».

Avant de partir je me décide donc tout de même à monter le 12mm sur l’E-PL5, pas terrible et en dehors de la perspective verticale inévitable, la distorsion est importante et la cathédrale ne rentre toujours pas en entier dans le cadre et sur cette image franchement le 12mm ne lui a pas rendu honneur, on a l’impression que tout est de travers :

Je repars par le boulevard Saint-Michel, en passant devant « Le petit journal » qui est un endroit mythique pour les parisiens qui aiment le Jazz, je me suis rappelée mes sorties à Paris lorsque j’y habitais. Impossible de ne pas le prendre en photo même si de l’extérieur il ne paie pas de mine, je me suis un peu pris la tête pour le cadrage mais il n’était pas possible de faire quelque chose de bien :

Situé au coeur du quartier latin, en face du Jardin du Luxembourg, le Petit Journal Saint-Michel a été crée en 1971, il a vite été reconnu comme un des hauts lieux du Jazz Nouvelle Orléans grâce à sa programmation soutenue et suivie. On peut y entendre actuellement de façon régulière des musiciens comme Claude Bolling, Fabrice Eulry, Christian Morin, Marc Laferrière, Maxim Saury, Claude Tissendier, Marcel Zanini etc…

La cave, d’une capacité d’environ 80 places, rappelle le Saint-Germain des Prés des années 50 (années que je n’ai pas connues). Une cuisine traditionnelle française dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Souvenirs, souvenirs

Je redescends le boulevard Saint-Michel, je repasse devant le Luxembourg et je descends vers le jardin des explorateurs, rien d’extraordinaire mais j’aime cette sculpture :

La fontaine « Les quatre parties du Monde » est en bronze datant de 1867, c’ est un hommage à Marco Polo (1254-1324) explorateur de la Chine où il vécut plusieurs années avant de reprendre son voyage et à Robert Cavelier de la Salle explorateur de l’occident qui parcourut les contrées des Amériques du Nord.
Les allées du jardin mènent jusqu’au jardin du Palais du Luxembourg dont je vous ai mis des photos en tête d’article.

J’ai été obligée de post-traiter la photo les arbres étant vraiment sombres par rapport au reste.

Encore une photo quelconque mais ça vous donne une idée de ce jardin. On aperçoit le palais du Luxembourg tout au fond.

Le jardin des explorateurs est un espace vert situé entre la place Ernest-Denis et l’avenue de l’observatoire dans le 6^ème arrondissement de Paris.

Juste à côté un bâtiment m’intrigue :

Là l’Olympus m’a sorti un truc immonde, complètement surexposé malgré la compensation d’exposition de moins 2/3 et des couleurs !!! beurk, malgré le post-traitement je n’ai pas pu rendre cette photo correcte. Le bâtiment est immense, je m’approche tout en sachant bien que je vais avoir du mal à le prendre en entier. Il s’agit en fait de l’université Paris Sorbonne d’art et d’archéologie. Il a été construit par l’architecte Paul BIGOT entre 1925 et 1930, et est classé monument historique en 1996.

je n’ai pas pu faire mieux que ça pour vous montrer certains d’étails de l’architecture. De plus depuis qu’on m’a volé mon Sony Rx100 je n’ai plus vraiment le coeur aux photos.

En bas des murs à environ un mètre du sol tout le monument est entouré d’une frise sculptée, détails :

Vue élargie où l’on voit la fresque sous les fenêtres mais avec malheureusement une baraque affreuse pleine de graffitis, grrrr, en tout cas les étudiants peuvent jouer au ping-pong dans le long jardin qui passe devant.

On voit que le soleil est parti !

L’Université d’Histoire de l’Art et Archéologie de l’Université Paris-Sorbonne dispense en ces deux matières, un cursus complet allant de la première année au doctorat.

L’enseignement et la recherche y sont très diversifiés, couvrant l’histoire de l’art européen depuis l’Antiquité classique jusqu’à l’époque tout à fait contemporaine, ainsi que l’histoire des arts égyptien, islamique, indien, chinois et amérindien. Des disciplines comme la photographie, les arts décoratifs, l’histoire du patrimoine, l’archéologie contemporaine bénéficient d’enseignements spécialisés. Une riche bibliothèque vient compléter les moyens offerts aux étudiants. L’université se trouve 3, rue Michelet dans le 6^ème arrondissement.

En continuant ma route vers le parc Montsouris je passe devant la faculté de pharmacie, 4 Avenue de l’Observatoire, impossible à prendre en photo, voitures dans la cour, barrières amovibles  en ferraille, je me rabats sur la statue de Parmentier qui n’est grrrr même pas au milieu de l’arcade

Parmentier est né en 1737, il s’engagera dans l’armée royale comme apothicaire lors de la guerre de 7 ans. Fait prisonnier par l’armée prussienne, il est nourri exclusivement de pommes de terre. Observant que sa santé ne s’en trouve pas altérée il étudie sans relâche ce tubercule réservé jusque là au bétail. Mettant au jour ses valeurs nutritives, le pharmacien contribue de façon éclatante à lutter contre les disettes, donnant à la pomme de terre ses lettres de noblesse.

Immense savant, dévoué à l’Etat, il est nommé démonstrateur au collège de la pharmacie de Paris en 1777.

Comme je suis à côté de l’observatoire je m’en rapproche mais quand je vois la queue !!!! :

Et encore là vous n’en voyez que la moitié. Le temps a beau être de plus en plus frisquet ça ne rebute pas les parisiens, il faut dire aussi que c’est la journée du patrimoine

Je remonte jusqu’à Denfert Rochereau puis jusqu’au très beau parc Montsouris où je m’étais garée en arrivant.

Même par temps blaffard ce parc plein de charme est un délice, ça change du remue ménage du centre de Paris.

Ce parc à l’anglaise situé au sud du 14ème arrondissement s’étend sur 15 hectares. Il est proche de la porte d’Orléans.
Le parc Montsouris est imaginé au Second Empire dans le but d’offrir aux Parisiens des espaces verts aux quatre points cardinaux de Paris : bois de Boulogne à l’ouest, Buttes Chaumont au Nord, Bois de Vincennes à l’est et parc Montsouris au sud.

Le parc abrite, depuis 1873, l’une des stations de relevés météorologiques d’Île-de-France et la principale de Paris.

Le méridien de Paris traverse le parc Montsouris. Une stèle, haute de quatre mètres, mire sud du méridien de Paris, matérialise approximativement son emplacement. Je n’ai pas eu le courage de la photographier (ce sera pour une autre fois), j’en avais plein les pattes d’avoir marché autant, et surtout, le moral bien entamé par le vol de mon compact expert.

Ohhh j’oubliais, on peut y observer pas mal d’oiseaux rares dont des perruches à collier et des perruches ondulées en totale liberté que l’on entend chanter dans les arbres ! Le parc abrite aussi un couple de cygnes noirs et un héron cendré qui est là depuis des années. Ca m’a toujours étonnée de voir un héron à Paris

Et voilà nous sommes arrivés au bout de mon escapade, je reprends la route pour rentrer  ;-)

Dans l’ensemble j’ai tout de même été assez déçue par Paris et ce n’est pas la première fois que je me fais cette réflexion (hormis le fait que je me sois fait voler mon compact). Avant les monuments étaient bien protégés, l’environnement était harmonieux, maintenant on trouve n’importe quoi près de ceux-ci, des graffittis sur les oeuvres d’art, etc . Faire une belle photo à Paris devient presque mission impossible.

J’ai été également très surprise du nombre de gens prenant des photos non seulement avec leur téléphone portable mais aussi avec leur tablette, ils ne sont pas rares, j’en ai vu plein.

Et puis la délinquence ! Le seul moment où j’ai pris le bus le temps de deux stations je suis tombée sur un couple qui était triste, on avait volé le portefeuille de la dame, loin de me consoler je me suis dit que vraiment à Paris il faut faire hyper gaffe. Je plains les touristes.

Au niveau des photos le cadrage a été très difficile, dès qu’il y a un peu de lumière l’écran devient pratiquement illisible et même le fait qu’il soit inclinable ne change pas grand chose au problème (Vive mon Sony Nex avec son viseur orientable), l’Olympus assure dès qu’on a la bonne lumière et est capable de donner des très belles images, mais dès que la lumière n’est pas optimale la différence avec mon Nex devient flagrante. Il y a quelque chose qui m’irrite avec l’Olympus, on a beau compenser l’exposition, quand il y a des teintes très claires il continue à les crâmer. J’ai pris toutes les photos avec une compensation de moins 2/3 IL en permanence et j’avais tout de même des hautes lumières grillées. Cela dit il faut relativiser, même si j’ai eu beaucoup plus de déchets que quand je me sers de mon Nex, ça reste un appareil photo qui donne de très belles photos bien au-dessus de ce que donne un compact classique (Le RX100 étant une exception grâce à son plus grand capteur que les compacts classiques). Sur certaines scènes l’hybride Olympus m’a donné des images dignes d’un très bon reflex (sans parler bien sûr de la profondeur de champ que l’on ne peut pas travailler avec un micro 4/3 comme on le ferait avec un reflex). Je continue de préférer les Nex de Sony par rapport à l’hybride Olympus E-PL5 pour plusieurs raisons, la prise en main est nettement meilleure avec le Sony grâce au bossage plus prononcé de la poignée (avec l’OM-D E-M5 la prise en main doit être nettement meilleure), la colorimétrie des Nex est un modèle du genre même quand la luminosité baisse. La dynamique des Nex est supérieure avec des blancs et hautes lumières qui ont beaucoup moins tendance à griller. Par contre l’Olympus à une rapidité de mise au point exemplaire, c’est une des qualités que j’apprécie sur ce boitier (ce qui ne veut pas dire que les Nex sont lents à la mise au point hein mais qu’ils sont battus sur ce terrain par l’Olympus ). En ce qui concerne l’ergonomie vous savez déjà ce que j’en pense

P.S. J’ai utilisé uniquement les deux optiques suivantes : le zoom du kit 12-42mm et le fixe Olympus 12mm f/2 en mode priorité ouverture. Celle-ci étant réglée ou à f/5.6 ou à f6.3 suivant les photos. Le tout à 200 iso et ceci avec une compensation d’exposition de moins 2/3 IL.