Annoncé il y a deux jours (le 25 août) l’Olympus E-M10 II est passé un peu sous silence mais il ne faut pas oublier que c’est un excellent appareil photo. Il reprend les meilleures caractéristiques de ses grands-frères plus chers mais pour un prix beaucoup plus abordable.
L’OM-D E-M10 II est le remplacant de l’E-M10, qui a été introduit en Janvier 2014. Pour garder le prix vers le bas, Olympus avait dû supprimer plusieurs des caractéristiques des OM-D plus haut de gamme, y compris la stabilisation d’image sur 5 axes et la tropicalisation. Cela dit, Olympus avait ajouté quelques fonctionnalités pas encore trouvées sur le plus cher des OM-D (OM-D E-M1), comme un nouveau processeur d’image, une plus haute résolution du LCD, et une connexion Wi-Fi gratuite.
L’E-M10 II est une belle évolution de son prédécesseur. Alors que le capteur et le processeur d’image restent inchangés à 16 millions de pixels, l’E-M10 II gagne la stabilisation d’image sur 5 axes par le capteur, un EVF Oled plus grand de plus haute résolution (2 360 000 points) deux fois plus déféni, l’enregistrement 60p vidéo (pas de 4K pour l’enregistrement vidéo), un mode time-lapse 4K, et quelques détails en plus.
L’écran LCD de 3 pouces et 1 040 000 points reste tactile et inclinable vers le haut comme vers le bas, il permet le Focus, le déclenchement, la sélection du collimateur autofocus, la visualisation et le réglage des menus et bien entendu la lecture des images.
L’E-M10 II offre les formats d’images : carré, 4:3, 3:2 et 16:9.
Vous pouvez-vous poser la question des différences entre l’E-M10 II et les E-M 10 et E-M5 II, un petit tableau sera plus parlant, je vous ai traduit en français le tableau (source dpreview), ce qui est moins bien est en couleur brique et ce qui est mieux de couleur verte :
Comme vous pouvez le constater l’E-M10 II a un ensemble impressionnant d’améliorations par rapport l’original E-M10 premier du nom. Les plus notables sont l’ajout de la stabilisation d’image sur 5 axes et une résolution plus élevée du grand viseur électronique. Il y a aussi le nouveau Pad de ciblage AF et la fonction time-lapse 4K que n’ont ni l’E-M10, ni l’E-M5 II. Il y a encore plusieurs domaines dans lesquels l’E-M5 II dépasse l’E-M10 II, mais le prix n’est pas le même.
On retrouve évidement le mode auto intelligent (qui choisit automatiquement les bons réglages suivant la scène photographiée) et les modes PASM (mode programme (P), priorité ouverture (A), priorité vitesse (S) et mode manuel (M)avec la molette sur le dessus du boitier qui évite de passer par les menus, ainsi que 25 modes scènes (SCN) dont la plus intéressante sera le mode « discret ».
Sur l’épaule gauche on trouve le bouton poussoir d’allumage On/Off qui permet aussi de faire sortir directement le flash, en poussant la molette un cran au-dessus de l’allumage (SUP). Une touche Fn3 (personnalisable) a judicieusement été placée juste à côté.
Sur la photo ci-dessous on remarquera aussi les bouton fn1 et fn2 personnalisables, le bouton rouge pour mettre la vidéo en mode enregistrement (et l’arrêter). Les deux autres molettes servant à différents réglages suivant le mode de prise de vue que vous avez choisi (réglages de l’ouverture, de la vitesse, etc.).
Le déclencheur se trouve sur le haut de la molette qui est à côté du bouton Fn2.
Le mode Fast-AF est toujours présent, il est possible de changer le collimateur pendant la visée.
Pour des prises de vues silencieuses et rapides, l’EM-10 II intègre un obturateur électronique jusqu’au 1/16 000.
La vitesse d’obturation est réglable de 60 secondes à 1/16 000ème de seconde.
Retardateur 12 secondes, 2 secondes ou personnalisé
Mode de mesure : Multi, pondérée centrale ou spot
Compensation d’exposition : ± 5 (à 1/3 EV, 1/2 EV, 1 EV)
AF bracketing : ± 5 (2, 3, 5, 7 cadres à 1/3 EV, 2/3 EV, 1 EV)
Intervallomètre : jusqu’à 999 photos
Fichiers Jpeg et Raw
Vous retrouverez les filtres artistiques (ART sur la molette des modes au-dessus du boitier), dont le système de courbe qui permet de gérer l’exposition de votre image en direct, le mode Live Composite, le Time Lapse 4K, etc.
Un mode « Focus bracketing » permet de régler la zone de mise au point et le nombre de photos à combiner pour obtenir un sujet complètement net, même avec une ouverture très faible. Ce mode de bracketing sur le focus doit être particulièrement intéressant en photographies macro où la profondeur de champ est toujours très réduite lorsque l’on est très près du sujet.
Olympus a copié un système intéressant de certains boitiers Panasonic (où il est appelé Touchpad AF) et l’a nommé « AF pad de ciblage ». Vous pouvez utiliser votre doigt sur l’écran LCD tactile pour déplacer le point de focus sur n’importe quel endroit du cadre. C’est une fonctionnalité pratique qui vous permet de garder une prise en main ferme du boitier au lieu d’avoir à déplacer votre main pour utiliser le bouton de navigation.
Encore un bouton personnalisable que l’on voit mieux ici (Fn1), on retrouve le bouton de lecture des image en bas à droite, position plus logique que sur l’E-M10 premier du nom, et la poubelle à sa gauche pour jeter les photos ratées.
Réglages de la sensibilité auto ISO
Malheureusement, la mise en œuvre de la norme ISO Auto Olympus est plutôt simpliste. Vous pouvez définir des ISOs minimales et maximales pour l’algorithme, mais c’est tout (mais c’est déjà bien). Il n’y a pas de contrôle dédié sur la vitesse d’obturation minimale du boitier. L’appareil prend en compte la longueur focale utilisée lors de la détermination de cette vitesse d’obturation minimale de lui-même, mais il n’y a aucun moyen pour l’utilisateur de changer cet algorithme. Compte tenu des implémentations beaucoup plus programmables Auto ISO que nous voyons dans les appareils photo Sony, Canon et Nikon, il serait agréable de voir cette fonction mise à jour pour les appareils photo Olympus.
Notez que vous pouvez tromper et pirater cette fonction autour de l’absence d’une option minimale de la vitesse d’obturation en changeant le ‘Flash Limite lente’ dans le menu personnalisé F2. Cela détermine la vitesse la plus lente de l’obturateur que le boitier utilisera en utilisant un flash, mais cela affecte aussi le comportement Auto ISO. L’appareil photo fait grimper la valeur ISO quand il atteint la vitesse la plus lente que vous avez défini pour le réglage « Flash limite lente vitesse ». Ce serait beaucoup plus clair si vous pouviez choisir explicitement une vitesse d’obturation minimale.
Il manque également: la compensation d’exposition en Auto ISO en mode M, qui est en train de devenir un standard sur la plupart des appareils aujourd’hui. Cela dit pour le prix de l’E-M10 II on ne peut pas demander de faire aussi bien que des appareils au double du prix. On a pas une Rolls pour le prix d’une Clio.
Caractéristiques Vidéo
Résolutions : full HD en 1920 x 1080 (60p / 30p / 24p), 1280 x 720 (60p / 30p / 24p), 640 x 480 (30 fps)
Format H.264, Motion JPEG
Micro Stéréo, haut parleur mono.
Stabilisation sur 5 axes également opérationnelle en vidéo.
Possibilité de gérer les paramètres de tournage et de sélectionner la mise au point directement via l’écran orientable.
Cartes mémoire : SD / SDHC / SDXC
Energie : BLS-50 batterie lithium-ion et chargeur permettant 320 photos par charge.
Connectivité
- USB 2.0 (480 Mbit / s)
- micro HDMI
- pas de port micro ou casque
- Télécommande : Oui(câble télécommande en option RM-UC1)
- Wi-Fi
- Pas de zébra pour détecter les hautes lumières grillées et pas de réglage audio.
Dimensions : 12 x 8.3 x 4.7 cm
Poids : 390 grammes
Disponibilité : mi-septembre en silver ou en noir
Prix :
Boîtier nu : 599 €
ou en kit avec l’objectif M.Zuiko Digital ED 14-42 mm f/3,5-5,6 EZ pancake : 799 €.
Voilà un petit appareil très bien construit et à un prix contenu surtout au vu de ses possibilités, un regret ? Que l’écran ne soit pas orientable en tout sens et puis… toujours ces foutus menus archi fouillis où il faudra passer un sacré moment pour paramétrer l’appareil au départ. Et qu’on ne me dise pas que c’est moi hein, Dpreview dit la même chose : « Comme les autres modèles OM-D l’Olympus E-M10 II est très personnalisable, presque au point de surpuissance. Les menus sont incroyablement compliqués, bien que les menus des réglages personnalisés du boitier soient cachés (dans des sous menus), si vous voulez tirer le plein potentiel de l’E-M10 II vous aurez à vous aventurer dans les menus. »
On le dit, on le redit mais Olympus est vraiment têtu !
Avis sur le terrain
Jordan Stead photographe professionnel (photojournaliste de terrain) habitué aux reflex a pris en main l’E-M10 II et il découvre le micro 4/3. Son avis :
« Je photographie toujours en mode d’exposition manuelle et ai tendance à sous-exposer de 1/3 à 1IL complet, en fonction de la lumière. Le système de mesure de l’E-M10 II m’a donné une lecture très similaire à mon habitude Canon 5D Mark III et 1D X.
Malgré que le corps de l’E-M10 II est en grande partie en plastique il est agréable en main, avec une stature et une construction plus satisfaisante que robuste. J’ai d’assez grandes mains et je suis chanceux, je peux avoir quatre doigts sur la poignée du corps, avec mon petit doigt tendant à partir vers le bas. Une option est la poignée supplémentaire ECG-3 qui ajoute de la place verticalement ainsi que le double de la profondeur de l’emprise. Je trouve que son addition change immensément l’ergonomie et l’améliore. Sans elle, ceux qui ont de grandes mains pourraientt se trouver un peu à l’étroit.
Il ajoute : « Malgré ce que j’ai dit plus haut, j’ai testé le mode priorité ouverture de l’E-M10 II. Après avoir composé l’exposition avec une compensation d’exposition de -0,3, il est clair que le système de mesure de l’E-M10 II est bien équilibré, tout comme la balance des blancs automatique à la lumière de fin d’après-midi. An niveau de la sensibilité les beaux détails commencent à devenir mous autour 1600 iso, mais la netteté est bien préservé et c’est très certainement utilisable. »
A propos des menus : « Les utilisateurs débutants ou Olympus débutants peuvent se trouver rapidement perdu dans les options de personnalisation infinies.Heureusement, l’écran articulé tactile de l’E-M10 II permet d’accéder à un menu contextuel pour les réglages fréquemment modifiés. Il est difficile d’imaginer la plupart des utilisateurs plonger dans les profondeurs les plus profondes des menus entre les onglets et les multi-niveaux à sélectionner de l’E-M10 II. Nous soupçonnons que beaucoup d’entre eux vont opter pour une opération semi-manuelle (priorité à l’ouverture / vitesse) et pour la facilité des ISO auto (même si nous souhaitons que l’ISO Auto soit programmable. Pour les réglages supplémentaires: les fonctionnalités dont vous avez besoin sont là – la tâche est juste d’arriver à les trouver dans les menus et leurs sous menus.
Avec l’E-M10 II, je me sens en grande partie à la maison – en particulier avec la poignée ajoutée. Après avoir planché à travers les 16 menus principaux (!) et la consultation avec des collègues équipés d’Olympus, les paramètres étaient en place. »
Utilisation de la reconnaissance faciale : « L’utilisation de la reconnaissance faciale de l’E-M10 II avec des objectifs grands angles (comme le 12mm f/1.8) en autofocus est un sac de noeuds. Alors que le visage du sujet principal est bien net sur une des photos, un certain nombre de tentatives répétées ont été nécessaires pour convaincre le boitier de se concentrer sur celui-ci, plutôt que sur des fleurs. Pas contre le plus grand avantage : le mode silencieux est vraiment silencieux ». La balance des blancs en intérieur : « Un mélange difficile de sources de lumière naturelle et de tungstène a été bien gérée par la balance des blancs auto. La reconnaissance faciale (avec une priorité sur l’oeil) a fonctionné parfaitement en cadrant plus serré, même avec une très mince profondeur de champ. L’algorithme de reconnaissance faciale est accrocheur et fonctionne comme un charme pour un tournage de portraits comprenant tête-et-épaules avec des objectifs plus longs (comme le beau 75mm F1.8) en mode autofocus S-AF. En lumière du jour, la mise au point est presque instantanée, en particulier sur les longues focales. Je trouve que le combo de l’E-M10 II avec l’Olympus 75mm F1.8 ED est une joie à utiliser en reconnaissance faciale et donne des images magnifiques.
Hautes sensibilités :Je suis surpris par les ISO élevés, notamment dans le rendu des couleurs dans de telles conditions sombres et sources de lumière défavorables. Les tons chair semblent toujours bons, et les fichiers sont très utilisables pour des tirages de taille moyenne et l’utilisation du Web.
Dans l’ensemble, je suis agréablement surpris et comme un utilisateur de reflex aguerri je ne m’attendais pas à beaucoup utiliser l’écran arrière de l’E-M10 II , mais je me suis finalement retrouvé à beaucoup l’utiliser.
Mise au point en continu : les utilisateurs de reflex (ou utilisateurs E-M1) qui espèrent adopter l’E-M10 II, avec un boitier plus petit, seront refroidi par les capacités d’autofocus en suivi continu. De ce côté pour l’E-M10 II et pour la plupart des appareils photos Micro Quatre Tiers à ce jour rien de nouveau. Le système de focalisation n’est tout simplement pas conçu pour exceller dans la capture de «l’action de pointe.» (le compact RX100 IV par contre y arrive très bien). Il faut juste que pour ce cas vous ne vous attendiez pas à des miracles. »
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Pour en revenir aux menus de l’appareil Dave Pardue d’Imaging ressources fait également cette réflexion devant ces menus chaotiques chez Olympus :
« Les configurations de menu qui emploient une mélange de mots et des icônes au sein de la même liste semblent confus et inutiles pour moi. Je ne veux pas du tout un briseur d’affaire, mais cela implique un apprentissage pour les photographes qui ne sont pas familiers avec les menus Olympus, et c’est quelque chose que j’espère que leurs concepteurs vont revoir bientôt. »
Pour le reste il a un vrai coup de coeur pour ce boitier (Je vous ai mis le lien vers son article plus bas dans le premier commentaire).
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Damian McGillicuddy est également sous le charme du petit E-M10 II :
« Il faut dire, même si l’OM-D EM-10 Mark II est le bébé de la gamme, qu’il possède quelques fonctionnalités puissantes qui dépassent de loin sa taille et son prix. Il vient d’ouvrir la créativité aux photographes sans coûter un bras et une jambe ! «
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Ne manquez pas de regarder les images dont je vous ai mis des liens dans le premier commentaire, ça vaut vraiment le coup et du coup on pardonne à Olympus cette jungle dans les menus mais c’est aussi à cause de ça que je ne conseillerai jamais un Olympus à un débutant, il va abandonner très vite à cause des réglages prises de tête et du coup sera déçu. Une fois qu’on s’est bien familiarisé avec ça va presque tout seul mais au début …. !!!! C’est vraiment dommage parce que ce sont des boitiers bourrés de qualité et que ce ne serait vraiment pas compliqué pour Olympus de rendre les menus plus clairs et mieux rangés (et encore ils se sont tout de même améliorés).
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L’Olympus E-M10 II a reçu par Dpreview la récompense d’un « Silver Award »
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Mise à jour 9 septembre 2015
IMPORTANT :
Olympus arrête les ventes E-M10II à cause d’un problème de fabrication.
Le souci est situé au niveau de la monture des objectifs côté boitier. Olympus pense résoudre le problème et reprendre les ventes à la fin du mois (date à confirmer).
Mise à jour juin 2016
Les ventes ont évidemment repris depuis cette date et l’Olympus E-M10 II se révèle un excellent boitier pour un prix très contenu.
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Voir aussi (cliquez sur les liens) :
Hybride Olympus E-M5 II, objectif 14-150mm f/4.0-5.6 et compact étanche TG 860
Objectifs fixes et zooms pour micro 4/3
et des liens de tests et vers tout plein de photos dans le premier commentaire sous l’article.
pepite
août 27th, 2015 à 19:02
La netteté sur l’oeil est hallucinante sur ce portrait pris avec le 17mm (équivalent 34 mm) Olympus ! :
—–> Olympus E-M10 II portrait au 17mm Olympus
Photo en pleine résolution, patientez le temps que ça charge. 800 iso, ouverture f/2
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Une autre avec le 75mm f/1.8 (équivalent 34 mm), pour piquer ça pique !!!! :
—–> Olympus E-M10 II portrait au 75mm Olympus
Ouverture f/1.8 à 800 iso.
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A 3200 iso c’est nettement moins bien mais pour de l’affichage écran ça passera sans problème :
—–> Olympus E-M10 II portrait à 3200 iso
Ouverture f/2 avec le 12mm
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Petits sportifs :
—–> Olympus E-M10 II petits sportifs
focale 40mm ouverture f/3.5 à 200 iso, vitesse 1/320.
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Le reconnaissance faciale fonctionne aussi sur les animaux, un chat au 12-40mm réglé sur 36mm (équivalent 72mm) et à … 5 000 iso ! Là avec de la lumière ça fonctionne bien même à cette sensibilité, le bruit est certes présent mais on garde énormément de détails :
—–> Olympus E-M10 II chat au 12-40mm
(Ouverture f/2.8, vitesse 1/160)
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Et toute une série de photos de Robin Wong (dans et en bas de son article), cette fois elles ne sont pas en pleine résolution mais il y a de très très belles images ! Il travaille chez Olympus et il a l’honnêteté de ne pas le cacher mais c’est aussi un bon photographe (et également très bon en post-traitement) :
—–> OM-D E-M10 Mark II_Robin Wong
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Un très bon article d’imaging ressource à lire aussi (en anglais) accompagné de photos cliquables pour les voir en pleine résolution :
—–> OM-D E-M10 Mark II_imaging-ressource
et toute une série d’images prises avec l’appareil et non post-traitées :
—–> OM-D E-M10 Mark II_imaging-ressource_galerie
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Et si ça ne suffisait toujours pas encore un article et des photos cliquables :
—–> OM-D E-M10 Mark II_dslrmagazine_article et photos
Corbes
août 28th, 2015 à 11:56
Bon, le vrai plus de cet appareil, outre la stab 5axes, est le viseur, pas tellement pour sa résolution, devenue assez courante maintenant dans le haut de gamme, mais pour sa technologie OLED, gage d’une qualité de visée de très haut niveau (contraste notamment).
Encore quelques petits bidules comme cela (l’écran totalement orientable, par exemple) et je commencerai à me poser la question du changement de mon E-M5. Bon, on n’en est pas là !
pepite
août 28th, 2015 à 12:55
En tout cas Olympus a fait du beau travail sur ce boitier tout en conservant un prix correct, comme tu le dis il ne manque plus qu’un écran orientable en tous sens et une révision des menus dont tout le monde se plaint… et peut-être un capteur 20 millions de pixels, Sony a prouvé avec le RX100 que l’on peut mettre 20 millions de pixels sur un capteur 1 pouce donc on devrait pouvoir en mettre autant sur un capteur micro 4/3 pour augmenter la dimensions des tirages et la résolution.
Corbes
août 29th, 2015 à 08:23
Ah, là, non !!! 16 Mpix suffisent largement sur un micro 4/3 ! Arrêtons cette course aux pixels qui ne peut que nuire à la dynamique et à la qualité de l’image en basse lumière.
Sur une nouvelle génération de capteurs (organiques ?) peut-être, mais d’ici là, de grâce, arrêtons cette surenchère inutile.
Excuse moi de m’énerver, Pépite, mais cette assertion me surprend de ta part…
pepite
août 29th, 2015 à 11:00
Je n’ai pas dit 50 millions de pixels hein
Car là je suis entièrement d’accord ça ne sert strictement à rien qu’à encombrer les disques durs. Et finalement en réfléchissant tu as raison 16 millions de pixels c’est déjà très bien sur un micro 4/3.
Je pense souvent à mon Sony A7 mais c’est un capteur full frame nettement plus grand et ses 24 millions de pixels me vont bien mais ce n’est pas le nombre de pixels qui est important mais la taille des photocites donc ok va pour le 16 millions de pixels pour les micro 4/3
Corbes
août 29th, 2015 à 19:16
Merci Pepite, on est bien d’accord !
MOTO 78
août 30th, 2015 à 17:55
Désolé de jouer les rabats joie, mais Olympus ne tient aucun compte des retours des utilisateurs et préfère le design à l’ergonomie, et multiplier les gadgets, filtres et menus interminables, genre jungle amazonienne.
Après presque 2 ans d’utilisation régulière d’un EM-5 (et testé divers hybrides) j’ai opté pur un Fuji X-E2. Pas forcément parfait mais conçu par et pour des photographes.
J’avais eu et aimé plusieurs réflex numériques Olympus, le bel E-1, le petit E-420 (petit grip bien conçu) , le E-620 et ses touches rétroéclairées si pratiques, bonne idée vite oubliée.
Dommage…
pepite
août 30th, 2015 à 19:01
Je sais ça fait plusieurs années qu’on demande des menus plus logiques et je comprends parfaitement. Les Fuji ont d’autres défauts, dont un autofocus assez lent, aucun boitier n’est parfait.
Corbes
août 31st, 2015 à 14:27
Des rumeurs font état d’une mise à jour à venir (pour tous les modèles ?) implantant un menu plus ergonomique (source : 43rumors). Acceptons en l’augure…
Ceci dit, avec le menu rapide qui donne directement accès à un large panel de fonctions principales, on a rarement l’occasion de se plonger dans les arcanes de la « jungle ».
pepite
septembre 9th, 2015 à 10:22
IMPORTANT :
Olympus arrête les ventes E-M10II à cause d’un problème de fabrication. Le souci est situé au niveau de la monture des objectifs côté boitier. Olympus pense résoudre le problème et reprendre les ventes à la fin du mois (date à confirmer).
pepite
septembre 14th, 2015 à 14:03
Voilà au moins un constructeur qui réagit vite
Olympus Amérique du Nord offre une réparation gratuite de votre appareil photo E-M10II si il est affecté du souci de monture d’objectif. Espérons qu’Olympus France soit aussi réactif.
Pour le moment les séries reconnus comme un ayant un souci ont ces numéros de série :
Les propriétaires doivent regarder sous le boitier de leur appareil photo pour vérifier si le numéro de série fait partie des numéros de série affectés par le problème.
Rappel du problème :
Olympus a découvert que la goupille de verrouillage de l’objectif sur un petit nombre de boitiers OM-D E-M10 Mark II fonctionne mal, provoquant le détachement de l’objectif.
Aucun rapport concernant ce souci n’a été reçu en Amérique du Nord, cependant, il a été déterminé que des appareil photos vendus en Amérique du Nord peuvent également être sensibles à ce problème lors de la connexion à la monture.
Les objectifs Olympus qui pourraient être touchés sont limitées à cinq :
M.ZUIKO DIGITAL 14 – 42mm f3.5 – 5.6 L,
14 – 42mm f3.5 – 5.6 II,
14 – 42mm f3.5 – 5.6 R II,
40 – 150mm f / 4.0 – 5.6
et 40 – 150 mm f / 4,0 à 5,6 R.
Olympus souligne qu’il est important d’être conscient que ce souci ne pose aucun risque de blessures ou de dommages au propriétaire autre que potentiellement d’endommager l’objectif lui-même lors de son détachement du boitier de façon inattendue.
En conséquence, Olympus offre une inspection gratuite et un programme de réparation des OM-D E-M10 Mark II dont les numéros de série se trouvent dans les lots limités qui ont été touchés et dont vous avez la liste ci-dessus.
Il n’y a plus qu’à espérer qu’une offre similaire sera annoncée pour l’Europe.
On peut saluer Olympus qui réagit vite et a su reconnaître la malfaçon rapidement, certains constructeurs devraient en prendre de la graine.
msth
janvier 20th, 2016 à 21:34
je me le suis acheté, pour apporter en voyage mes premiers tests sont pas trop mal, j’espère vraiment avoir fais un bon choix.
pepite
janvier 20th, 2016 à 21:41
Je pense que tu devrais en être content
msth
janvier 20th, 2016 à 21:48
J’ai beaucoup lu et c’est vraiment pas évident, j’ai choisis celui la à cause du choix d’objectif Olympus et Panasonic.
pepite
janvier 20th, 2016 à 21:53
Je préfère les hybrides Sony pour la gestion de la profondeur de champ, mais pour le voyage ou les paysages et ce qui ne demande pas une faible profondeur de champ les micro 4/3 sont excellents.
Dominique Bouvet
février 21st, 2016 à 18:09
Bonjour,
J’ai un Olympus E-M10 de première génération. C’est un complément intéressant pour un gros boitier. Idéal pour le voyage, surtout avec des optiques de qualité (pas comme le 14-42 de base. C’est vrai que certains programmes « dits artistiques » font sourire des photographes. Mais il n’est pas nécessaire de les utiliser et peuvent plaire à d’autres.
pepite
février 21st, 2016 à 20:02
Avec l’EM-5 II c’est effectivement un très bon complément d’un boitier full frame par exemple (pas forcément gros si on prend un full frame hybride Sony de la série A7).
Constance
juin 10th, 2019 à 09:59
Bonjour, je rencontre un souci avec ce modèle car lorsque je suis en mode vidéo et que je filme c’est très sombre et impossible de trouver comment régler la luminosité sans perdre en netteté…
pepite
juin 12th, 2019 à 20:05
Bonjour,
C’est étonnant, avez-vous bien vérifié vos réglages ? Une compensation d’exposition en négatif pourrait en être la raison. En quel mode êtes-vous placé ? auto ? mode priorité ouverture ?