Aubade-Photos

Je laisserai de côté les télémétriques Leica et les moyens formats qui sont dans une classe à part et au tarif d’une Rolls

Le commun des mortels qui débarque dans le monde de la photo se pose souvent la question quand il arrive dans un magasin pour s’acheter un beau compact à tout faire qui l’accompagnera partout : Que choisir ?

Et par là-dessus un vendeur bien intentionné (par sa marge), vient vous dire que si vous avez des enfants rien n’est mieux qu’un réflex… parfois 5 à 10 fois plus cher bien sûr !

Alors comment s’y retrouver quand on y connait rien ?

En gros il existe 5 gammes : les compacts, les bridges, les réflex APS-C, les réflex 24×36 dits full frame, et les hybrides nouvellement apparus sur le marché.

Je vais essayer de vous développer tout ça en termes simples et faciles à comprendre :

La différence la plus flagrante au début et visible par tous en est la taille. Dans l’ordre du plus petit au plus gros (et aussi plus lourd), le plus petit étant l’utra-compact,  puis le compact, le bridge et les hybrides, les réflex APS-C et en dernier le réflex 24×36 full frame.

Ensuite ils présentent des différences de profondeur de champ due à la taille de leur capteur. Je vous explique plus bas ce qu’est la profondeur de champ, lisez tout pour bien comprendre.

La taille des capteurs suivait en gros la taille des boitiers, les plus grands capteurs étant implantés dans les 24×36 et les plus petits capteurs dans les compacts. Ce n’est plus vrai depuis que Sony est arrivé à implanter des capteurs APS-C ou 24×36 dans des boitiers très compacts.

Le capteur est ce qui vous permet de fixer l’image sur la carte mémoire (je résume). La carte mémoire remplace la pellicule des appareils argentiques. On peut y conserver les photos le temps que l’on veut, les effacer, ou en effacer uniquement une partie, les transférer sur un ordinateur ce que l’on fait en général. Cela permet ensuite de se resservir de cette carte mémoire pour prendre de nouvelles photos après en avoir effacer les précédentes de la carte mémoire si elle était pleine. En général une carte mémoire permet de prendre des centaines de photos et suivant leur capacité parfois plus de 1000. Chaque appareil photo comporte un logement pour introduire cette carte mémoire qui n’est pas vendue avec l’appareil et qu’il faut donc acheter en plus. Elle est obligatoire pour prendre vos photos.

La sensibilité (pardon pour le jargon mais lisez quand même) sera aussi très différente entre un compact et un réflex, due elle aussi à la taille des capteurs, les petits capteurs ayant des photosites beaucoup plus petits que ceux des appareils ayant des capteurs plus grands, ils reçoivent moins de lumière et celle-ci est souvent parasitée en faible luminosité ce qui fait que les photos prises dans des endroits sombres sont beaucoup moins réussies en général que celles prises à la lumière du jour.

Par exemple pour que vous compreniez mieux : En lumière du jour dehors on prendra des photos entre 80 et 200 iso alors que dans une église où il fait beaucoup plus sombre il faudra parfois « monter en sensibilité » et passer à 400 ou 800 iso voire plus. (Jespère que mes explications sont claires, sinon dites le moi, j’essaierai de faire plus simple à comprendre). Si vous restez à 100 iso dans l’église soit la photo sera toute noire (sous-exposée) soit l’appareil refusera tout simplement de faire la photo, soit la vitesse sera vraiment trop lente et votre photo sera alors toute floue. Pour avoir une vitesse décente sans prendre la photo sur trépied, en milieu sombre vous serez donc obligé de monter en sensibilité (ou l’appareil le fera pour vous si vous êtes en iso auto), et c’est là que le compact risque de vous donner de moins bonnes images, à cause de la haute sensibilité, mais entre une photo complètement floue à 100 iso, et une photo moins bonne mais lisible il est évident que l’on choisira le second cas. Les réflex et les hybrides arrivent à donner d’excellentes photos même quand on monte en sensibilité, ce qui est beaucoup plus rare avec les compacts quand on dépasse les 800 iso.

Autre différence : 99% des compacts ne possèdent pas de viseur, si l’écran est ébloui par le soleil, impossible de viser correctement. A l’inverse le réflex est fait pour une visée essentiellement par le viseur optique, la visée par l’écran avec un réflex étant assez lente même si ça s’améliore de génération en génération, cet un appareil avec lequel on vise en priorité avec le viseur. L’hybride permet par contre une visée aussi bien par l’écran que par le viseur qui cette fois est « électronique ».

Autre différence de taille : le prix ! Le prix d’un appareil 24×36 full frame n’a rien de comparable avec le prix d’un compact.

Cela étant spécifié il ne faut pas croire qu’il faut jeter la pierre au compacts. Je vais vous décrire succintement les avantages et inconvénients de chacun.

Important :

Pour comprendre la profondeur de champ je vous ai fait un dessin :

A gauche le photographe, le rectangle rouge : le sujet. Les traits du bas : la profondeur de champ c’est à dire la zone photographiée qui sera nette sur la photo. On observe qu’en partant du sujet photgraphié, si vous faites la mise au point sur votre sujet la zone nette sur la photo s’étendra de 1/3 vers l’avant et de 2/3 sur l’arrière avec un objectif standard ou grand angle (avec un gros téléobjectif ou un objectif macro en vue rapprochée on tendra à une zone de netteté de 50% en avant et en arrière du sujet).  Avant et après le flou apparaitra. La profondeur de champ totale comprend la zone de netteté avant le sujet + la zone en arrière du sujet donc toute la zone de netteté. C’est cette zone de profondeur de champ qui va varier énormément suivant le type d’appareil que vous allez choisir. Elle est bien plus grande avec un compact qu’avec un réflex.

Par exemple si j’ai une profondeur de champ de 3 mètres cela veut dire que j’aurai une zone de 1 m devant le sujet qui sera nette et une zone nette de 2 mètres en arrière du sujet. Ensuite progressivement les sujets seront de plus en plus flous au fur et à mesure qu’il sont éloignés de mon sujet.

Si ma profondeur de champ est de 30 mètres, elle le sera de 10 m en avant du sujet et de 20 mètres en arrière du sujet.

J’en profite pour faire remarquer qu’il est inutile de faire la mise au point sur l’infini pour un paysage car on perd les deux tiers de la zone de netteté, il vaut donc mieux pour un paysage faire le point sur le pemier tiers pour garder une zone de netteté plus importante ou appliquer pour les connaisseurs les règles de l’hyper-focale dont je ne parlerai pas ici pour ne pas embrouiller les nouveaux arrivants dans le monde de la photo.

Cette profondeur de champ (zone de netteté) sera très très différente suivant les appareils employés.

Les compacts et ultra-compacts :

Les avantages :

Principal avantage : La taille et le poids, on l’emporte partout dans sa poche. La qualité des images à 100 iso avec les compacts actuels.

Second avantage : Vu la très grande profondeur de champ tout est net, de près de vous jusqu’à l’horizon, donc il y a fort peu de chance de faire des photos floues sauf si vous êtes dans un endroit trop sombre et que la vitesse est trop lente ou que vous bougez pendant la photo.

Troisième avantage : ils ont tous un mode tout auto et souvent un mode iA qui vous évite tout réglage. i comme intelligent, c’est à dire qu’ils reconnaissent tous seuls si vous voulez prendre un paysage, un portrait, une photo de fleur en gros plan, etc, sans que vous ayez à régler quoi que ce soit, ni passer par des modes scènes.

Quatrième avantage : ils sont souvent beaux, il en existe tant de différents que vous en trouverez un à votre goût, sobre, rustique, bling bling, sportif ou classe il en existe de tous les genres.

Cinquième avantage : certains sont munis d’un zoom à plage focale très étendue vous permettant avec un seul objectif de prendre aussi bien un paysage grandiose en « grand angle » que le nez de votre chien à 10 mètres ou juste la pendule tout en haut de l’église en gros plan (gros téléobjectif). Et tout cela sans changer d’objectif. Faites donc attention à la plage de zoom si vous désirez un télé objectif important sur votre compact.

C’est l’appareil pour tout prendre sans se creuser la tête…ça ne veut pas dire que toutes vos photos seront réussies.

L’avoir toujours dans la poche permet de prendre des photos que l’on aurait pas prises avec son réflex que l’on ne traîne pas partout avec soi. A l’heure actuelle les compacts ont tendance à être remplacés par les smartphones dont la qualité d’image s’est nettement améliorée ces dernières années. L’intérêt du compact garde une seul avantage : ceux qui sont munis d’un ultra zoom qui vont couvrir une plage focacle très étendue : avec un zoom 12 à 20x.

Les inconvénients :

Premier inconvénient : En faible luminosité, comprenez le soir ou dans des endroits plutôt sombres, les photos vont perdre énormément de qualité et se retrouver avec ce qu’on appelle du « bruit » qui parasite les images (pour la définition du bruit, allez voir dans la rubrique des termes barbares). Si votre petit appareil vous fera de très jolies photos en plein jour (entre 80 et 125 iso) les choses vont se corser de plus en plus plus l’endroit sera sombre. Même si l’appareil vous annonce pouvoir monter à 3200 iso pour prendre des photos de nuit, vous allez vous rendre compte très vite qu’à cette sensibilité les photos sont… horribles ou presque. Certains des meilleurs compacts permettent cependant de bonnes photos à 800 iso donc en obscurité relative. C’est le cas par exemple des Sony de la série RX100 qui ont capteur beaucoup plus grand que els compacts classiques.

Deuxième inconvénient : La profondeur de champ. Si en paysage c’est plutôt un avantage ne pensez pas faire des portraits comme chez le photographe avec le visage net qui ressort bien sur un joli fond flou, avec un compact le visage sera net mais le fond aussi ! Donc pensez-y quand vous ferez des photos de portraits, vérifiez sur l’écran que derrière votre adorable bambin ne se trouve pas de choses laides ou gênantes.

Troisième inconvénient : Pas de viseur. Les modèles avec viseur sont excessivement rares et pourtant celui-ci est bien utile surtout l’été quand l’écran est ébloui par le soleil.

D’une part pour vérifier plus en détail votre cadrage et d’autre part parce que par temps de grand soleil l’écran devient parfois complètement illisible et vous allez cadrer au juger !

Quatrième inconvénient : Vu la taille des capteurs la définition est inférieure à celle du réflex ou d’un hybride. La qualité des fichiers est donc moins bonne, mais vous ne verrez vraiment la différence que si vous faites des tirages de grandes tailles sur papier et si vous avez un oeil déjà exercé.

Cinquième inconvénient : Le zoom électrique, il est parfois difficile de trouver le cadrage exact désiré.

Certains compacts sont dits « Experts », ils comportent alors en plus du mode tout auto la possiblitié de régler soi-même les paramètres, par exemple d’empêcher les iso de monter trop haut, on peut alors choisir d’empêcher l’appareil de monter au-dessus de 800 ou 1600 iso. On peut aussi choisir l’ouverture ou la vitesse en fonction des sujets, d’augmenter ou de réduire le contraste général etc. Le Sony RX100 II ou RX100 III tous petit sont deux compacts « experts » qui permettent d’intervenir sur les prises de vues, ce sont les deux compacts les plus évolués du marché.

Pensez à choisir un appareil qui possède vraiment un grand angle, dans les pièces qui ne font pas 10 mètres de long vous apprécierez que le zoom commence à 24 ou à 28 mm et non à 35 !

Les Bridges :

Ils ont souvent un look de petit réflex.

Ils comportent les mêmes tous petits capteurs que les compacts.

Ils possèdent un mode tout auto mais aussi tous les réglages que l’on retrouve sur un réflex.

Ils sont plus gros que le compact mais plus petits que le réflex.

Ils comportent en général un viseur en plus de la vision par l’écran.

Comme ils sont un peu plus gros que les compacts les boutons sont souvent plus accessibles si vous avez de gros doigts.

Ils sont presque tous équipés d’un objectif à large plage focale commençant à 28mm ou à 24mm et allant à plus de 200mm.

Des bridges comme ceux de Panasonic (par exemple) permettent l’ajout de filtres au bout de l’objectif pour améliorer les prises de vues ou même faire des effets spéciaux ce qui est impossible sur la plupart des compacts.

Certains bridges ont une réactivité au déclenchement égalant un réflex.

Certains sont munis d’un écran orientable en tout sens ce qui permet aussi bien des prises de vues au ras du sol qu’au dessus de la tête, etc.

Comme ils ont le même capteur que les compacts, on aura la même profondeur de champ et les mêmes soucis de la montée du bruit pour les photos prises en intérieur et dans des lieux sombres. Pratiquement tous les bridges sont munis de réglages experts en plus des modes auto, c’est l’appareil photo de celui qui s’intéresse vraiment à la photo et veut apprendre les réglages pour essayer d’avoir des photos encore meilleures.
Les constructeurs apportent souvent plus de soin aux bridges destinés à des photographes plus exigeants.
On trouve aussi souvent sur les bridges la possibilité de réglages de la mise au point manuelle.

Jusqu’ici c’était l’appareil idéal pour faire la transition entre compact et réflex ou pour seconder un réflex mais les hybrides avec un capteur nettement plus grand tendent à les remplacer de plus en plus.

Certains bridges sont assez importants et presque de la taille d’un réflex, d’autres sont à peine plus gros qu’un compact comme le Panasonic FZ100 qui a en plus un écran orientable en tout sens bien utile dans certains cas. Plus gros mais plus qualitatif le Panasonic FZ1000 a l’avantage d’avoir une très large plage focale 25-400mm et il hérite du capteur du Sony RX100 plus grand que celui des compacts ou bridges classiques. C’est surement le meilleur bridge actuel.

Le gros avantage du bridge : on y trouve tous les réglages experts, comme le mode auto-intelligent, il convient donc aussi bien au débutant qu’au photographe avancé, et surtout il offre une plage focale que l’on ne peut pas retrouver avec les reflex ou les bridges en seul objectif ! Par contre au niveau de la qualité d’image on reste en dessous de ce que peuvent donner les hybrides ou les reflex.

Depuis quelques mois il voient arriver sur le marché des concurents de taille : les hybrides. Je parlerai des hybrides en dernier car le sujet est très très vaste.

Le réflex :

C’est la classe des appareils vraiment experts et professionnels. Leur taille, leur poids et leur prix sont au-dessus du prix des autres, quoique… dans les réflex d’entrée de gamme on trouve maintenant des appareils pas plus chers que certains compacts !

Ce sont eux qui donnent en principe la meilleure image pour peu qu’on s’intéresse aux modes experts et que l’on investisse dans du très haut de gamme. Ils supportent beaucoup mieux de prendre des photos en faible luminosité, certains permettent de prendre encore d’excellentes photos en montant à 6 400 iso.  Ils permettent de forts agrandissements des photos en vue de posters, affiches, etc. En 2015 ils sont largement rattrappé par les hybrides haut de gamme avec pour avantage pour ces derniers d’avoir un encombrement et un poids nettement plus réduits.

Du fait de possibilité de plus profondeur de champ, ils permettent d’isoler des sujets bien nets sur de jolis fond flous bien fondus lorsqu’ils sont employés avec des objectifs à « grande ouverture ». Par contre la faible profondeur de champ demande une mise au point très précise, avec un gros télé objectif la profondeur de champ totale (zone de netteté dont je parle plus haut) peut parfois être au total de 30 cm ou parfois moins, inutile donc de vous dire qu’il ne faut pas déclencher au juger dans ce cas et bien sélectionner le collimateur de mise au point et l’ouverture. C’est un appareil en premier lieu destiné aux experts.

Ils n’ont pas un objectif fixé au boitier, on peut donc changer l’objectif comme on veut. On ne peut par contre pas trouver d’objectif qui va couvrir une plage aussi étendue qu’un bridge ou un compact à large plage focale, il vous faudra donc plusieurs objectifs pour couvrir la même plage focale, d’où un encombrement bien plus conséquent qu’avec un compact ou un bridge. Le sac a dos devient vite obligatoire et lourd dans le cas du reflex.

Les avantages :

La qualité d’image.

La réactivité, a vous les photos de sports et les instantannés.

Les réglages experts.

Les possibilités de mise au point ultra précise grâce aux « collimateurs » de mise au point.

La possibilité de changer d’objectif et de pouvoir choisir celui que l’on désire dans des gammes parfois très étendues.

La bonne gestion du bruit pour les photos en environnements sombres.

La possibilité de faible profondeur de champ quand on veut faire ressortir un sujet bien net sur un fond flou et harmonieux.

La dynamique plus étendue donc plus riche en nuances (ce n’est plus vrai par rapport aux hybrides haut de gamme).

Le mode rafale pour les photos sportives ou animalières.

L’ergonomie générale très bien étudiée avec des accès directs très pratiques.

La possibilité de changer de boitier sans réinvestir dans les objectifs qui peuvent suivre de boitier en boitier (de la même marque), idem pour les hybrides.

Les inconvénients :

L’encombrement et le poids

Le changement et le nombre d’objectifs pour égaler la plage focale des bridges ou compacts munis d’un ultra-zoom

Le prix des objectifs professionnels par exemple dans la gamme « L » chez canon ou « limited » chez Pentax.

La prise de vue avec vision par l’écran bien plus lente que sur les compacts, bridges ou hybrides, ces appareils étant conçus au départ pour une visée par le viseur.

Le prix de revient quand on veut des objectifs et accessoires supplémentaires pour tirer la quintessence de leur capteur.

Les reflex sont en nette perte de vitesse actuellement, les hybrides ayant beaucoup progressés depuis ces dernières années et leur qualité d’image est maintenant équivalente pour certains aux reflex les plus experts voire professionnels.

Les hybrides :

Le but des hybrides est d’offrir un capteur plus grand que celui des compacts et des bridges pour obtenir des images de qualité supérieure mais cela dans un boitier de relativement petite taille. Pour cela il faut supprimer la boite à miroir des réflex. Les hybrides ont aussi pour but de vous permettre de changer d’objectif comme sur un réflex, pour choisir celui qui conviendra le mieux à la prise de vue que vous devez faire.

Les premiers hybrides sont arrivés avec le DP1 de Sigma, depuis les marques s’ingénient à fabriquer leurs propres hybrides, et les progrès ont été très rapides et certains hybrides produisent des images de la même qualité qu’un reflex haut de gamme, certains incluant des capteurs de reflex mais sans que le boitier en ait l’embonpoint. Certains hybrides sont proposés avec un viseur électronique et un écran basculable ou orientable en tout sens, ce qui est un plus par rapport au compact.

Le rêve de tout photographe expert était d’avoir un second boitier moins encombrant qu’un réflex mais avec les mêmes qualités et si possible de la taille d’un compact. Irréalisable a-t-on dit pendant des années, et pourtant c’était toujours le rêve des experts. Ces boitiers sont de plus en plus appréciés et beaucoup d’hybrides proposent maintenant une qualité photographique et une réactivité égaler à celle des reflex de haut de gamme. On trouve même des hybrides de taille relativement compact avec des capteurs 24×36 (dits full frame) qui on une qualité d’image égale au plus haut de gamme des reflex professionnels.

Les premiers hybrides ont vu le jour en embarquant un plus grand capteur que celui d’un compact dans un boitier relativement petit mais muni d’un objectif fixe. C’était un bon début mais non satifaisant pour le débutant qui aurait de loin préféré avoir un zoom. Ces premiers appareils offraient une définition bien au-dessus des compacts et des bridges mais étaient relativement lent à la mise au point. Il y avait donc un marché qui s’ouvrait mais demandait à être plus près des désirs des amateurs désirant un appareil plus polyvalent.

Les marques savent très bien qu’elles vendent bien plus de compacts que d’appareils réflex mais que la concurrence est rude et que les photographes sont de plus en plus exigeants. On a donc poussé le nombre de pixels, les gens pensant que plus il y en avait mieux c’était, on a poussé les iso pour faire croire qu’on allait faire des photos de nuit sublimes à main levée et puis logiquement on s’est rendu compte à un moment que les petits capteurs de compacts de moins d’un cm de côté commençaient à ne plus pouvoir ingurgiter tout ce qu’on leur demandait, il fallait donc trouver une autre solution dans un format relativement réduit puisque c’est ce qui fait le plus gros des ventes. De toute façon il fallait s’avancer vers un capteur plus grand que celui qui équipe les compacts.

PANASONIC et OLYMPUS, le micro 4/3.

Panasonic a eu une idée géniale et sur le papier l’appareil semblait presque merveilleux, un appareil qui ressemble à un bridge ou à un petit réflex mais avec un plus grand capteur que les compacts ou bridges, un viseur digne de ce nom, un écran orientable, des objectifs interchangeables, la possibilité de lui ajouter une télécommande, une griffe porte accessoire pour pouvoir lui adjoindre un flash externe, et des réglages du tout auto intelligent aux réglages manuels des réflex et le tout dans un boitier qui même avec les deux objectifs pesait moins d’un kilo !

Tout le monde s’est mis à attendre cette future bombe d’un oeil critique en se disant que tout cela semblait vraiment trop beau pour être vrai ! Toutes les marques avait l’oeil sur Panasonic en attendant la sortie de leur phénomène, prêt à toutes les critiques à l’avance. On entendait …oui mais Panasonic n’a jamais conçu de réflex, et ça n’égalera jamais un réflex, oui mais les optiques ne seront surement pas à la hauteur, oui mais c’est encore un capteur qui ne sera pas à la hauteur du réflex, oui mais à quel prix vont-ils le vendre…, oui mais il n’aura pas le viseur d’un réflex…oui mais la réacitivité…

Mais comme disait mon coach sportif quand je faisais de la compétition « Laisse dire les jaloux, qu’on parle de toi en bien ou en mal, ça n’a pas d’importance, l’important c’est qu’on parle de toi », et bien on parlait de ce futur Panasonic ! Partout ! C’était certain ce pana était attendu au tournant !

Panasonic avait intérêt à ne pas se tromper avec son nouveau concept !

Et pour une fois lorsque l’appareil est sorti il s’est avéré que le ramage était aussi beau que le plumage. Bien sûr ce n’était pas un réflex, bien sûr il avait quelques défauts par rapport à ceux-ci, mais quel appareil !!! De plus Panasonic l’avait doté d’optiques de grande qualité pour ses kits ! Alors on a voulu le descendre un peu : Comment ?! Il n’a pas la vidéo !!!!!! Et voilà un appareil presque parfait qui pouvait combler aussi bien le débutant que l’amateur expert descendu en flèche sur ce seul point. On lui reconnait tout de même la qualité de son viseur électronique le plus abouti même si il n’atteint pas le viseur optique d’un réflex, c’est du jamais vu dans cette technologie de viseur, on applaudit aussi tout de même l’écran orientable et la définition hors norme jamais vu non plus sur un appareil permettant la visée par écran, on lui reconnait la qualité de ses optiques, sa réactivité étonnante, bref Panasonic a fait un travail énorme et fait faire un bond en avant dans la gamme des appareils experts.

Cette foutue vidéo les concepteurs auraient voulu l’implanter mais pressés par le temps ils n’avaient pas eu le temps de la peaufiner, donc plutôt que d’offrir de la vidéo de basse qualité ils avaient préféré faire l’impasse dessus pour ce premier modèle.

Cela dit le premier hybride était né. Visée par l’écran comme un compact, viseur comme un bridge mais de bien meilleure qualité, objectifs interchangeables comme un réflex, définition de l’écran et du viseur de haut de gamme, le G1 prend son envol et  se vend bien. De plus les images sont bien définies et d’excellente qualité. Les deux objectifs couvrent une large plage de focales, les ingénieurs de Panasonic on fait un travail monstre ! Le premier hybride est né. On ne sait pas trop où le classer, va-ton le mettre dans les bridges, ou dans les réflex ? Il ne correspond à aucune des deux classes et le nom d’hybride n’existe pas encore, finalement il finira dans les catalogues dans la classe des réflex.

Quelques mois plus tard sortait le GH1, un G1 avec en plus la vidéo full HD, premier hybride offrant le full HD avec son stéréo, zooming et mise au point pendant la vidéo, micro stéréo externe disponible etc. Panasonic avait tarder à offrir la vidéo à son appareil photo mais il était aussi le premier à offrir autant de possibilités en vidéo sur un apn, ouf l’honneur était sauf. Il lui adjoind un zoom hyper silencieux à large plage focale pour que les bruits mécaniques ne soient pas enregistrés pendant le tournage. C’est pratiquement l’appareil idéal pour tout amateur expert passionné si ce n’est son prix relativement élevé.

Quelques mois plus tard Panasonic sort le GF1, basé sur le G1 avec le même capteur et les mêmes possibilités, mais tronqué de son écran orientable (l’écran est fixe), et de son super viseur. Le but est de présenter un appareil légèrement plus petit que le G1 avec un look ressemblant plus à un compact pour séduire les propriétaires de cette gamme d’appareils. Seulement voilà, les experts qui ont acheté ce boitier l’espéraient avec un viseur ! Panasonic a donc du proposer un viseur externe pour son GF1 (qui n’égale pas la qualité du viseur du G1) et en profite pour faire monter l’addition. Finalement les propritétaires de GF1 se retrouvent presque avec un G1.

Autre bonne idée de Panasonic pour les experts : permettre de greffer sur son boitier à objectifs interchangeables des optiques d’autres marques ! On peut ainsi monter grace à une bague des optiques Leica sur les G1 et GH1 ou Gf1  sans dépenser le prix d’un boitier Leica ! Et les photographes ne s’en privent pas. Panasonic autorise aussi la marque Novoflex à fabriquer des bagues pour monter des optiques d’autres marques sur ses appareils hybrides, on peut ainsi greffer sur le boitier des optiques Olympus, Nikon, Canon (ancienne génération) etc. Du jamais vu même si avec ces bagues d’adaptation le photographe perd l’autofocus. Le système panasonic est ouvert et ça marche !

C’était en 2010 le système hybride le plus abouti.

Plus tard Olympus a suivi Panasonic et son GF1 en mettant au point son E-P1, même capteur micro 4/3 qui se situe en fait entre le capteur de compact et le capteur d’un réflex APS-C mais conception un peu différente. On lui reproche une mise au point lente et l’absence de viseur, et oui les experts aiment le viseur qui permet de beaucoup mieux juger du résultat et de percevoir mieux les détails. Olympus se presse de réparer son erreur et sort un viseur optionnel qui est parait-il de meilleure qualité que le viseur optionnel que Panasonic a fabriqué pour le GF1. Puis pressé par les acheteurs Olympus sort son E-P2 légèrement amélioré et qui offre dans le pack le viseur optionnel. 3 mois plus tard Olympus sort un E-PL qui est le même appareil mais plus simplifié.

Par contre si Panasonic a opté pour une stabilisation optique qui permet de stabiliser aussi la visée, Olympus opte pour une stabilisation par capteur. Les boitiers d’Olympus ou de Panasonic permettent de monter des optiques de la marque ou de l’autre marque sans perdre l’autofocus, toutes les optiques micros 4/3 sont compatibles avec les boitiers G de Panasonic et les boitiers E-P d’Olympus. Vous trouverez la liste des optiques disponibles pour les micro 4/3 dans un article dédié en allant en haut du blog et en cliquant sur l’onglet « Sommaire Matériel ».

Puis Panasonic sort le G6 qui est une amélioration très nette du premier hybride qu’ils avaient mis sur le marché et qui est équipé de la vidéo full HD moins performante que celle du GH3 mais qui a le mérite d’être disponible sur l’appareil. Olympus a aussi fait de gros progrès depuis ses premiers boitiers hybrides micro 4/3 surtout avec l’OM-D E-M5 (quel nom !) et l’E-PL5.

Je vais vous mettre les avantages des hybrides système par sytème parce que la gamme n’est pas du tout homogène pour le moment chacun sortant son propre système.

Nous sommes jusqu’à présent avec des hybrides qui proposent donc des capteurs plus grands que ceux des compacts et des bridges mais toujours plus petits que ceux des réflex. Certains photographes très attachés au reflex n’imaginent pas de passer au micro 4/3 mais les hybrides se font quand même une place de second boitier peu lourd et encombrant pour accompagner le reflex et les hybrides micro 4/3 gagnent de plus en plus de parts de marché. Un autre constructeur va venir mettre un pavé dans la marre en annonçant des hybrides dotés d’un capteur de réflex APS-C !

Comme pour le premier G1 de Panasonic, les photographes experts attendent ce nouveau venu d’un air incrédule.

Avantages communs des G1, G2… G6, Gh1, GH2, GH3, HG4, GF1, E-P1, E-P2, E-PL divers et OMD :

- L’encombrement et le poids des boitiers par rapport à un réflex, les optiques étant aussi de taille bien plus réduite qu’avec un réflex cela se ressent très nettement.

- Le capteur plus grand que celui des compacts et des bridges (mais moins grand que celui des réflex) donne des images de haute qualité.

- Un choix d’optiques qui commencent à devenir intéressant et de très bonne qualité.

- La possibilité de greffer sur le boitier des optiques d’autres marques y compris Leica par l’intermédiare de bague d’adaptation (mais en perdant l’autofocus si ces optiques n’ont pas été fabriquées pour des appareils micro 4/3).

- La possibilité d’ajouter un flash externe, des filtres, une télécommande, etc.

- L’ergonomie très bien étudiée en particulier sur les Panasonic qui permet à des photographes de tout niveau du débutant à l’expert confirmé de se servir de cet appareil. (On reproche par contre toujours au boîtiers Olympus des menus très très très foullis).

- Une balance des blancs et une colorimétrie précise et stable.

- Une mesure de la lumière assez juste.

- La profondeur de champ pour les paysages lorsque l’on veut du tout net.

- La vidéo en Full HD maintenant sur tous les hybrides.

- L’objectif 20mm f/1.7 équivalent 40 mm extra plat qui diminue encore l’encombrement des boitiers et qui est d’excellente facture.

- Le choix des optiques qui commence à être conséquent.

- Un viseur de bien meilleure qualité que sur un bridge et qui s’améliore d’année en année.

Inconvénients :

- Une dynamique un peu en retrait par rapport aux réflex très haut de gamme.

- La profondeur de champ difficile à maitriser avec les optiques standards si l’on désire flouter les fonds, l’appareil ayant tendance à rentre tout net. Cela est du à son capteur encore relativement petit par rapport au réflex. Pour travailler sur le flou il faudra opter pour des optiques permettant une très très grande ouverture autour de F/1.4 ou 1.8

- Une gestion du bruit par faible luminosité un peu en retrait par rapport au derniers réflex sortis sur le marché mais bien meilleure que sur les compacts pour les premiers modèles mais qui s’est très nettement améliorée depuis.

Avantages suplémentaires des G1, G2, Gh1, GH2, GH4

- L’écran orientable en tout sens permettant la visée spontanée des sujets sans qu’ils se mettent à poser : photographier sans en avoir l’air. Photographier au ras du sol ou au-dessus de sa tête. Panasonic offre les seuls hybrides proposant un écran orientable en tous sens. Olympus offre pour certains de ses appareil un excellent écran basculable.

- Le viseur de haute qualité et c’est un plus indéniable.

- Certains objectifs spécialement étudiés aussi bien pour la vidéo que pour la photo, ultra-silencieux.

Inconvénients des GF1, E-P1, E-P2, E-PL :

- Le boitier trop grand pour être un vrai compact.

- L’absence de viseur intégré.

- Le viseur externe de piètre qualité pour le GF1.

Mais les Panasonic et Olympus ne sont plus les seuls dans la cour des hybrides. La concurrence qui a décidé de ne pas laisser ce marché à Panasonic et Olympus et rivalise pour créer son propre système pour séduire le public. Régulièrement depuis quelques mois de nouveaux hybrides sortent ou sont annoncés.

Pour plus de renseignements concernant ces boitiers micro 4/3 référez-vous à l’onglet « Sommaire Matériel » en haut du blog, beaucoup d’articles leur sont dédiés.

La stabilisation sur 5 axes

En 2012 Olympus sort un boitier qui sort du lot : l’OM-D E-M5, on connaissait la stabilisation par le capteur mais elle était sur 3 axes, Olympus améliore le système en dotant son boitier de cette nouvelle stabilisation qui se révèle nettement améliorée par rapport à celle sur 3 axes. C’est alors le seul boitier à proposer cela. Utile non seulement en photo mais également en vidéo elle fera le succès d’Olympus qui vend énormément de boitiers et son OM-D E-M5 de vient la référence en micro 4/3.

Depuis Olympus a sorti l’E-M1 encore plus expert qui remporte le même succès et l’E-M5 voit sa version II arriver cette année avec quelques améliorations de la première version et un écran orientable en tous sens.

A noter qu’Olympus sort de très très belles optiques pour accompagner ses boitiers dont le 12mm f/2 et le 75mm f/2.8 aux qualités reconnues et commence à sortir une gamme pro.

Le parc optique intéressant et bien complet maintenant offre beaucoup de choix.

Les hybrides à capteurs de reflex

SAMSUNG NX 10, un capteur APS-C

SAMSUNG a choisi d’introduire des capteurs de réflex APS-C dans un boitier beaucoup plus compact qu’un réflex.

En voila une bonne idée !!!!

Surveillez bien Samsung, dans les prochaines années il risque de vous surprendre.

Le capteur intégré au NX10 est un APS-C de 15 millions de pixels. La vidéo est moins évoluée que sur les Panasonic et il ne dispose pas d’écran orientable même si ce dernier est sublime.

Le Samsung NX est agrémenté de boutons qui font penser à un réflex et les menus sont parfaitement étudiés, l’ergonomie n’étant pas à négliger pour satisfaire les photographes. L’encombrement est celui d’un bridge et il est à peu près de la taille du G1 ou d’un GH1 mais en plus mince.

Samsung a été le premier constructeur à sortir des écrans de télévision avec la technologie LED. Samsung a dont décidé de mettre sa connaissance technologique à profit sur le boitier. Une réussite, l’écran AMOLED est superbe.  Le viseur par contre n’a pas la qualité de celui qui équipe les G de Panasonic, mais c’est mieux que rien. Concernant la zone d’autofocus on peut rapidement la déplacer, et aussi aussi en modifier la taille grâce à la molette. Malheureusement l’autofocus est un peu lent. La gestion du bruit quand on monte en sensibilité pourrait être meilleure.

L’avenir des hybrides Samsung dépendra de ses ventes et pour le moment la marque n’est pas encore très connue en appareils photos.

Il existe actuellement plusieurs objectifs disponibles pour le NX10 :

RICOH GXR, l’original

Un système original.

Plutôt que de vendre un appareil avec un capteur fixe  le système GXR utilise des unités objectif  /capteur interchangeables.

Chaque objectif est dans une unité scellée avec un capteur et les moteurs nécessaires pour régler l’objectif (et conduire le mécanisme de zoom). En fait à chaque fois que vous achetez un objectif, vous achetez aussi un capteur.

Le corps GXR sert un peu de coque ou d’ enveloppe comprenant l’écran , le lecteur de carte , les contrôles et le flash dans lequel vient s’emboiter le couple capteur/objectif.

Cette refonte radicale de l’ «objectif » a des conséquences importantes :

Les objectifs proposés peuvent avoir des capteurs de taille ou de conception différentes, CCD ou CMOS par exemple suivant l’objectif choisi.

En choisissant pas exemple d’acheter une optique accompagnée d’un capteur de petite taille (de compact) vous aurez alors un objectif de très petite taille.

Les unités peuvent être choisies en fonction de ce que vous désirez faire, par exemple choisir une unité capteur/objectif optimisés pour la vidéo.

La performance globale de l’appareil ne dépend donc plus du boitier mais du couple capteur/objectif que vous lui greffez.

Ce boitier peut donc être aussi bien un compact (avec un capteur de compact et l’objectif qui va avec) qu’un appareil muni d’un capteur APS-C comme un reflex suivant l’unité que vous lui greffez. Original !

Comme les plus compacts de la gamme des hybrides le viseur est optionnel, ce n’est plus un appareil photo mais un jeu de Légo ! je ris bien sûr car le concept est inovant et permet en fait à chacun de se fabriquer son propre appareil photo, c’est presque du tuning .

Chaque unité contient des instructions et des paramètres spécifiques à son propre capteur et à l’optique , ce qui signifie que les unités différentes changent légèrement de caractéristiques, le comportement et les performances du boîtier de l’appareil  suivant le choix que vous avez fait. Certains des attributs dépendants de l’unité cpateur/objectif  gèrent:

- Les paramètres de traitement d’image

- La réduction du bruit

- Les options des menus

- La correction de la distorsion

- La gamme de vitesse et l’ouverture.

- les paramètres du mode Programme.

- Les caractéristiques spécifiques ( bague manuelle, stabilisation du capteur  )

- La vitesse de mise au point

- La vitesse en mode Rafale

- Le buffer

- Les capacités de capture vidéo (résolution et taux de trame )

Il existe actuellement quatre modules :

Les modules compacts classiques :

- Une unité proposant un zoom équivalent 24-72 mm f/2,5-4,4, combiné à un capteur de 10 MP ( capteur de 1/1,7 pouces, de compact) (module S10).

- un module à petit capteur de compact (un CMOS back illuminated) de 10 Mp couplé à un objectif à large plage focale équivalant à 28-300mm f/3.5-5.6 (module P10).

Les modules APS-C :

- Une unité comprenant une focale fixe équivalente à 50 mm, ouvrant à f/2,5, associée à un capteur CMOS de 12 MP (capteur APS-C). Il reçoit la désignation de macro car il assure une mise au point minimale à 7 cm et propose le 1:2 (module GR A12).

- un module à capteur APS-C qui serait associé à un équivalent 28mm f2,5 (une bague de mise au point manuelle serait présente).

Le prix de revient est bien trop cher. L’avantage est de pouvoir contruire soi même son appareil photo, le désavantage est dans les couples proposés de ne pas pouvoir avoir un parc capteurs/optiques homogène. Je ne vois pas l’avantage des couples capteur de compact/optique, autant acheter un compact.

Mais revenons à Sony

Sony, les NEX, l’APS-C et un avenir prometteur. Puis les premiers hybrides FULL FRAME 24×36.

Les premiers NEX-3 et NEX-5 fait couler beaucoup d’encre. On leurs reprochait une ergonomie trop simpliste par rapport au reflex même si certains boutons étaient personnalisables. Depuis Sony a nettement encore amélioré ses boitiers qui pour moi sont le meilleur choix en appareils photos hybrides.

Le nex-5 est le plus compact des hybrides, comprenez le plus petit. Sony a réussi le pari d’intéger un capteur APS-C dans le plus petit et le plus léger des boitiers hybrides du marché ! Belle performance saluée par tous. Le capteur est un APS-C CMOS Exmor APS HD d’une résolution de 14 millions de pixels.

Depuis Sony a doté ses boitiers Nex d’un superbe capteur 16 millions de pixels (ou plus pour le Nex 7), le même capteur que celui qui équipe des réflex d’autres marques (Nikon, Pentax…). Certains NEX sont proposés avec un viseur externe en options, d’autres Nex avec viseur intégré. Depuis Sony a sorti l’excellent Nex 5-N puis le a6000 reconnu comme une référence en hybride à cpatuer APS-C.

Avantages :

En basse lumière, les photos sont détaillées et le bruit de l’image est fortement réduit.

Il est également possible de créer des flous d’arrière-plan puisqu’il est doté d’un capteur de réflex APS-C.

L’écran est inclinable (même si on aurait préféré orientable en tous sens c’est très appréciable).

Il offre même un  un mode rafale pouvant aller jusqu’à 7 images/seconde en haute résolution.

Un mode panorama automatique par simple balayage est également présent permettant des images. L’appareil prend automatiquement une série d’image tandis que vous pivotez sur vous même et vous livre le panorama tout monté avec toutes les images assemblés, et il le fait bien !

Un mode HDR automatique par combinaison de 3 images.

De quoi faire rêver tous les photographes experts !

Le parc optique s’étoffe de plus en plus et offre la possibilté de couvrir pas mal de situations:

La qualité des images est excellente, la gestion des hautes sensibilité au-dessus du lot de tous les hybrides disponibles, la vidéo full HD  (1920 x 1080i) en AVCHD présente,  la fonction vidéo bénéficie d’un autofocus continu et ultra-silencieux grâce aux optiques spécialement conçues pour, en option on peut lui adjoindre un  microphone stéréo, le boitier a la réactivité d’un réflex.

Les plus :

La taille et le poids du boitier

Le capteur APS-C de réflex dans un boitier vraiment compact.

tout ce qui est cité plus haut et il y en a un paquet !

Une dynamique au-dessus de celle des micro 4/3 et de certains reflex due aux excellents capteurs Sony.

Des adaptateurs pour monter des optiques d’autres marques sur le boitier y compris des adaptateurs pour monture M (Leica), Canon, Nikon, Pentax etc.

La qualité d’image qui n’a rien à envier aux reflex même évolués.

Sur la photo ci-dessus Sony Nex-5 avec objectif Leica Super-Elmar-M 18 mm f/3,8 Asph monture M avec une bague Akira Seiki

Les moins :

Que ce soit pour les hybrides à capteurs micro 4/3 ou APS-c, le mode rafale n’est pas encore au niveau des reflex haut de gamme.

Les Hybrides à capteurs 24×36 (full frame)

Ils ont fait le buzz pendant plusieurs mois ! Sony a réussi le pari d’implanter un grand capteur 24×36 dans un boitier compact à peine plus grand que celui des ses hybrides APS-C !!!

En 2013 sortent les deux premiers hybrides (A7 et A7r) avec ces capteurs révolutionnaires de 24 et 35 millions de pixels (capteurs que l’on retrouvent depuis dans les boitiers Nikon et Pentax), la gamme dynamique de ces capteurs dépasse tout ce que l’on a vu jusqu’à présent. Et Sony fait très fort en obtenant des scores égaux au Nikon D800 le plus haut de gamme chez Nikon !

Le A7R présente un piqué sur les images jamais vu avec un hybride et égal aux meilleurs reflex. Il n’en fallait pas moins pour que Sony gagne ses lettres de noblesse et attirent nombres de possesseurs de reflex qui en avaient marre de trimbabler des sacs à dos de 8 à 10 kg.

En 2014 Sony plombe aussi tout le monde en sortant son A7s spécialisé dans les hautes sensibilités et qui laisse tout le monde sur le carreau à ce niveau, ce boitier est capable de prendre de très bonnes images même de nuit ! Encore une fois Sony fait le buzz.

Dernièrement Sony sort le A7II donc les principales qualités sont d’offrir une stabilisation sur 5 axes et d’une réactivité de l’autofocus améliorée de 30% par rapport à l’A7. Il n’est cependant as spécialisé comme le A7s aux conditions extrêmes de nuit.

Sony est actuellement la seule marque à proposer des hybrides dotés d’un capteur de reflex full frame.

En conclusion :

Chaque appareil a ses avantages et ses inconvénients, l’avenir est assurément aux hybrides pouvant satisfaire la plupart des photographes du débutant au professionnel. Dans cette gamme d’hybrides les plus avancés sont les Sony avec leurs capteurs de reflex APS-C et Full frame et Panasonic et Olympus pour le micro 4/3. Ils rivalisent avec les reflex (quelque soit la marque) même très haut de gamme qui perdent d’année en année leur suprématie.

Nikon bien décidé à ne pas laisser le marché des hybrides à ses concurrents a lancé un hybride mais avec un capteur encore différent un peu plus petit que le micro 4/3. Le succès n’a pas été au rendez-vous.

Le compact est le copain de tous les jours que l’on glisse dans une poche et que l’on emporte partout. Les Sony RX100 II et III tenant le haut du pavé de la catégorie des compacts pour la qualité d’image due à son capteur plus grands que les compacts classiques.

Le bridge est l’appareil de ceux qui veulent apprendre les réglages, avoir un appareil plus réactif qu’un compact (prendre les enfants dans leurs jeux par exemple), veulent un viseur (certes de moins bonne qualité que celui d’un hybride mais présent, optimiser leurs photos et profiter d’une large plage focale sans avoir à changer d’objectif. Dans la gamme des bridges deux appareils se distinguent actuellement : le Panasonic FZ1000 et le Sony RX10, tous deux dotés d’un capteur 1 « .

Le réflex est le boitier des experts confirmés et des professionnels, d’approche plus compliquée pour l’utilisation expert c’est aussi le boitier qui offrait la meilleure qualité d’image quand on a bien intégré toutes ses possibilités. Mais il a le défaut d’être encombrant et très lourd quand on lui greffe de gros télés objectifs. Il reste incontournable en photo animalière et sportive. Pour le reste il fait maintenant jeu égal avec les hybrides.

L’hybride allie les qualités du compact, du bridge et du réflex, il allie poids et encombrements réduits et images de qualité tout en permettant au débutant de s’en servir comme d’un compact en tout auto et au photographe confirmé ou professionnel d’aller plus nettement plus loin. Les images sont de qualité égales à celles issues d’un reflex très haut de gamme pour les boitiers les plus experts.

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(Article mis à jour en février 2015).