• Olympus E-M5 III, 20 millions de pixels et un très joli boîtier qui reste compact



    Olympis E-M5 III


    Cela fait quatre ans qu’Olympus n’avait pas mis à jour son Olympus E-M5 II !! La version III arrive :-)

    L’E-M5 Mark II se contentait d’une définition de 16 Mpxl, à l’œuvre sur plusieurs générations chez les boîtiers Micro 4/3 Olympus. L’E-M5 III dispose enfin d’un Live Mos micro 4/3 de 20 millions de pixels, sans filtre passe-bas.

    Le nouveau processeur TruePic VIII, est celui vu sur les énormes E-M1 Mark II, et sur l’E-M1 X.

    Le boîtier tropicalisé est doté de joints d’étanchéité, donc résistant à la poussière, aux éclaboussures et au froid avec une température de fonctionnement jusqu’à -10°C.

    La sensibilité ISO du boîtier va de 200 à 6 400 ISO, extensible de 64 ISO à 25 600 ISO, ce qui peut paraître peu à certains, mais cette valeur est réaliste, d’autant que les hautes sensibilités ne sont pas le terrain d’expression favori des appareils Micro 4/3.

    L’appareil délivre en plus du Jpeg des Raw sur 12 bits.

    On retrouve le système de stabilisation sur cinq axes comme sur les derniers Sony. En combinaison avec la stabilisation des objectifs compatibles, la double stabilisation permet de gagner jusqu’à 6,5 stops.

    Il est possible de générer des fichiers haute définition de 80 (format Raw) ou 50 millions de pixels (en Jpeg), fonction « Tripod High Res Shot » grâce à un assemblage de huit vues, par une légère translation du capteur à chaque déclenchement. À condition de le faire sur un sujet fixe, et sur trépied.

    Pour l’autofocus Olympus mise sur un AF hybride, baptisé par Olympus Dual Fast AF, à détection de phase et de contraste. Le même que celui implanté dans les E-M1 Mark II et E-M1 X. Il repose sur 121 collimateurs en croix, couvrant environ 80 % de la surface en largeur et 75 % en hauteur.
    121 collimateurs, dont les algorithmes ont encore été améliorés sont présents. Ces collimateurs peuvent être groupés par ensembles de 5, 9, 25 ou 121 points.
    Le boîtier dispose d’un mode de détection d’oeil avec différentes priorités (oeil le plus proche, œil gauche, œil droit).


    La cadence en rafale est de 10 image par seconde contre 9 images par seconde pour L’EM5 II, donc pas grand changement de ce côté là. Ceci avec le suivi AF/AE sur chaque image en obturateur mécanique.

    L’obturateur mécanique culmine à 1/8000ème seconde, tandis qu’en mode électronique, on photographie à 1/32 000ème de seconde.

    Le boîtier dispose de modes Focus Bracketing et Focus Stacking pour obtenir des profondeurs de champ plus grandes. Le Focus Bracketing permet de capturer jusqu’à 999 images avec à chaque fois un décalage de mise au point à partir de 10 niveaux. Ceci peut être utile en photographie macro par exemple pour obtenir une image finale avec une plus grande profondeur de champ. Les images enregistrées pourront être assemblées sur ordinateur.
    La fonction de Focus Stacking intégrée au boîtier se limite à 8 photos fusionnées.

    Olympus n’a pas lésiné sur les fonctions : Live Composite, Live Bulb, Pro Capture, Focus bracketing, Focus stacking (jusqu’à huit images)…


    Olympus E-M5 III vu de dessus


    Quelle idée d’avoir conserver la mise à route du côté gauche, quand on est droitier c’est pénible. Grrr c’était déjà le cas sur la version II, ils auraient pu corriger ça. C’est du tout craché Olympus. Bon ce n’est pas vital mais quand même.

    Le viseur électronique est un Oled de 2,36 Mpts avec un grossissement 0,69x, contre 0,74x sur l’E-Mark II, avec un dégagement oculaire de 27 mm. Une définition qui s’avère logique vu le positionnement de l’appareil, qui trouve face à lui les Lumix G90, Fujifilm X-T30 ou Sony A6400, tous pourvus d’un afficheur Oled de même définition.

    L'Olympus E-M5 III de dos

    L’écran LCD arrière est orientable dans toutes les directions et tactile, (ça c’est bien agréable) et a une définition d’1,04 million de points.


    Un petit flash externe est fourni dans la boîte : le FL-LM3, doté de joints d’étanchéité, comme le boîtier et capable de piloter d’autres flashs sans fil.


    Vidéo

    L’E-M5 III se défend très bien : il offre le Cinema 4K en 24p (237 Mbps), la 4K à 30p, 25p, 24p (102Mpbs) et un mode slow motion en Full HD 120p. L’OM-Log400, le profil flat d’Olympus, permet également une plus grande latitude dans la postproduction. L’ensemble du capteur est utilisé lors de la prise de vue vidéo.

    Sur l’E-M5 Mark III, une prise micro figure sur le côté, mais il ne sera pas possible de brancher un casque (dommage) contrairement au Sony a6600.
    On note la présence d’une prise micro USB 3.0, du micro HDMI type D, d’une prise micro 3,5mm et d’une prise télécommande 2,5mm.


    Menus

    Comme d’habitude en l’absence de manuel, la découverte des menus n’est pas forcément évidente. Cela fait pourtant des années qu’on réclame à Olympus des menus mieux rangés et plus clairs !!


    Autre reproche à propos du viseur:

    On lui reproche aussi son manque de respect des couleurs comparé à ce qu’offre l’écran LCD arrière (mais on s’habitue quand même).


    Wifi

    WiFi de l’OM-D E-M5 Mark III via l’application OI. Share. Il suffit de quelques minutes pour appairer l’appareil avec le smartphone. Le logiciel permet de transférer facilement des images de l’appareil vers le smartphone (Share Order) ou encore de le piloter.


    Dimensions : 12,53cm x 6,52 cm x 4,97 cm
    Poids : 414 grammes, batterie et carte SD incluses (contre 469 g pour l’E-M5 II)

    On retrouve ici la joie des boîtiers hybrides peu encombrants et assez légers chez Olympus sans pour autant perdre en qualité d’image, merci à Olympus de revenir dans des dimensions correctes, la sortie des derniers boîtiers OM-D E-M1 Mark II et OM-D E-M1X nous avait refroidis.

    Cartes mémoire : Un seul emplacement pour carte mémoire, compatible SDXC.
    Autonomie de la batterie : autonomie donnée d’environ 310 images (Norme CIPA), là on est loin de ce qu’offre le Sony a6600 avec 810 images par charge.

    Disponibilité : mi-novembre en silver ou noir

    Prix :

    • 1 199 € nu
    • 1 799 € avec le M.Zuiko Digital ED 12-200 mm f/3,5-6,3
    • 1 899 € avec le M.Zuiko Digital ED 12-40 mm f/2,8 Pro


    Options

    • Flashs FL-900R et FL-700WR
    • Télécommande filaire RM-CB2
    • Grip externe


    Une alternative au Sony a6600 et son capteur APS-C de 24 millions de pixels qui garde ma préférence avec une dynamique plus étendue et une meilleure gestion des hautes sensibilités mais l’Olympus a d’autres atouts comme son écran orientable en tous sens. Niveau batterie le voyageur sera plus satisfait du Sony avec sa batterie tenant plus de 800 images sans avoir à la recharger.
    L’Olympus a un avantage important : son prix plus accessible en boîtier nu.

    Dans le même type de boîtiers je possède le Sony a6300 et l’Olympus E-M5 en version II ce sont des appareils très agréables à utiliser. Du point de vue ergonomie des menus le Sony est plus facile à appréhender.



    Ephotozine lui a attribué un « Hautement recommandé »

    Hautement recommandé


    Ils concluent en disant : L’Olympus OM-D E-M5 Mark III est un appareil photo compact sans miroir doté de nombreuses fonctionnalités, dont une impressionnante stabilisation d’image 5 axes et un enregistrement vidéo 4K CINE.


    1 responses to “Olympus E-M5 III, 20 millions de pixels et un très joli boîtier qui reste compact”


    • pepite

      A noter pour les boîtiers Olympus l’excellente qualité de construction et leur solidité. Je trimbale en permanence mon E-M5 II avec le 14-150mm dans mon sac à main, pour le tout venant, depuis 4 ans et il en a vu de toutes les couleurs. Il fonctionne toujours aussi bien qu’il y a 4 ans. Il a donc subi des canicules, des longues séances de gel, etc.
      Ceci dit j’y fais attention quand même, je ne le laisse pas traîner n’importe où quand il n’est pas dans mon sac à main (rembourré).


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