Aubade-Photos

Abbaye de Jumièges en Normandie,
Sony Nex à 1250 iso au 1/30^ème de seconde à f/4.

Au réveil à 5h30 du matin il faisait très doux, je me réveille rarement si tôt, mais avec la douceur j’ai eu envie d’aller faire un petit tour de repérage dans Jumièges. J’en ai profité pour promener aussi ma chienne que la ville d’Evreux n’avait guère amusée.

Malgré la douceur le ciel me paraissait bien chargé :

Au passage notez une fois encore la dynamique du petit Nex, d’habitude quand on veut photographier les lampes sur fond de ciel de nuit, on a… une grosse tache blanche qui bave, et bien lui non, il sait faire
Mode priorité ouverture sur f/5.6 à 1600 iso au 1/40ème de seconde à main levée et pas de compensation d’exposition, photo brute de capteur).

Ici dans cette petite ville la campagne est proche et la balade a été très agréable. Puis comme l’abbaye n’était pas prête d’ouvrir ses portes et que de plus elle semblait en travaux nous avons refait un petit somme.

J’ai été réveillée par la pluie ! Aïe et mes photos alors !

Nous avons eu beau patienter rien à faire, sale temps sur Jumièges

Un tour vers 10 heures à l’abbaye me confirme les travaux, des échaffaudages sont partout ou presque, je n’ai pu faire que la photo du haut de l’article, ça plus le vilain ciel, rien à faire c’est raté. Nous n’avons plus qu’à nous promener en voiture en attendant de voir si le temps veut bien s’améliorer mais à 13 heures c’est toujours pareil !

J’ai tout de même pris quelques photos du coin mais… ce n’est pas très réussi vu le temps pourri.

Elle était charmante cette petite maison, alors malgré le ciel blanc de blanc j’ai craqué. Prise sous la pluie en faisant attention à ne pas trop mouiller le boitier. Malgré la batterie à plat, j’ai tenté cette photo avec le Pentax K-x qui lui aussi possède une bonne dynamique.

Je prolonge jusqu’au bac qui transporte théoriquement les voitures d’un bord à l’autre de la Seine, vu le temps… vide

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Je rentre de Normandie, il a plu les trois quarts de la journée, je suis crevée, je n’ai pas le temps de faire le tri des photos et vu le temps il n’y a pas grand chose d’intéressant, mais je vous poste tout de même cette photo du pont de Tancarville quand le ciel daignait bien revenir de temps en temps au bleu.

Prise de vue hybride Sony Nex en priorité ouverture à f/4 vitesse 1/4000ème de seconde à 200 iso.

Je n’ai pas eu de chance, je suis allée à Evreux la cathédrale est en travaux, je suis allée à Jumièges, l’abbaye est … en travaux (des échaffaudages partout), je suis allée à Rouen, la cathédrale est… en travaux !!!

Avouez que je n’ai pas eu de chance !

Allez si deux petites du Havre, le port de plaisance sous la pluie :

Et sur un autre port une grue :

Sous la pluie, je n’arrêtais pas d’essuyer l’optique et le boitier !
En fait je pensais les traiter en noir et blanc vu le temps
Les deux dernières ont été prises avec le Panasonic G1 que j’ai du compenser de 2/3 Il parce que sa dynamique n’est pas terrible. Ouverture f/7.1 à 100 iso pour les deux photos. vitesse 1/800^ème de seconde pour la première et 1/400^ème pour la seconde. compensation d’exposition moins 2/3 IL.

On verra ça demain.

Conditions de prise de vue : Panasonic G1 priorité ouverture à f/6.3 au 1/250^ème  de seconde à 100 iso. Correction d’exposition : moins 1/3 IL. Contraste du boitier réglé sur moins 2 (pour tout l’été).

Avant d’arriver à Mortain je tombe sur ce spectacle surprenant, des arbres avec les racines à l’air ! Impossible de ne pas m’arrêter pour fixer ça sur le capteur
Je ne pouvais malheureusement pas m’approcher le pré étant cloturé.

Le but de mon voyage était de voir les cascades de Mortain, je savais bien sûr que ce ne serait pas celles du Jura, mais je ne sais pas pourquoi, l’intuition féminine peut-être, ce lieu m’attirait ! En même temps j’avais peur d’être fort déçue, j’avais donc hâte d’être sur place.

Arrivée à Mortain, sur les hauteurs je scrute l’horizon (il parait que le Mont Saint-michel est à 40 kms à vol d’oiseau et qu’on le voit du haut de la ville), mais le voile (atmosphérique) est tel que je n’arrive pas à le voir, snif.

Je suis les pancartes qui indiquent la petite cascade, je me gare sur le grand parking et je suis les flèches, c’est drôle on a l’impression de descendre sous la terre, par un petit chemin étroit bordé de hautes roches, impressionnant. Ca met tout de suite dans l’ambiance.

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Conditions de prise de vue : Panasonic TZ10 priorité ouverture à f/4.5 au 1/800^ème  de seconde à 80 iso. Correction d’exposition : moins 1/3 IL.

Lonlay l’Abbaye est un petit village situé à 10 kms de Domfront, vers Tinchebray.

Après la journée de la veille à courir plusieurs lieux de l’Orne, j’ai décidé d’aller plus lentement même si je ne verrai pas tout ce que je voulais voir. Je me contenterai donc de Lonlay et de la magie de Mortain pour ce jour là.

Je commence par Lonlay l’abbaye, en fait elle n’était pas prévue au programme, je suis tombée dessus par hasard en roulant mais les batiments intéressants m’ont fait m’y arrêter pour quelques prises de vues. Il fait toujours aussi chaud et la lumière est malheusement toujours aussi dure. Je garde donc les réglages boitier sur un contraste réduit pour essayer de sauver les détails dans les hautes lumières qui risquent sinon de crâmer, et de ne pas trop boucher les ombres. Evidemment il faudra alors post-traiter les photos mais je préfère ça que d’avoir à tout jeter.

La photo de l’abbaye ci-dessus est issue du Panasonic TZ10 en mode priorité ouverture à f/4.5, vu la profondeur de champ énorme de ces petits capteurs il n’est pas besoin de monter à F/8 même en paysage, la photo est fortement post-traitée (colorimétrie trop cyan qui ne se serait pas accordée avec les photos des autres appareils et effacement d’une voiture qui comme d’habitude gachait le paysage).

L’abbaye de Lonlay fut fondée dans les années 1015-1025 par Guillaume 1^er de Bellême. L’abbaye a connu quatre grandes périodes de constructions: XIe, XIIIe, XVe, XVIIe siècle. A partir de 1837, des campagnes de restaurations ont été lancées à l’initiative du maire.
La chapelle abbatiale de l’abbaye est aujourd’hui l’église paroissiale, et remplace l’ancienne église Saint-Sauveur, située à proximité et démolie en 1807.

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